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SNCF: une réforme "avant l'été", les syndicats prêts à la grève

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CRI74 CRI74
27/02/2018 00:36:39
2
Le problème global n'est aucunement dans ce qui est présenté par le gouvernement ou le rapport Spinetta ou les élus voire les syndicats au final .
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Le soucis majeur qui ne sera résolu d'aucun côté , c'est de remettre sur rail le chemin de fer après lui avoir fait subir tout les coups tordus imaginables afin que celui ci réponde aux aspirations de ses voyageurs et chargeurs .
Voilà plus de quinze ans que le ferroviaire n'assure plus de service public en réalité , et ce pour deux raisons majeures


_ La spécialisation à outrance des métiers opérationnels qui ne permet plus de répondre en temps réel aux divers incidents qui autrefois passaient sous silence étant résorbés immédiatement ou sans délai .
Il suffit d'une seule décision pour revenir à l'état antérieur qui donnait satisfaction et maintenait le réseau ferroviaire national en haut des classements mondiaux y compris en terme de régularité .
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Aucun projet ne va dans ce sens ! Bien plus grave , l'analyse n'est même pas entreprise .
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On fait exactement l'inverse encore aujourd'hui ce qui ne laisse absolument aucun espoir pour l'avenir proche ou lointain .
La seule raison de cette manoeuvre imposée par l'état , pouvoir céder aux nouveaux entrants (qui ne se bousculeront pas ) des bouts de réseau ligne par ligne .
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_ La casse intégrale du fret réduit à la portion plus que congrue qui a eu pour effet de réduire à néant les péages de cette branche et de reporter la quasi intégralité des coûts d'infrastructure sur les voyageurs d'où :
- explosion des pris des billets lourdement impactés par les péages
- sortie du modèle compétitif des lignes voyageurs y compris TGV .
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Concernant l'endettement , même le gouvernement actuel admet , enfin , les modes de gestion iniques intervenus pendant des années et imposés aux staffs de la SNCF notamment .
L'assument-ils pour autant ?
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Si vous ajoutez à cela les surcoûts pharaoniques imposés par les compagnies de BTP et leur filiales tant sur la construction de lignes TGV neuves que sur les autres tronçons de lignes classiques , que ce soit rénovation lourde ou entretien spécifique , vous aurez compris où se situent les dommages et démons ..... que vous payez en clients ou bientôt en contribuable au travers de la prise en charge inévitable des dettes qu'on aura laissé se multiplier !
Tout ceci en résumé (pas besoin de 150 pages ) pour s'apercevoir que les analyses comme les recettes assignées ne résoudront absolument pas les problématiques qui pourrissent quotidiennement la vis de millions de voyageurs transportés et de chargeurs écoeurés .
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Les cheminots ont sans doute bon dos comme en 95


Deux réflexions à noter .
29000 emplois sont proposés en 2018 mais visiblement les larges "avantages" du statut n'engendre aucune ruée .On compte chaque jour plus d'une centaine de trains (TER et fret ) non assurés faute de conducteurs (ces nantis avec un boulot que personne ne veut faire )
La cour des comptes avait spécifié voilà 3 ans que le régime de retraite SNCF était le seul pratiquement équilibré , c'est sans doute pour cela qu'on veut sa peau ...
vérifiez l'ensemble de ces dires SVP afin de vous en convaincre et comparez avec ce qui est dit par médias et exécutif pour voir la véritable arnaque ..et les réactions qu'elle engendrera

Message complété le 27/02/2018 00:38:29 par son auteur.

La vie ... sans vis !

  
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Fibopivots Fibopivots
26/02/2018 23:35:57
1
En Grande Bretagne les trains prives coutent une fortune au consommateur ! Copions les mais ne nous plaignons pas ensuite !
  
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Fibopivots Fibopivots
26/02/2018 23:35:57
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Le Premier ministre Edouard Philippe et Elisabeth Borne, la ministre des Transports, lors d'une conférence de presse à Paris, le 26 février 2018 (AFP/Eric FEFERBERG)

Le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé lundi sa volonté de recourir aux ordonnances pour faire adopter, "avant l'été", une réforme de la SNCF prévoyant, entre autres, la fin du statut de cheminot pour les nouvelles recrues.

Dénonçant un "passage en force", les syndicats de cheminots se sont dits prêts à la grève. La CGT-Cheminots, premier syndicat à la SNCF, envisage "un mois de grève" pour "faire plier le gouvernement". La CFDT (4e syndicat) propose une "grève reconductible à partir du 14 mars". L'Unsa (2e) veut aussi une grève. "Un mouvement dur", prévient SUD-Rail.

Ces quatre syndicats représentatifs se retrouveront mardi après-midi pour discuter d'une réponse commune.

"Je ne vais pas au conflit", leur a répondu à distance Edouard Philippe, au 20h de France 2. "J'ai bien entendu un certain nombre de représentations des organisations syndicales, qui considéraient que le recours aux ordonnances, prévu par la Constitution, était un +casus belli+. Moi, je ne me situe absolument pas dans une logique de conflictualité, de guerre, de bras de fer. Je dis simplement que nous devons avancer", a-t-il dit.

En matinée, il avait souligné que "la situation est alarmante, pour ne pas dire intenable. Les Français, qu'ils prennent ou non le train, paient de plus en plus cher pour un service public qui marche de moins en moins bien".

"Il est temps d'oser mener la réforme que tous les Français savent nécessaire", a-t-il souligné, prônant "un nouveau pacte ferroviaire".

Préconisant "plus d'efficacité et de souplesse à la SNCF", il estime nécessaire de réorganiser le groupe public. Il convient selon lui d'"examiner calmement" une transformation en société nationale à capitaux publics, comme l'a préconisé l'ancien patron d'Air France, Jean-Cyril Spinetta, dans un rapport sur l'avenir du rail français.

Une telle transformation serait "l'inverse d'une privatisation puisque l'État y détiendrait des titres incessibles", a-t-il martelé, assurant que les futurs employés de la SNCF devront par ailleurs bénéficier "des conditions de travail de tous les Français, celles du Code du travail".


L'évolution du réseau ferroviaire en France (AFP/Thomas SAINT-CRICQ)

"À l'avenir, à une date qui sera soumise à la concertation, il n'y aura plus de recrutement au statut" de cheminot, a expliqué M. Philippe, reprenant une des propositions phare du rapport Spinetta.

La SNCF devra présenter "avant l'été", et après concertation, "un projet stratégique d'entreprise", garantissant "une meilleure qualité de service pour les usagers des transports" et "une gestion plus efficace". Il lui faudra en particulier "aligner ses coûts sur les standards européens", quand "faire rouler un train en France coûte 30% plus cher qu'ailleurs".

Quant à la très lourde dette de SNCF Réseau (46,6 milliards d'euros à la fin 2017), "l'État prendra sa part de responsabilités avant la fin du quinquennat" après que la SNCF aura consenti des efforts, a-t-il prévenu.

Pour calmer les élus locaux, le Premier ministre s'est démarqué des recommandations de M. Spinetta qui souhaitait faciliter la fermeture des lignes peu fréquentées coûteuses à rénover. "Ce n'est pas une réforme des petites lignes", a-t-il assuré.

- "Une grève dure" -

La ministre des Transports Élisabeth Borne a annoncé deux mois de concertation, en mars et avril, pour préciser le contenu de la réforme.


Les "petites lignes" de la SNCF (AFP/Kun TIAN)

Quel qu'en soit le résultat, M. Philippe a déjà dit que, "face à l'urgence", son gouvernement entendait légiférer par ordonnances. Au moins en partie. "Nous voulons aller vite sans escamoter pour autant la concertation ou le débat parlementaire", a-t-il plaidé, précisant qu'il comptait réduire "le contenu des ordonnances aux seuls aspects techniques".

Un projet de loi d'habilitation à procéder par ordonnances sera présenté à la mi-mars.

Les syndicats CGT, Unsa, SUD-Rail et CFDT avaient menacé dès la semaine dernière le gouvernement d'un "conflit majeur" s'il choisissait cette voie des ordonnances.


Le transport ferroviaire en France (AFP/Thomas SAINT-CRICQ)

"Nous allons relever le défi. On est sûrement parti pour l'un des plus importants mouvements sociaux de l'histoire de la SNCF", a dit au Parisien le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun. "Je ne laisserai personne cracher à la figure des cheminots", s'est exclamé le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, interrogé par Les Échos.

"La question ce n'est pas de dénigrer les cheminots, je ne le ferai jamais", a assuré le Premier ministre sur France 2, notant que "les cheminots font un boulot souvent très difficile".

Côté politique, l'opposition fustige surtout le choix des ordonnances. "Sur la SNCF, ce n'était pas un engagement de campagne" d'Emmanuel Macron, a relevé Gilles Platret, porte-parole de LR.

"Le rapport Spinetta et ce que veut faire le gouvernement passent complètement à côté des cinq millions de passagers qui prennent le train tous les jours", a critiqué Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France.

bur-liu-jmt-er/lum/chr/mm

© 2018 AFP

  
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