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Pas de "cagnotte fiscale" à redistribuer (Griveaux)

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CRI74 CRI74
12/03/2018 15:31:11
1
La Banque de France a annoncé lundi qu'elle reverserait l'essentiel de son résultat de l'exercice 2017, soit 5 milliards d'euros, à l'Etat sous forme d'impôt sur les bénéfices et de dividendes.
Le produit net des activités de la banque centrale a progressé de 5,7% l'année dernière, à 8,2 milliards d'euros, soutenu par les achats de titres de la Banque centrale européenne (BCE) et, dans une moindre mesure, par la croissance de la circulation fiduciaire.


Plus que 2195 MDS€ à couvrir ...
Ah non , à la vitesse où courent les intérêts de la dette , le chiffre est déjà dépassé et ne tiendra guère plus de 3 à 6 mois
  
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CRI74 CRI74
12/03/2018 11:55:48
1
Il faudrait déjà une cagnotte de 2200 milliards pour commencer à penser redistribuer .
Je ne crois pas qu'on en ait le dix millième !
Ah , l'inflation , quelle belle idée .
A votre avis quels sont les taux d'intérêt qui ont propulsé la dette à ce niveau ?
Ceux négatifs CT pour les échéances < 3ans actuelles ou les emprunts LT émis sous Sarkozy entre 3.5 et 6% ou de plus vieux encore émis sous des périodes connaissant une inflation > 2% ?
  
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moicmoi moicmoi
12/03/2018 11:04:07
2
gars d'ain

« « Il faudrait donc que l'on travaille entre 15 et 30 minutes de plus de chaque entreprise et ce salaire net soit versé au remboursement de la dette…//...Le problème c'est que ça marche si croissance d'activité économique, » »

J’ai une autre proposition, suite au constat que la dette est beaucoup plus le fait des z’élites, (y compris députés et sénateurs qui ont voté et accepté les déficits) que du petit peuple. Piquer 50 % de leurs salaires et biens (tous ceux passés et actuels) pour verser au remboursement de la dette. Vu l le nombre de « cotisants », cela sera peu, mais au moins cela aura un effet de choc psychologique. Même principe que si tu roules trop vite, tu payes une prune.

croissance d'activité ? L’austérité, ils ne connaissent pas. C’est croissance en continu.

Message complété le 12/03/2018 12:01:41 par son auteur.

Pictou

« La réalité c'est qu'on veut avoir ce dont on n'a pas les moyens »

Ce que tu dis est vrai. Et je rajoute : ...et dont on n'a pas besoin. Mais on nous crée des besoins, on nous pousse à la consommation,on nous fait des offres de crédits très « avantageuses » (pour qui ?)
Mais chaque individu a encore son libre arbitre, et doit être en mesure de savoir ce dont il a besoin ou non.
Pareil pour nos z’élites : ils font des cadeaux fiscaux, du social en veux-tu en voilà, etc...Et tout ça, non pas pour le bien de la France, mais dans le seul but de se faire ré-élire .

  
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Pictou Pictou
12/03/2018 10:42:20
2
La réalité c'est qu'on veut avoir ce dont on n'a pas les moyens (exemple, on change sa voiture à crédit... pour frimer, voire on se paye des vacances à crédit...voire même partir en vacances quand on a un crédit pour sa voiture, ça revient au même) Il y a les dépenses obligatoires, et ce dont on peut se passer. Pour l'état c'est pareil. Ce qui compte c'est de produire de l'utile, pas des gadgets qui vont direct à la poubelle, car pour ça on achète du pétrole, et bien plus souvent c'est de l'import, qu'il faut ensuite recycler. Il y a quelques décennies, c'était beaucoup moins de déchets et direct la décharge, bien moins cher! Après cela (avant peut être...) il y a les gros riches qui monopolisent la plus grosse part des richesses... tant que c'est pour posséder des usines qui sont utiles et font travailler du monde ça va , mais quand c'est pour de l'évasion fiscale et polluer la planète ,se payer des Boeing 737 etc, ils pourrait très bien s'en passer.
  
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gars d'ain gars d'ain
12/03/2018 10:20:24
0
Suite au raisonnement précédent développé en posts précédents, on en vient à évoquer la chose suivante :

Il faudrait donc que l'on travaille entre 15 et 30 minutes de plus de chaque entreprise et ce salaire net soit versé au remboursement de la dette... C'était déjà un peu le principe de la CSG et CRDS....

Le problème c'est que ça marche si croissance d'activité économique, mais cela nuit aussi aux créations d'emploi et donc à la baisse du chômage...

.
  
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gars d'ain gars d'ain
12/03/2018 10:08:53
4
Faux débat, une forte inflation ne réglera rien et cela pourrait même être pire encore...

Une dette ne se règle pas à coup de mécanismes financiers spéculatifs : elle se règle quand on accepte de la rembourser avec des espèces sonnantes et trébuchantes...
  
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Luncyan Luncyan
12/03/2018 09:49:58
0
Ou une forte inflation
  
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gars d'ain gars d'ain
12/03/2018 09:43:16
3
Faisons un calcul simple ...

Le SMIC est à 7.52 euros nets de l'heure.
Une heure fait 3600 secondes.

La France s'endette de 2665 euros par seconde (voir ci-dessous).

Le smic/ seconde est de 0.002088889 euros.

Il faut donc 1 275 797 SMIC pour payer la dette.

Mais problème, ils ne payent d'impôts au SMIC...

Continuons !

... Si 10% de ce SMIC était consacré à la dette, il faudrait 12,757 Millions de SMIC
... Si 1% de ce SMIC était consacré à la dette, il faudrait 127,579 Millions de SMIC ...

Mais ça se s'arrête pas là, puisque là, on vient juste de parler de ce qu'il faudrait pour éviter que la dette s'accroisse.

https://www.inegalites.fr/Salaries-au-Smic-portrait-d-une-France-populaire

Pour commencer à rembourser la dette, il faudrait commencer à rembourser le double ou le triple de ce que l'on vient de voir.... Ce, en plus des dépenses normales de fonctionnement de l'Etat et de collectivités territoriales...

Au final, vu encore le nombre d'enfant, d'exemptés, de retraités, il faudrait à la louche qu'un salarié du secteur privé travail 15 à 20 minute par jour uniquement pour rembourser la dette et éviter qu'elle ne croise...

Voilà la vraie réalité économique de notre pays...



Message complété le 12/03/2018 10:15:01 par son auteur.

Cumulé sur l'année, cela fait à 15 minutes à jour, 61.5 heures de travail à l'année, soit 1.75 semaine de 35 heures.

Notez encore que ce ratio croit chaque année sans que personne n'en parle que l'on dise à ce niveau d'engagement en combien de temps on serait capable d'éponger 50% de la dette française...

  
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gars d'ain gars d'ain
12/03/2018 09:19:24
1
Si vous avez bien lu...

On noterons dans l'article "100% de la richesse nationale en dette", cela veut donc dire le compteur de actif net et à ZERO. Et que donc actuellement, si l'on vends tout ce que l'état possède, on a tout juste de quoi payer la dette et probablement pas assez car il faudrait déduire les frais de ventes.

On est donc dans une situation d'endettement pire que .... CGG en terme de ratio...

Normalement, si l'état était une entreprise, elle aurait la nécessité impérative de se recapitaliser et de trouver un acccord avec les détenteurs de la dette...

Comme vous le constatez donc : l'Etat depuis de trop nombreuses années est gérée à tout niveau par des ... branquignoles et des bandits de grands chemins qui profitent avent tout des postes de prestige et de la situation occupée pour mieux se verser des indemnités toujours revues à la hausse alors que le déficit croit que ces rémunérations devraient être revues à la baisse...

On notera encore un nombre important de dépenses dispendieuses et d'investissements destinnés avant tout à récolter des suffrages aux élections de tout poils afin comme toujours de promettre toujours plus d'équipements dont il n'y a à la base pas l'once d'un financement. Et ne parlons surtout de rentabilité ou encore de taux d'occupation journalier de certains bâtiments...

Bref, on est dans la merde depuis un moment et ce ne sont quelques milliards qui vont boucher le trou... S'il y a quelques milliards en trop, l'Etat a qu'à commencer par rembourser la dette de SNCF réseau dont il en réfute l'inventaire à son compte alors qu'il s'était engagé à financer tout en ayant pas les moyens de le faire...
  
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sergiobress sergiobress
12/03/2018 09:00:18
1
Bonjour la file,


J'aime l'honnêteté de ces gens-là ..................👎🏽
  
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cecile cecile
12/03/2018 07:49:40
0
la cagnotte doit être distribué à ceux qui payent et qui ont payé des impots :o) :o) , 100e déjà , de quoi se payer le restau :o) :o) :o)
  
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cecile cecile
12/03/2018 07:49:40
0

Benjamin Griveaux, au cours d'une conférence de presse le 8 décembre 2017 à l'Elysée (AFP/Archives/ludovic MARIN)

Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, a rejeté dimanche l'idée d'une "cagnotte fiscale" qui pourrait être utilisée pour améliorer le pouvoir d'achat des Français, avec l'amélioration de la croissance et de meilleures rentrées fiscales.

"Considérer qu'il y a une cagnotte dans un pays qui depuis plus de 40 ans vote un budget en déséquilibre, qui a accumulé quasiment 100% de la richesse nationale en dette, ce n'est pas une cagnotte", a-t-il déclaré au "Grand rendez-vous" de CNews, Europe 1 et Les Echos.

"Notre objectif c'est de faire en sorte que pour nos enfants, la génération d'après, la dette soit moins importante", a-t-il fait valoir.

"On vise un objectif d'avoir des déficits réduits au maximum - autour de 1% à la fin du quinquennat -, parce que nous considérons qu'un Etat endetté n'a pas la possibilité de mettre en place les politiques qu'il souhaite", a souligné le porte-parole du gouvernement.

"C'est retrouver de la souveraineté que de s'attaquer à la dette et aux déficits", a-t-il conclu.

Benjamin Grivaux a par ailleurs confirmé que la suppression annoncée des cotisations sur les heures supplémentaires serait effective "à l'horizon 2020".

"Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron s'est engagé à dire qu'il fallait supprimer les cotisations sur les heures supplémentaires", a-t-il rappelé. "Ce sera fait à l'horizon 2020. Pas avant pour une raison simple, nous avons une question de sérieux budgétaire à tenir, une trajectoire, des engagements que nous avons pris vis à vis de nos partenaires européens".

"Ce sera fait. Pourquoi ? Toujours dans la même logique, il faut que la travail paie mieux (...) On supprime les cotisations sur les heures supplémentaires", a-t-il martelé.

Le 6 février, le Premier ministre Édouard Philippe avait évoqué lui-même la "désocialisation" des heures supplémentaires, c'est-à-dire la suppression des cotisations des employeurs et des salariés, à l'horizon 2020.

© 2018 AFP

  
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