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Re:Les céréales, victimes collatérales de la grève SNCF

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Pictou Pictou
22/04/2018 15:36:36
0
Voila qui est dit de façon directe, claire, mais délicate... pour un gamin, on dirait... pan pan cul-cul !
  
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moicmoi moicmoi
22/04/2018 13:11:27
1
Pan sur le bec !
  
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Dubaisan Dubaisan
22/04/2018 10:16:58
4
Bonjour Cri74,


J'admire votre constance a defendre un ''service public'' qui a l'heure actuelle ne veut plus rien dire tant sa notion originelle a ete devoyee par des politiques et des personnels peu scrupuleux et pour beaucoup d'entre eux, en aucun cas concernes par la mission qui leur etait confiee.
Je maintiens que les syndicats sont une plaie desastreuse pour ce pays et personnellement je ne crois plus du tout a cette forme de ''service'' tant qu'il sera administre par ces organisations que je qualifie de terroristes.
D'une maniere generale nous avons un etat tres obese qu'il faut absolument transformer.
Je livre a votre sagacite ci-dessous, un tableau de comparaison entre ''ma'' province du Jiangsu ici en Chine et ... la France.
Je peux honnetement comparer le niveau de service entre ici et en France, y compris sur le plan hospitalier que j'ai du a nouveau experimente il y a a peine 3 semaines. Je peux vous assurer qu'ici c'est tres efficace a tous points de vue avec presque 3 fois moins de fonctionnaires (cad ceux qui ont passe un concours aussi bien en Chine qu'en France et qui sont remuneres par l'Etat/ collectivite locale/ Etablissement public ou entreprise publique...) pour une population superieure de 30% a la population metropolitaine francaise (sources Insee et wikipedia pour la France et du Gvt de la province pour ici).
Je ne parle meme pas de la securite ou ici je me sens en totale confiance a tout moment du jour ou de la nuit.
A noter aussi que l'ecart de Pib n'est plus que de moitie actuellement, alors qu'il y a encore 15 ans, il etait 18 fois plus important !!!

Message complété le 22/04/2018 10:55:03 par son auteur.

Je rajoute que l'Etat chinois depuis plusieures annees, reforme a tout va son secteur des entreprises publiques et que cela se traduit par des fermetures, des rationalisations rigoureuses avec licenciements par centaines de milliers... et ce dans tous les secteurs: ferroviaire (c'est quasiment fini pour eux), automobile, BTP, IT (informatique et Internet), banques et assurances, telecoms, charbonnages(MND est en JV avec une ex d'etat de ce secteur), Electricite (presqu'en fin de restructuration), aviation civile, agriculture, transport et logistique, petroles, gaz, et acier maintenant.
Il en emerge des nouveaux groupes fortement capitalises, aux dettes et bilans nettoyes, structurellement tres efficaces qui sont destines a devenir des futurs champions mondiaux dans leur secteur.

Message complété le 22/04/2018 14:20:29 par son auteur.

Et c’est bien ce dernier point entre autres qui font peur aux Usa. Les européens eux ,sont trop occupés avec leur petites affaires pour voir et comprendre ce qui se passe tranquillement sous leur nez .Quand enfin ils comprendront, ce sera trop tard . C’est la stratégie du boa.

  
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Pictou Pictou
22/04/2018 01:05:19
1
quand on sème le vent, on récolte la tempête, c'est bien joli de vouloir tout critiquer, mais allez y, faites une révolution, vous aurez qui à la sortie pour remettre le pays en marche, un Lénine, Hitler, Chavez, Fidel Castro... tout le monde a cru en eux...et à la sortie, ça a été pire.
Je suis bien souvent un peu d'accord avec vous, et à mon age j'ai eu le temps d'en apprendre pas mal, mais ce que je trouve dommage, c'est que vous êtes trop souvent dans l'excès.
  
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CRI74 CRI74
22/04/2018 00:17:05
0
Pictou , répondez à cette question avant de juger les propos excessifs à moins que vous ne soyez trop jeune pour avoir connu des services publics de grande qualité .
=> Pouvez vous citer un seul ex service public qui fonctionne mieux pour chacun en étant privé ?


La casse ,voilà ce qui est excessif et chacun en paye un prix bien plus lourd que l'apport médiocre de ce qui est censé remplacer , lorsque cela existe (.... on cherche encore )
Le dépit vient que la population accepte le pire sans broncher
  
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Pictou Pictou
21/04/2018 23:07:41
1
"...gouvernant totalement allergique au bien public et ne souhaitant massacrer que ce qui profite à la population ."

Je trouve ces propos pour le moins excessifs et peu à propos, quoiqu'on puisse penser de la situation actuelle.

II faudrait, pour le moins, que les citoyens aient élu un ensemble de responsables totalement pervers et malades du ciboulot pour agir ainsi, non ?

Quand une usine se met en grève, ça ne dérange que peu de gens.

Quand environ 1/3 de grévistes peuvent bloquer une partie de l’économie parce qu’ils tiennent quelques commandes indispensables, c'est facile pour eux de dire que c'est la faute de l'état ... ils ne sont plus dans un service public, mais dans une prise d'otages.
A une époque ou on avait beaucoup moins de frais, en contraintes diverses (sécurité et conditions de travail, salaires... ) Combien coûtait un facteur qui faisait sa tournée en vélo dans les campagnes ? Il faut comparer ce qui est comparable.

  
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CRI74 CRI74
21/04/2018 21:39:29
0
Non , ça n'a pas échappé ; concernant les céréales , les alternatives sont limitées vu les tonnages nets des trains (1200t à 1600t / rame .
Par contre , on doit s'alarmer de la faiblesse des containers par exemple , la desserte des interlands portuaires (300 à 1000 kms voire plus ) n'atteignant guère plus de 10% de part ferroviaire , concurrence inclue !
Il est bien malheureux que les français ne comprennent pas que nos services publics , enviés du monde entier , puissent être massacrés par pure idéologie libérale , qui ne rapporte rien à chacun , mais d'importants retours pour ceux qui profiteront de la casse ............ du moins s'il reste quelque chose .
Pouvez vous citer un seul ex service public qui fonctionne mieux pour chacun en étant privé ?


Moins de service voire plus aucun pour un coût toujours plus élevé , par contre , là , on en trouve la totalité .
Pas étonnant qu'on figure parmi les peuples les plus pessimistes de la planète avec de telles recettes viciées .
Merci qui au fait ?

Message complété le 21/04/2018 22:56:29 par son auteur.

La réalité des chiffes Robespaul :

http://lekiosque.finances.gouv.fr/fichiers/etudes/thematiques/A2017.pdf

  
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CRI74 CRI74
21/04/2018 18:25:25
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La prise en otage comme vous dites ( n'ayant jamais eu un pistolet sur la tempe bien évidemment ) provient uniquement d'un gouvernant totalement allergique au bien public et ne souhaitant massacrer que ce qui profite à la population .


Cela s'appelle effectivement une prise en otage dès lors qu'une fois ces services disparus , les gens ne pourront que grassement engraisser ceux qui suent des billets de banques par tous leurs pores et n'ont que le seul souhait d'appauvrir encore plus ceux à qui il en reste encore un peu .La paupérisation de la France ne date pas d'hier mais accélère à la vitesse de la lumière


OUI , on devrait pouvoir demander le remboursement de la perte des services publics , transports , poste , banques , télécoms , énergie , médecine et hôpitaux et faire payer les responsables pour les morts (parfaitement ) que cela engendre , la dégradation et les pertes de temps quotidiennes engendrées .
Entre pognon et qualité de vie , le choix est très vite fait au point de ne même pas se poser .
Les nantis comme vous ne peuvent absolument pas comprendre cela !!!
  
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moicmoi moicmoi
20/04/2018 23:41:12
1
Et si les entreprises lésées, et les salariés pris en otage, envoyaient une facture aux syndicats et au Gvt ? Avec menaces de poursuites judiciaires en cas de non paiement ?
Droit de grève, OUI, mais ce n’est pas aux non-concernés qu’il faut faire subir le préjudice.
  
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CRI74 CRI74
20/04/2018 22:06:35
1
J'avais soulevé le problème dès l'origine du mouvement social .L'affaire est plus grave encore puisqu'il s'agit de pertes de parts de marchés internationales sur l'export de céréales .
D'une part suite à de mauvaises années successives mais maintenant sur la prochaine incapacité de livraison faute de pouvoir réapprovisionner les stocks portuaires .
Au fait , que devient la concurrence dans ce cas qui ne semble pas plus à même de couvrir le trafic ?
Que les céréaliers tapent à la bonne porte , celle du gouvernement entièrement responsable de la situation actuelle plutôt que se tourner vers une grève dont le droit est inscrit dans la constitution .... ainsi que le service public de transport qu'on ne se prive pas de bafouer au plus haut niveau depuis plusieurs années
On voit ce que coûte réellement la mise à sac d'un service autrefois public laissé corps et âmes au privé en attendant .
La population n'a pas encore trinqué ; qu'elle se rassure , ce sera effectif dans moins de cinq ans .
  
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robespaul robespaul
20/04/2018 15:36:38
4
faut-il ajouter à cela que les agriculteurs français subissent depuis bientôt quatre ans, une grave crise du au contentieux idéologique et géopolitique avec la russie et plus loin, la chine ?
néanmoins, dans la dictature du salariat qu'est devenu la france depuis 30 ans, la présidente du principal syndicat agricole français, termine tous ses discours par l'appel à ne surtout pas acheter des produits " CHInois " ... alors que la chine est un importateur net de produits agricoles ! ! !

il y en a , même en leur expliquant longtemps, il n'y a aucune chance qu'ils comprennent .
  
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robespaul robespaul
20/04/2018 15:36:38
0

Photo prise le 13 mars 2018 du silo de l'entreprise de négoce Soufflet, sur le port de La Rochelle. Il permet un gain en productivité (AFP/Archives/MEHDI FEDOUACH)

Les wagons de blé n'arrivent plus devant les silos et dans les ports: le blocage du transport de céréales dû à la grève intermittente de la SNCF commence à inquiéter les industriels de l'agroalimentaire et de l'amidonnerie.

Après deux semaines de grève, l'Association générale des producteurs de blé (AGPB) s'est alarmée cette semaine des surcoûts engendrés par la grève, pour trouver des solutions de substitution au transport ferroviaire du blé.

"Il faut compter entre 5 et 20 euros de plus par tonne transportée", a déclaré à la presse son président Philippe Pinta, "c'est un problème de surcoût qui s'ajoute à une situation déjà très difficile pour les céréaliers, dont 40% n'arrivent pas à avoir de revenus pour la cinquième année consécutive".

De plus, "il est très difficile de trouver des camions disponibles, et surtout des chauffeurs pour remplacer", a-t-il insisté.

Pour l'instant néanmoins, ce ne sont ni les céréaliers en début de chaîne, ni les boulangers à l'autre bout qui sont les plus touchés par l'arrêt des trains de fret: "Ce sont les coopératives et les entreprises privées de négoce", explique à l'AFP Alexandre Bacholet, céréalier près de Dijon. En résumé, les organismes qui stockent le blé pour l'industrie agroalimentaire ou pour l'exportation.

Pour Soufflet, entreprise de négoce qui vient juste d'inaugurer un terminal d'exportation flambant neuf à La Rochelle, la grève pèse "lourdement" sur la capacité à transporter les céréales en France.

"Cette grève est catastrophique et menace la capacité à valoriser les céréales françaises dans les prochains mois", a indiqué le groupe, basé à Nogent-sur-Seine, dans une déclaration écrite à l'AFP.

"Depuis le début du mois d’avril, nous n'avons pu réaliser que 2 trains sur 5", a précisé Soufflet. "Nous ne pouvons pas compenser les trains annulés par un transport fluvial en péniche ou en camions, en raison des profonds dysfonctionnements des écluses sur l’axe Seine-amont et de la saturation du transport routier", a ajouté le groupe.

- Demande de service minimum pour le fret -

"Catastrophique": le même terme est revenu dans un communiqué des coopératives agricoles jugeant les conséquences de la grève. "Selon les régions, 60% à 70% des trains sont annulés", indique Coop de France.

Les coopératives demandent que le transport de marchandises soit une "priorité", pour ne pas mettre en péril leur activité.

Idem pour les amidonniers comme Roquette, Tereos, Cargill ou ADM qui travaillent pour l'industrie agroalimentaire, cosmétique ou pharmaceutique. Ils dépendent du train pour 50% de leurs approvisionnements en céréales (3 millions de tonnes sur les quelques 6 millions de tonnes qu'ils consomment annuellement). Et demandent l'instauration d'un service minimum pour le fret.

N'ayant pas ou très peu de stocks, ces industriels, qui fabriquent de l'amidon à partir de blé ou de maïs dans des usines qui tournent à flux tendu 24 heures sur 24, ont dit mardi craindre des "interruptions de production" à partir de la mi-mai.

Si une rame est chargée et que le lendemain est un jour de grève, le convoi peut perdre son "sillon" (droit de trafic) et ne pas le retrouver, ou seulement après très longtemps, explique un représentant du secteur.

Pour l'agroalimentaire, le transport ferroviaire ne représente néanmoins que 13% du transport de marchandises en France. Pour les seules céréales, 15% sont acheminées en train, 60% par camion, et 15% par transport fluvial, la solution la plus économique.

Mais même les sociétés privées de fret ferroviaire ne sont plus accessibles, "car lorsque les aiguilleurs de la SNCF sont en grève, cela impacte tous les transporteurs, y compris les privés", souligne M. Pinta de l'AGPB.

Les opérateurs de fret privés sur le rail, qui ont sécurisé leur activité avec des contrats en béton, ont même généré une double-peine pour les organismes stockeurs de céréales: en cas de grève, les coopératives doivent en effet leur payer des pénalités parce qu'ils ne pas être en mesure de faire transiter les marchandises par leurs services.

© 2018 AFP

  
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