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Message complété le 20/07/2018 03:25:56 par son auteur.
Pour ce qui est des enseignants, c'est un façon de faire comprendre la M... qu'est toute cette paperasserie qu'aucune autre profession n'accepterait pour elle même.
La FNSEA, devrait peut être demander à ses adhérents de détruire toutes leurs récoltes ? (ils en ont le droit, elles leur appartiennent!)car s'ils arrêtent de travailler, les cultures continuent de pousser, il faudrait alors refuser de faire les semis... et après...pas de revenus pendant un anmais des frais et la faillite. Un agriculteur n'est pas une multinationale ou la SNCF avec des ouvriers qui peuvent faire grève.
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Message complété le 18/07/2018 01:01:31 par son auteur.
petit oubli, prime céréale décomptée une fois de trop, mais pour la prime blé dur ils avaient aussi profité de l'occasion pour me l'enlever, (petite, et sous condition d'achat de semences certifiées avec facture et étiquettes à conserver pour les contrôles , c'est très pratique en sacs de 25 kg avec étiquettes collées...pour celui qui en implante 10 ha, ça fait 60 étiquettes à découper!) Erreur blé dur finalement reconnue et payée, mais pas un mot d'excuses
Message complété le 18/07/2018 01:28:47 par son auteur.
grosseur des primes selon éleveurs ou céréaliers, je n'ai pas fait d'études là dessus, mais les grosses exploitations sont plutôt en céréales qu'en élevage, et comme les primes sont basées à l'hectare... en montagne on a en plus des primes montagne, qu'ils essaient d'ailleurs de rogner au maximum... mais dans l'ensemble les conditions de travail et les rendements ne sont pas les mêmes, sans compter la paperasserie et les obligations administratives supplémentaires, et les surfaces ne sont pas élastiques.
Comme toujours, la France étant très variée, la répartition des primes n'est pas forcément la plus juste pour tous, elle ne le sera jamais, car il faudrait aussi tenir compte de la peine au travail de chacun, et nous rémunérer selon ce critère.
Pour parler en général, je ne suis pas jaloux de quelqu'un qui est plus riche ou gagne mieux sa vie que moi, dans la limite du raisonnable, que l'argent ne lui "tombe pas du ciel", qu'il prend des risques, qu'il est utile à la société, qu'il crée des emplois sans exploiter ses employés, ou même qu'il a hérité de ses parents qui ont eux aussi travaillé et économisé, en payant leurs impôts...
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Message complété le 17/07/2018 21:34:49 par son auteur.
Et pour voir qui touche dans votre commune
https://www1.telepac.agriculture.gouv.fr/telepac/tbp/feader/afficherResultats.action
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La menace était pressentie mais l'annonce du couperet mercredi n'a pas été pour autant plus facile à accepter: la Commission européenne propose de réduire de 5% le budget de l'agriculture dans l'UE après 2020, une situation inédite pour cette politique historique de l'Union.
C'est le plus gros poste de dépense du budget européen, avec 37%. Mais si elle reste "importante" pour Bruxelles, la Politique agricole commune (PAC) doit désormais faire de la place aux "nouvelles priorités" de l'UE comme la migration, la sécurité ou la défense.
Le verdict est tombé lors de la présentation de son projet de budget à long terme pour la période 2021-2027: "environ 5% de réduction" pour la PAC (un chiffre pondéré avec le départ britannique). "Ce n'est pas un massacre", a plaidé le président de la Commission Jean-Claude Juncker.
"Le budget doit être vu dans le cadre du Brexit" alors que le départ du Royaume-Uni va largement grever les recettes européennes, a martelé le commissaire à l'Agriculture Phil Hogan, seul "rubricard" de l'exécutif européen a être venu défendre la proposition en salle de presse. "C'est un bon résultat pour les agriculteurs, étant donné les circonstances défavorables", a-t-il estimé.
La Commission propose de consacrer 265 milliards d'euros à la PAC entre 2021 et 2027 pour 27 Etats membres, contre 408,3 milliards actuellement à 28.
Le premier syndicat agricole dans l'UE, la Copa-Cogeca, a réagi sans tarder et fait part de son "immense déception", alors que "les revenus des agriculteurs sont déjà de 40% inférieurs à la moyenne des salaires dans les autres secteurs" de l'UE.
La Commission tente de désamorcer un terrain qu'elle sait miné, et assure que les paiements directs, qui assurent un revenu minimum aux agriculteurs et représentent actuellement 70% des dépenses de la PAC, diminueront au maximum de 3,9% dans le pire des cas. A savoir pour les pays qui touchent les aides les plus élevées, comme la France.
-'Inenvisageable'-
Principal bénéficaire des aides directes (51,3 milliards d'euros pour le cadre financier 2014-2020), Paris a abruptement réagi aux propositions de la Commission.
"Une telle baisse, drastique, massive et aveugle, est simplement inenvisageable" et "la France ne pourra accepter aucune baisse de revenu direct pour les agriculteurs", a déclaré le ministère de l'Agriculture via un communiqué.
"On dit que c'est -5% mais c'est -10% avec l'inflation. Face aux nouvelles priorités, c'est la politique agricole qui trinque alors qu'on lui demande toujours plus", a fustigé Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, principal syndicat agricole français.
Pour Michel Dantin, eurodéputé français (PPE, droite), la PAC "paiera à elle seule le Brexit".
L'élu, qui regrette les tergiversations de la France sur l'agriculture en amont de l'annonce de la Commission, estime qu'il s'agit d'un "combat de société".
"Est-ce qu'on veut continuer à pousser les agriculteurs à l'intensification? Ou est-ce qu'on veut, comme tous les discours l'accréditent, une agriculture qui soit plus respectueuse du milieu, plus exigeante en terme d'intrants, plus qualitative en terme de produits fournis", s'est-il interrogé.
Le nouveau budget coïncidera avec une "nouvelle" PAC, ou en tout cas une PAC "simplifiée et modernisée", pour laquelle la Commission doit présenter sa proposition officielle à la fin du mois.
Mais la proposition sur le budget l'a déjà forcée à dévoiler une partie de son jeu.
Pour une "distribution plus équilibrée" et un soutien aux petites et moyennes structures, elle proposera aux Etats membres de choisir entre un plafonnement des aides à 60.000 euros par exploitation ou une dégressivité en fonction de la taille. Les Etats membres pourront rediriger les économies réalisées au profit du développement rural, le deuxième "pilier" de la PAC.
Pour le moment, 80% des paiements directs profitent à 20% des agriculteurs.
"Il faut réorienter la réforme pour répondre aux questions de santé humaine, de climat et d'économie des territoires", a préconisé l'eurodéputé socialiste français Eric Andrieu, qui déplore la chute annoncée des dépenses en matière de développement rural.
"Du fait qu'il y ait moins d'argent, la volonté de la Commission est de transférer aux Etats membres une grosse part de responsabilité qui risque de niveler par le bas les ambitions environnementales, alimentaires et agricoles", a ajouté M. Andrieu.
© 2018 AFP
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