Lehman Brothers: le populisme est "le produit direct de la crise" (Str

Tous les politi-cons européïstes savent, (ou ne savent pas , ce dont je doute) que les peuples sont ignorants de la chose financière. Et que donc, pour redresser la barre, faire croire que les peuples ne doivent faire confiance qu’aux seuls pros de la politique (malgré leur incapacité à bien gérer un pays), et surtout pas à ce qu’ils appellent « les populistes ». ça, c’est leur discours.

Ce pourquoi DSK nous a sorti sa fable mensongère à l’excès.

La crise de 2008 ? Et pourquoi ne pas cumuler -la guerre de cent ans, + la Tulipomanie (1637) + Krach de 1720 + les Crise s de 1788 + 1792+ 1797 + 1810 + 1819 +….- DSK a le choix parmi des dizaines de crises financières.



La réalité est tout autre : 1 ils sont conscients que les peuples ne veulent plus d’eux, et que leur beau fauteuil en or massif risque très bientôt de se transformer en fauteuil éjectable. Ils sont bien trop nombreux, et il sera impossible de tous les recaser. C’est leur grande PEUR .
2 : Ils savent fort bien que si on assiste à la montée ce qu’ils appellent « les populistes » est dû en grande partie à leur incompétence notoire. En effet, tous ceux qui se sont succédé depuis des décennies ont endetté leurs pays à un point devenu ingérable. Si les pays étaient des entreprises, ils seraient presque tous déclarés en faillite et mis en liquidation judiciaire.
3 : Ils savent fort bien qu’ils ont été incapables de gérer le marché du travail . Cela fait 40 ans qu’ils nous le prouvent.
4 : Ils savent fort bien que le catalyseur de la crise, c’est essentiellement la migration jugée massive, déculturante, énormément coûteuse (tant financière que sécuritaire sécurité - les Etats étant déjà en situation de faillite) , et faiseuse d’emploi à très bas coût avec des salariés docile à l’extrême.

Mais, tout ceci, on ne peut pas l’avouer , au risque d’apporter de l’eau au moulin au ressentiment des Peuples.

Sinon, que l’on m’explique le pourquoi du comment de :
le Brexit , le bras de fer de l’Italie (SALVINI), les déclarations du ministre de l'Intérieur allemand Horst Seehofer , de la position de la Pologne, de l’Autriche, et bien d’autres….
Est-ce la crise financière de 2008 ? ou la politique d’accueil de trop de migrants, et de l’insécurité qui en découle ?

Pour moi, il est certain que c’est la migration qui fera exploser l’ E.U., malgré toutes les tentatives de bouche-à-bouche et massages cardiaques.. Et ce, plus rapidement que l’on pourrait le croire.


Les gens du bas-Peuple (avec majuscule) s‘en foutent comme de leur premier biberon de la haute finance. Tout ce qu’ils voient, c’est leur emploi, leur casse-croûte, la sécurité de leur avenir et celui de leur progéniture.

DSK (et les autres Juncker, Macron, Merkel, etc.) devraient sérieusement lever le pied sur la fumette, et observer ce qui se passe dans la rue, et écouter leurs peuples.

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"crise" ouaf ouaf ouaf, ça fait 30ans que ça dure, c'est un échec complet des gouvernants en place.
Des incompétents c'est sûr pour n'avoir trouver aucune solution.
Des cons pour continuer leurs conneries.
Des lâches pour essayer d'expliquer que ceux qui dénoncent le chaos en terme de chômage et de perte de pouvoir d'achat, seraient des fascistes et des populistes.
Oui les PEUPLES en ont marre de ces connards, et que DSK s'occupe de son sexe sur un tapis d’hôtel et nous foutes la paix.
Oui les journalistes sont des fumiers de relayer depuis des décennies les mêmes propos, sans écouter ceux qui vivent un enfer de saleté, de bruits, de crissement nocturnes de pneus avec des voitures volées, stade du collège occupé par des gitans pendant l'été, dont l'entretien et la réfection incombe aux contribuables de la municipalité, qui seraient soit-disant un atout de diversité pour la France.
Moi je dis "DEHORS" direct sans passer par la case tribunal qui ne fait strictement rien et qui nous coutent la peau des fesses.
Toutefois je tempérerai mes propos par l'action des forces de l'ordre qui désormais abattent directement les terroristes sans passer par la case tribunal. (donc un début de progrès)

Suis donc "populiste" ... et pas prêt de changer d'avis.

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Cri de toute façon est BL , c'est juste un attardé .

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Salut Michel,


Je ne connais pas trop la Hongrie mais en Autriche et en Suisse, c'est la démocratie qui prévaut. La décision du peuple prend le dessus et le mot "populisme" que CRI se plait à répéter (à tort car il ne sait pas ce qu'il veut dire) est inexistant.

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Si la crise était l'alpha et l'omega des """populisme""" , pourquoi des pays se portant bien ( Suisse , Hongrie , Autriche ) ont des gvt populistes ?


Cette blague à trop duré , la vérité c'est qu'on en a ras le bol des immigrès et ce que le pays aille bien ou non

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Pour qqun qui n'a pas vu la crise des subprimes arriver...

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Et pourquoi les si "brillants" commentateurs de ce forum ne remonteraient-ils pas dans le temps pour informer des conséquences dudit populisme qu''ils oublient opportunément ?
Strass Khan , brillant en économie , moins en politique au passage
Son analyse demeure juste quant à la motivation des inégalités qui renforcent un populisme latent , attitude complaisante des solutions de facilité qui immanquablement se retournent contre ceux qui l'adoubent

Message complété le 09/09/2018 10:21:57 par son auteur.

Strauss Khan

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Encore un personnage qui utilise le mot "populisme" à tort et à travers.
Pourquoi la crise de 2008 serait elle la cause du mécontentement des Français ?
Pourquoi un si brillant politicien pour certains (pas pour moi) ne remonterait il pas dans le temps pour se rendre compte que le malaise français actuel n'est que le résultat calamiteux des années Giscard/Mitterrand dont il fut l'un des rouages ?

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L'ex-directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn (2007-2011), estime que la montée du populisme est un "produit direct de la crise", dont la gestion a favorisé les inégalités, contribuant notamment à l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.

L'ex-patron du Fonds, dont la carrière s'est brutalement interrompue au printemps 2011 lors du scandale du Sofitel, juge également que le monde est aujourd'hui "moins bien préparé" pour affronter une crise du même type, dans un entretien accordé à l'AFP à l'occasion du dixième anniversaire de la faillite de Lehman Brothers.

Q: Quand avez-vous pris conscience qu'une crise mondiale se tramait ?

R: A mon arrivée au FMI le 1er novembre 2007, il apparaît assez rapidement que les choses ne vont pas bien. Si bien qu'en janvier 2008, à Davos, je fais une déclaration qui a fait un peu de bruit, demandant une relance mondiale que je chiffre à l'époque à 2% du PIB de chaque pays. En avril 2008, lors des réunions de printemps du FMI, nous lâchons le chiffre de 1.000 milliards de besoins des banques en recapitalisation.

- Une "grave erreur"

Q: L'administration Bush ne se rend compte du danger que lors de la faillite de Lehman Brothers ?

R: Non, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle le secrétaire au Trésor Henry Paulson décide de ne pas sauver Lehman afin d'en faire un exemple au nom du hasard moral. Lui, comme les autres, a sous-estimé considérablement les conséquences. Laisser couler Lehman a été une grave erreur. D'autant que la semaine suivante, ils ont été contraints de sauver l'assureur AIG qui était bien plus gros.

Q: Dix ans plus tard, sommes-nous mieux armés pour faire face à une crise d'une même magnitude ?

R: Non. Nous avons fait quelques progrès, notamment dans les ratios de capitalisation des banques. Mais c'est très insuffisant. Imaginez que demain la Deutsche Bank ait des difficultés, ce n'est pas les 8% de capital dont elle dispose qui vont résoudre le problème. En vérité, on est moins bien préparé. La régulation est insuffisante.

Q: Pourquoi ?

R: A partir de 2012-2013, on abandonne finalement le thème de la nécessité d'une économie régulée, par exemple sur la taille des banques (le "too big to fail" - "trop grosse pour faire faillite", ndlr) ou sur les agences de notation. On est totalement revenu en arrière, d'où mon pessimisme sur notre préparation. On est dans une sorte d'impensé de la globalisation et cela ne donne pas de bons résultats.

Q: La coordination internationale existe-t-elle encore ?

R: La coordination a très largement disparu. Plus personne ne joue ce rôle, ni le FMI, ni l'UE et la politique du président des Etats-Unis n'aide pas. Par conséquent, la mécanique qui avait été mise en place au G20, extrêmement salutaire car elle associait les pays émergents, a volé en éclats. Il y a dix ans les Etats avaient accepté de laisser ce rôle au FMI. Je ne suis pas sûr qu'il puisse le jouer aujourd'hui, mais l'avenir le dira.

- "Servir les plus riches"

Q: Pensez-vous que l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche est une conséquence de la crise ?

R: Pour moi, oui. Je ne dis pas qu'il n'y ait qu'une seule cause à l'arrivée de Trump, mais les situations politiques aujourd'hui ne sont pas sans lien avec la crise que nous avons connue, aussi bien aux Etats-Unis avec Trump qu'en Europe.

Q: Quels sont ces liens?

R: Il y a une conséquence de la crise qui, à mon avis, est complètement sous-estimée: les populismes que l'on voit apparaître partout sont le produit direct de la crise et de la façon dont elle a été traitée à partir de 2011/2012 en privilégiant des solutions qui allaient aboutir à accroître les inégalités. Le QE (rachats nets de dette par les banques centrales, ndlr) a été utile et bienvenu. Mais c'est une politique qui consiste fondamentalement à renflouer le système financier et donc à servir les plus riches de la planète. Quand il y a un incendie, les pompiers interviennent et il y a de l'eau partout. Après il faut éponger, ce que l'on n'a pas fait. Et comme cette eau est tombée dans les poches de certains et pas dans celles de tout le monde, il y a eu une explosion des inégalités.

© 2018 AFP

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