Manon et Léna, militantes antispécistes: pas de "hiérarchie" dans les

Raz le bol des articles L214 et des vegans...

On les laisse vivre en paix. Qu'ils arrêtent de nous emmerder à tous les coins de rue...

Et Raz le bol du surtraitement informatif de cette pratique alimentaire extrémiste...

pourquoi ne parle-t-on pas du cri des carottes quand on les pêle ? Et, oui, il existe une étude récente qui le prouve... Et pleins d'autres qui montre que les végétaux sont aussi des espèces intelligentes...

Et finalement, bouffer des carottes crues est encore pire, puisque la carotte n'est pas morte quand on la mange...

Pitoyable et affligeant...

De plus, je déplore le manque de recul de l'AFP et de médias qui sont incapables de voir le montage évident d'images dans les video L214, tout est monté pour faire hurler les spectateurs idéalement comme un film d'horreur. Encore un pure produit de la télé réalité...

Pour avoir vécu avec des animaux d'élevage dans une ferme et visité un abattoir, des leux de transformation des viandes, ce montage ignoble destiné uniquement à faire réagir est en fait une campagne de communication d'un groupuscule activiste qui n'a pas été reconnu "Loi 1901" et qui fonctionne comme une secte... C'est un endroit encore où l'on entre en religion et ou l'on fait "croisade" contre le belligérant... Ces campagnes sont destinées à recevoir un maximum de fonds de soutient qui permette à cette communauté de vivre toute l'année aux crochets de gens qui travaillent...

On compte actuellement 60 salariés chez L 214...

Le plus pitoyable n'est pas encore de vivre de lobbie pro-végétal?

Un récent article de presse traite enfin du risque d'extinction des races si on devenait tous végétariens, ce que je dénonce depuis 2 ans...

D'autre part, Sachez encore que la disparition des races d'animaux engendreraient des problèmes environnementaux complexes dont ces gens n'ont absolument aucune idée comme la disparition ensuite d'une grande partie de la flore en Europe par exemple, mais aussi de la diminution de l'humus dans le sol...

Sachez encore que les calculs largement publiés pour produire un Kg de viande sont faits et établis sur des amalgames et des raisonnements tronqués biaisés tout comme le raisonnement végan...

On s'étonne encore de la cruauté de pendre un animal pour le tuer : Cela est d'abord fait afin d'obtenir une qualité de viande propre non souillée, et apte à la consommation humaine selon les standarts de qualité et d'HACCP.

La plupart des gens des villes ont des origines agricoles qu'ils ont perdu la plupart de leurs connaissances du milieu du agricole et de l'élévage : pourtant dans les fermes, on savait très bien tout ce que cela était... La façon de tuer un animal et de découper la viande au final n'a guère changé depuis les temps préhistoriques et les débuts de l'élevage domestique...

Et pour que la viande soit ressuyée et vidé de son sang, il est bien nécessaire de prendre les carcasses afin les liquides y subissent une pression de haut en bas pour s'écouler, c'est de la physique...

Les végans s'étonnent-ils du sort des enfants, des femmes du Bangladesh et d'Inde qui fabriquent une partie des vêtements et des t-shirts qu'ils portent ???

Ils veulent du respect pour leurs croyances et leurs considération : qu'ils commencent par en faire de même avec les autres...

Répondre

Si elles sont reconnues coupables , la sanction est fort simple : travaux forcés de réparation des dégâts causés dans ces établissements , en supportant le coût des matériaux et autres, et paiement d’indemnités pour pertes d’exploitation.
Si elles sont insolvables : travaux forcés (style travaux en carrière, bâtiment, travaux publics,….et non pas classement de petits papiers dans un bureau climatisé)

Répondre

Soupçonnée d'avoir vandalisé une boucherie, un restaurant et une poissonnerie à Lille, Manon -son prénom a été modifié-, antispéciste, sera jugée en décembre pour "dégradation". Avec Léna, elle milite pour que des "droits fondamentaux" soient accordés aux animaux.

Les deux jeunes activistes sont devenues vegans à "l'été 2016" après avoir visionné des vidéos de maltraitance animale sur les réseaux sociaux.

"On s'est rendu compte qu'il y avait des animaux oppressés, exploités, qui subissaient des grandes souffrances. On n'avait plus envie de participer à ce massacre", explique Léna, 20 ans, attablée dans un café d'un quartier populaire de Lille.

Elles changent alors leur façon de consommer, cessent de manger des "animaux morts", des "produits d'origine animale" mais aussi "d'aller au cirque", au "zoo" ou "d'acheter du cuir". "Antispécistes", elles s'opposent à toute hiérarchie "entre l'être humain et les autres animaux". "L'antispécisme est une lutte" tandis qu'être vegan est seulement "un mode de consommation", résume Manon, 21 ans.

Les deux militantes font partie de l'association "269 Libération animale", qui se définit comme une "organisation" luttant "contre le spécisme en pratiquant l'action directe offensive contre les institutions de domination".

Elles ont arrêté leurs études après le lycée et affirment se consacrer désormais exclusivement à cette lutte. Un combat "difficile": face à "l'industrie spéciste richissime", "surpuissante", "ce n'est pas en militant seulement le week-end qu'on fera avancer les choses", dit Léna.

Elle poursuit: "depuis 30 ans, des personnes tractent dans la rue pour sensibiliser au véganisme et la situation des animaux n'a pas changé... Nous ne sommes pas contre la pédagogie mais alors, il faut expliquer ce que subissent les animaux et non pas dire +par quoi remplacer le fromage et les oeufs ?+".

"On ne changera pas le monde en achetant des burgers vegans !", ironise Manon.

- "Injustice" -

Les deux jeunes femmes multiplient les "actions directes": blocage d'abattoirs, libération d'animaux, occupation de sièges sociaux "spécistes"... "Le but n'est plus de sensibiliser mais d'engager un rapport de force" avec les autorités, explique Manon.

L'une de leur dernières actions: le 5 juillet, avec des dizaines d'activistes, elles ont bloqué un abattoir de cochons à Tielt en Belgique. Elles y ont "libéré" "Charlotte", une truie, qui vit désormais dans un "sanctuaire privé", et se sont enchaînées pendant plusieurs heures dans le "couloir de la mort", raconte Manon. animal freedom

Cette dernière, placée sous contrôle judiciaire, sera jugée le 14 décembre pour "dégradations volontaires en réunion". Elle est soupçonnée d’avoir dégradé trois commerces alimentaires du centre-ville de Lille. Des actions de nuit, à visage caché, avec lesquelles elle assure n'avoir "rien à voir".

Elle a été interpellée chez sa mère: "ils ont perquisitionné l'appartement, j'ai été placée 48 heures en garde à vue", raconte-t-elle, dénonçant des moyens "disproportionnés".

"Les chasseurs, les bouchers, les poissonniers font partie de la chaîne spéciste. Alors, s'ils sont touchés, ce n'est pas un problème pour nous, ils ont le choix de changer de métier", dit Léna, qui affirme toutefois ne pas participer à ce type d'actions.

"S'attaquer aux lobbies, c'est mieux et c'est notre but, mais c'est plus complexe. Les dégradations sur ces commerces ont permis d'attirer l'attention des médias et de l'Etat", ajoute-t-elle.

Les boucheries de la ville sont désormais protégées par des vigiles. Léna lève les yeux au ciel : "Ce sont des oppresseurs qui vivent de la vente d'animaux morts et ils essaient de renverser les rôles en se faisant passer pour victimes !"

"A force de se radicaliser dans la lutte", les deux amies ne comptent plus, parmi leurs proches, que peu de "spécistes". "C'est comme si on discutait avec des personnes sexistes, racistes ou homophobes, il n'y a pas de hiérarchisation des oppressions", lance Léna.

Et d'affirmer : "être antispéciste n'est pas un choix de vie, il y a une injustice et des victimes derrière".

© 2018 AFP

Répondre