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Carlos Ghosn, une étoile soudain tombée au Pays du Soleil levant

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sardinos sardinos
20/11/2018 19:54:44
1

BRAVO POUR CE POST

  
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Ver5gétorix Ver5gétorix
20/11/2018 15:51:52
1
Comme on l'a dit à Louis XVI "Non Sire c'est une révolution". Eh bien chez les Japonais ça n'est pas une révolution industrielle, c'est une révolution à la tête de Nissan. Le discours du DG de Nissan, Saikawa a semblé trés négatif avec une appréciation péjorative sur C. Ghosn comme si son cas avait déjà été jugé et que ce soit le ministre de la justice ou le procureur général qui parle aprés le procés. Un éclairage intéressant est donné par le professeur de l'université de Tokyo qui a donné son interprétation: le nouveau DG est opposé à resserrer encore la coopération Renault Nissan et celui-ci estimerait que les Français volent des technologies inventées par le personnel de Nissan. Donc il est facile de comprendre que les enjeux sont industriels et nationaux et que la nouvelle direction jette le Président du Conseil avec toutes les réalisations à venir de la coopération et de la recherche combinée. D'ailleurs ce DG déclare que C. Ghosn est "le roi de la combine"; on peut comprendre que ce n'est pas une personne que vomit ce DG mais toute la recherche combinée entre deux marques devenues incontournables. N'oublions pas que C. Ghosn a multiplié par 4 l'action de Renault, et peut-être par 5 l'action de Nissan. Quant aux accusations de malversations pour des sommes de l'ordre de 100 000 € ou 200 000 € elles semblent tirées par les cheveux pour un Président de sociétés s'attachant les conseils d'experts et tout particulièrement des meilleurs avocats fiscalistes français et japonais. On comprend les nécessités pour une alliance de sociétés de deux pays où les lois fiscales peuvent être trés différentes. Honte aux chroniqueurs qui n'investiguent pas, la méconnaissance du japonais n'est pas une excuse. De toute façon l'enquête adressée à la justice japonaise est un document commandité par le DG, ce qui jette une ombre sur les analyses et les conclusions.
  
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robespaul robespaul
20/11/2018 14:17:47
0
" la roche tarpéienne est toujours très près du capitole ... "
  
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robespaul robespaul
20/11/2018 14:17:47
0

Des personnes marchent devant une photo de Carlos Ghosn, le PDG de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors, à Tokyo le 20 novembre 2018 (AFP/Toshifumi KITAMURA)

Venu d'ailleurs, Carlos Ghosn avait secoué le monde des affaires japonais jusqu'à devenir une star populaire incontestée au Japon, un personnage de manga, mais sa chute brutale sous les huées sonne pour beaucoup comme le rejet d'un outsider.

Accusé de malversations financières, celui qui est à 64 ans PDG de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors, dont il a fait le numéro un mondial de l'automobile, est en passe d'être chassé du poste de président du conseil des deux groupes japonais qu'il a sortis du marasme.

Mais surtout, du jour au lendemain, tout ce qui l'a fait aduler, traiter comme une sorte de génie du management, semble jeté aux orties.

"Un dirigeant dynamique, une chute soudaine", "le choc d'une trahison", "un leadership fort, des pouvoirs surnaturels assombris", titrait mardi la presse japonaise.

M. Ghosn dénotait par rapport aux pratiques consensuelles de la plupart des patrons japonais. "Ce qu'il a fait est sans précédent dans l'histoire des entreprises au Japon", commente Kosuke Sato, économiste au Japan Research Institute.


Le PDG de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors Carlos Ghosn, lors d'une séance photo au siège de Renault à Boulogne-Billancourt, le 12 septembre 2018 (AFP/Archives/JOEL SAGET)

"Quand on a le profil de Ghosn et qu’on a fait ce qu'il a fait, on a par définition beaucoup plus d'ennemis", note Robert Dujarric, directeur des études asiatiques à l'Université Temple à Tokyo.

- Du one-man-show à la détention -

Dans les années 1990, un des fleurons de l'industrie automobile japonaise, Nissan, est au plus mal. En 1999, un Polytechnicien français né au Brésil et d'origine libanaise, arrive à Tokyo pour redresser la société.

L'étranger, devenu PDG deux ans plus tard, brusque les habitudes, choque en licenciant massivement, sort la politique des achats de l'ornière de la fidélité indéfectible aux mêmes fournisseurs et introduit plus de marketing.


Portrait de Carlos Ghosn, dont Nissan va proposer le départ après une affaire de dissimulation de revenus au fisc japonais et de malversations présumées (AFP/)

Dès le début des années 2000, les résultats atteignent des records. Ghosn est dans tous les journaux et sur toutes les chaînes de télévision, ses lancements de nouveaux modèles sont de véritables one-man-show orchestrés dans d'immenses amphithéâtres, les piles de livres sur sa personne bordent les allées des grandes librairies.

Près de vingt ans plus tard, un soir pluvieux de novembre, cueilli à l'arrivée de son jet privé à Tokyo, il est derrière les barreaux pour dissimulation d'une grande partie de ses revenus.

Pendant ce temps, celui qu'il a choisi l'an dernier comme successeur au poste de président exécutif de Nissan, Hiroto Saikawa, après un très bref rappel de ce qu'il a su accomplir, prononce devant une salle bondée de journalistes des mots très durs, exposant des heures durant son "côté obscur", un pouvoir trop concentré selon lui pendant des années entre ses mains.

- Flamboyance contre discrétion -

De plus M. Saikawa se refuse à céder à la tradition de la profonde courbette de contrition vis-à-vis des clients, des actionnaires, du public, par laquelle il aurait partagé un peu la responsabilité de l’opprobre jetée sur Nissan. Il annonce que le constructeur prévoit de proposer de démettre M. Ghosn de son poste de président du conseil d'administration. Quelques heures plus tard, Mitsubishi Motors emboîte le pas à son compatriote.

"Le monde japonais de l'entreprise a l'habitude des scandales ces dernières années (...) mais je n'ai jamais vu une chute aussi vertigineuse", a commenté sur son compte Twitter David Fickling, chroniqueur chez Bloomberg.


Le président français Emmanuel Macron avec le PDG de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors, Carlos Ghosn, lors d'une visite d'une usine Renault, à Maubeuge, dans le nord de la France, le 8 novembre 2018 (AFP/Archives/ludovic MARIN)

Certains comparent le cas de M. Ghosn a celui de scandales de dissimulation de défauts ayant entraîné des décès comme chez le fabricants d'air bags Takata dont les patrons n'ont pas fini en prison. Ou bien avec celui d'un haut responsable britannique qui, tout juste embauché chez Olympus avait débusqué des cas de fraude et s'était alors fait rapidement licencier tandis que les cadres impliqués échappaient à la prison.

Le cas de Carlos Ghosn diffère par le fait qu'il concerne des accusations d'enrichissement personnel.

Déjà, il "était beaucoup mieux payé que n’importe quel PDG japonais", note M. Dujarric, pour qui il a fait "des envieux". "Il y avait chez Ghosn un style de vie de PDG. Les grands patrons japonais sont assez discrets".

© 2018 AFP

  
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