Miné par la baisse des paris hippiques, le PMU joue sa relance

Mon ex beau père s'y connaissait, ancien vendeur de chevaux, il donnait de bonntuyaux aux autres, ...au dernier moment il modifiant son jeu et gagnait au final assez peu !

jipes

« « Ce qui a fait baisser les paris hippiques, c'est la multiplicité des jeux » »

Tout çà fait d’accord avec toi. Je ne suis pas du tout joueur, (en rien du tout) , et donc peut-être mal placé pour donner un avis.
Mais mon impression est que le PMU (gagnant à tous les coups, comme les casinos), a multiplié les formules de jeux à l’infini, espérant que les joueurs vont balancer leurs billets dans toutes les cases, et donc, multiplier leurs gains. (encore une appréciation d’énarque dissocié de la réalité de la vie du peuple?). Sans prendre conscience que le porte-monnaie du citoyen espérant des gains faciles n’est pas en caoutchouc. (Je ne citerai pas de marque)
Je me demande si le PMU n’est pas plus accroc au gain que les joueurs. (Finalement, je crois que si.)
Comme disait Chirac : trop d’impôt tue l’impôt (ce qui ne l’a jamais empêché d’en prélever)
on peut dire : trop de jeux tuent le jeu.

angeloysse

« « c'est pas des moteurs électriques dans les pattes se sont des farfalles » »

Pour les chevaux qui sont en fin de peloton , oui, sûrement.
Mais pour ceux qui gagnent, sans qu’on les attendent, tu ne m’enlèveras pas de l’idée qu’on leur a greffé des moteurs électriques dans les papattes.

Sans parler des piquouses de viagra, et/ou de tirage sur les rênes .

Monsignor...... Il est l'or....

Message complété le 09/01/2019 23:26:45 par son auteur.

"Je ne suis pas du tout joueur, (en rien du tout) ,"

Autrefois, oui. A la petite bête qui monte qui monte ….mais maintenant….avec l’âge…..

Et bien moi aussi j'y ai un peu joué et j'arrivais un peu à "gagné" mais pas avec des stratégies çà ne fonctionne pas, souvent les favoris sont "invités" à ne pas être dans les 3, enfin bref je m, était vite aperçu que c'est plus facile ici en bourse avec quelques méthodes simples et bien sûr selon ses moyens on s'en sort à coup sûr. A noter aussi ces sacrés louseurs de presse hippique tel week-end où Pariturf et ici investir ou le revenu, on perd à coup sûr avec leurs "tuyaux" souvent percé, seuls quelques conseils d'initiés et une bonne intuition sont à mon avis de bonnes armes. Amen.

Ganglois,

Bien sûre qu'il y a des courses truquées mais c'est à la marge.

Il y a énormément de stratégie dans les courses alors beaucoup de joueur pensent que c'est truquée mais c'est bien plus complexe que ça en réalité il y a vraiment plein de facteur qui rentre en jeu.

Cordialement

glanglois en effet si tu joues comme un âne tu en déduiras toujours que c'est truqué !!!

moicmoi c'est pas des moteurs électriques dans les pattes se sont des farfalles !!! hihi !!!!!!!

Je joue au PMU.

Ce qui a fait baisser les paris hippiques, c'est la multiplicité des jeux dont certains sont nuls et ont été créés par des non-joueurs. De plus de faire miroiter des cagnottes font obligatoirement baisser l'ensemble des gains (car il faut bien alimenter ces cagnottes).

Enfin, on revient à des jeux plus simples mais il y en a encore de nombreux à éliminer.

Encore un effet de la baisse du pouvoir d'achat probablement. À force de nier l'évidence !

Message complété le 10/01/2019 08:49:23 par son auteur.

Effectivement dans leur folie chimérique nos énarques ont encore pense que le lambda moyen allait multiplier ses mises sur un nombre croissant de jeux.
Au fait c'est quel gvt qui disait que tous ces jeux étaient immoraux ?

Ben oui. Il paraîtrait même (au conditionnel) qu’ils ont trouvé des moteurs électriques dans les pattes de certains chevaux.
Et pour la séance pipi éprouvette, je vous dis pas. Pire que le Tour de France cycliste.

Le PMU déroule la première phase de son plan de relance avec une nouvelle formule du Quinté+, censé reconquérir les turfistes (AFP/Archives/JEAN-PHILIPPE KSIAZEK)

Face à l'érosion des paris hippiques, le PMU déroule jeudi la première phase de son plan de relance avec une nouvelle formule du Quinté+, son produit phare, censé reconquérir les turfistes et redonner du souffle à toute la filière cheval.

"En relançant le Quinté+ et en simplifiant la gamme, nous nous adressons à nos clients fidèles et leur offrons ce qu'ils attendent: le plaisir du jeu et des gains revalorisés", mettait en avant fin décembre Cyril Linette, directeur général depuis moins d'un an d'un Pari mutuel urbain en perte de vitesse.

Avant même de conquérir de nouveaux joueurs, le PMU veut fortifier sa base de turfistes réguliers: le nouveau Quinté+ lancé jeudi à l'occasion du Prix de la Côte d'azur à Cagnes-sur-Mer, promet des gains doublés pour une mise de 2 euros - soit 56.000 euros pour une course dans l'ordre, et 680 euros dans le désordre.

Et pour encore mieux récompenser ce cœur de cible, l'opérateur de paris hippiques a également "enlevé la part de hasard" du Quinté+, en supprimant le "Numéro plus" attribué de manière aléatoire, et en abandonnant un bonus qui permettait de toucher un gain sans avoir trouvé le cheval gagnant.

Il est en effet urgent d'enrayer la chute des paris: après un léger rebond en 2017, les enjeux sont de nouveau attendus en baisse cette année. Et au total, entre 2010 (année de légalisation des paris en ligne en France) et 2017, les montants engagés sur les paris hippiques sont passés de 8,3 à 6,9 milliards d'euros.

Le PMU, qui dispose de 13.000 points de vente, reverse ses bénéfices en intégralité aux sociétés organisatrices de courses qui le composent et lui valent son statut de Groupement d'intérêt économique (GIE).

La refonte du Quinté+ "donne le départ du plan de reconquête du PMU. L'année qui s'ouvre sera déterminante non seulement pour le PMU, mais aussi pour l'ensemble de la filière", résumait en décembre Cyril Linette en présentant le nouveau jeu.

- Grand Prix d'Amérique amputé -

Hippodromes, éleveurs, entraîneurs, jockeys ou propriétaires de chevaux... la filière équine dépend quasi-intégralement des courses pour son financement, et pâtit donc directement du repli des paris.

Fin novembre, France Galop, une des deux "sociétés-mères" composant le PMU et qui organise dans l'Hexagone des courses de plat et d'obstacles, a ainsi annoncé qu'en raison de ses difficultés financières, elle arrêterait fin 2019 les activités de courses à l'hippodrome de Maisons-Laffitte (Yvelines), l'un des six qu'elle gère.

De son côté, la société jumelle Le Trot - qui détient le monopole pour l'organisation des courses de trot - va aussi se serrer la ceinture en 2019. Son budget bouclé en décembre prévoit notamment une baisse de 26 millions d'euros des "allocations", soit les sommes distribuées aux éleveurs et propriétaires des chevaux se plaçant aux premières places d'une course.

A titre d'exemple, les primes du célèbre Grand Prix d'Amérique - qui se disputera le 27 janvier et reste la course de trot la mieux dotée - passeront de 1 million d'euros à 900.000 euros.

© 2019 AFP