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L'affaire Ghosn refroidit les entrepreneurs étrangers au Japon

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sergiobress sergiobress
10/01/2019 17:04:25
1

Ne passez pas trop de pommade sur Mr Ghosn, ce n'est pas un saint.

S'il est en prison au Japon, c'est qu'il y a une raison (magouille ? ), la justice japonaise n'est pas la justice française qui elle est plutôt du genre laxiste.

Quand on se permet de s'exiler pour éviter toutes les taxes françaises, déjà le type n'est pas clair et devrait être puni d'une méchante amende.

Et dire que des patrons comme lui (enfin de ce qu'il en reste) il y en a des centaines qui font la même chose et personne ne dit rien ; après on se demande ou passe le fric, cherchez l'erreur.

Pendant ce temps là en France il y a des personnes qui n'ont même pas 800 € pour vivre décemment, pauvre France.

La suite aux prochains épisodes.


  
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Ver5gétorix Ver5gétorix
10/01/2019 16:52:23
0
Non l'énarchie française était peut-être contente, peut-être aussi jalouse et frustrée car le grand vainqueur, jusqu'à il y a peu, était Polytechnicien. En revanche chez l'acheteur ordinaire d'une voiture ordinaire, une Nissan par exemple, ce n'est pas parce-que le super Président de l'Alliance et Président de Nissan était français et Polytechnicien que cet acheteur ordinaire achetait Nissan. Les gens avait plutôt été attirés par des images,comme celle des véhicules gagnant ou se classant bien au Paris-Dakar, ou quelquefois une image de sagesse et des promesses pour un entretien peu couteux ou trés qualiteux comme certains trés bons vendeurs savent le faire valoir pour n'importe-quelle marque quand ils sentent que c'est le souci du client. En tout cas le splendide isolement (vu par la presse) de la Justice Japonaise qui se concentre sur ce qu'elle sait faire, comme toute justice dans la plupart des pays, envoie un signal clair au reste du monde, le jugement sera japonais sans aucune interférence extérieure. Mais le problème est déjà dans cette pureté sans tache, comment enquêteront-ils, comment analyseront-ils les faits reprochés qui se sont passés à l'étranger pour la plus grande réussite de Nissan à l'étranger. Nous verrons bien comment TRP défend ou fait assister son concitoyen, comment les importateurs Nissan parient sur l'avenir selon les pays, comment les sous-traitants vont se comporter. Je crois même que plus que les clients, ce seront les fournisseurs de pièces ou de systèmes qui vont changer leur fusil d'épaule ou continuer la même coopération si elle continue à être profitable. Si elle décroche, ils seront les vrais accélérateurs de la plongée.

  
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Dubaisan Dubaisan
10/01/2019 15:26:50
1

Je pense que tu n'as pas tout saisi, Whatelse et ton cas ne peut être représentatif de la généralité..

Ce qui va arriver, cela va être soit une re-négociation de l'Alliance dans laquelle Renault aura soit à passer sous giron japonais (et là les choses ne seront plus du tout les mêmes pour les employés), soit beaucoup à perdre car l'Alliance s'arrêtera là et Renault se retrouvera seule, sans partenaires, sans fric, sans produits innovants, sans innovations de rupture, et sans position compétitive par rapport à ses concurrents. Dépôt de bilan assuré dans les 5 ans sauf méga-restructuration style sidérurgie des années 70/80 ou...renationalisation. Merci on a déjà donné!

Moi j'ai déjà liquidé ma ligne Renault. Sans Ghosn, ce sont des perdants, comme d'hab.

Quant à ce qui se passe actuellement dans le monde: arrestation de la patronne de Huawei au Canada, de canadiens en Chine, de Ghosn au Japon..., et il y en aura d'autres ailleurs, le fait que des Etats s'attaquent à des personnes privées hautement symboliques ou représentatives, cela est l'œuvre des nationalismes ambiants; Cela marque un niveau de méfiance réciproque entre Etats qui peut devenir explosif à tous moments et tous points de vue. Ce sont à mon sens des marques d'une dégradation des relations internationales qui devient franchement très inquiétante.


  
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eichenlaub eichenlaub
10/01/2019 15:24:03
1

Je suis d'accord avec coco85 !
Ceux qui rient de la situation dans laquelle se trouve Monsieur Ghosn sont des cons !
Sur le plan du droit, à peu près tous les principes fondamentaux sont bafoués !
Sur le plan économique, l'alliance Renault-Nissan (on a toujours mis Renault en premier !) risque d'éclater et l'ensemble Renault-Nissan-Mitsubishi risque de perdre sa place de premier groupe mondial.
Faire la distinction entre l'intérêt général et l'intérêt (ou le profit) particulier c'est ce qui est important en l'occurrence ! Les quelques millions d'euros reprochés à Monsieur Ghosn ne sont rien du tout à côté du sauvetage de Nissan et peut-être de Renault aussi par la même occasion et surtout la même personne !


  
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Coco85 Coco85
10/01/2019 15:00:55
3

Merci whatelse d’avoir mis en évidence ma « connerie » qui, d’après toi, atteint des sommets. Voilà, au moins, quelque chose de positif.

En fait, ce que je disais n’est pas ‘POUR’ le grand patron mais ‘CONTRE’ l’esprit général de la justice Japonaise où tout est fait dans le sens « présomption de culpabilité ».

Je trouve lamentable d’emprisonner quelqu’un pendant deux mois sur des soupçons, sans que celui-ci ne puisse se défendre avec l’aide de ses avocats qui n’ont même pas accès au dossier.

Achètes la voiture que tu voudras, moi aussi je m’en tape, mais saches que tout le monde n’est pas d’accord avec ton point de vue. J’en connais même qui sont d’accord avec moi !


  
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whatelse whatelse
10/01/2019 13:54:43
0

baisse des ventes de voitures nippones suite à l'affaire Ghosn, si la connerie ne tue pas, là on atteint des sommets. Si, demain je dois changer de voiture, c'est pas l'affaire Ghosn qui va me faire changer d'avis, à la limite, je m'en tape et dans un petit coin de ma tête, je me dis qu'il n'y a pas de fumée sans feu. Non mais franchement, qui se fout de ce qui arrive à l'ami Carlos ? Les ouvriers de chez Renault ? Eux sont hyper contents, un enfoiré de moins dans leur boite. Les japonais, idem, cela va permettre à Nissan de retrouver des couleurs dans la hiérarchie Renault / Nissan, alors qui va pleurer ? Personne, à part le gouvernement français qui était super heureux de la suprématie Française, mais qui ne sera plus d'actualité dans quelques jours.

  
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Coco85 Coco85
10/01/2019 12:51:58
1

Cette affaire risque bien d’avoir de multiples conséquences.

Outre le fait que les dirigeants étrangers au Japon vont de plus en plus hésiter à investir dans ce pays, comme c’est bien décrit dans le texte de l’AFP, il se pourrait qu’il y ait une dégradation des relations politiques diplomatiques entre le Japon et les pays étrangers.

On pourrait également constater une baisse importante des ventes de voitures nipponnes en Europe. Cela ne m’étonnerait pas.

A mon avis, l’industrie automobile japonaise est mal barrée.


  
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chris-brse chris-brse
10/01/2019 11:38:15
0
Cela concerne peut-être plutôt les "entrepreneurs" peu scrupuleux ?
  
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cigale11210 cigale11210
10/01/2019 11:26:23
0
En France tu gagnes de l argent t est suspect,!,,,',

Au Japon tu gagnes de l argent. En tôle. ,!,,,,,,,,,

En Suisse tu gagnes de l argent t est reçu à bras ouvert et en plus tu as droit au champagne. ,,,,,,,,,


Pas belle la vie,,,,,,,,,,,,,,,,
  
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cigale11210 cigale11210
10/01/2019 11:26:23
0

La télévision japonaise diffuse des informations sur Carlos Ghosn sur un écran géant, le 8 janvier 2019 à Tokyo (AFP/Behrouz MEHRI)

Carlos Ghosn était un des rares exemples de réussite d'un dirigeant étranger au Japon. La chute soudaine de cette star fait trembler les patrons, inquiets de se retrouver pris au piège de règles nippones qu'ils ne maîtrisent pas.

Dans les milieux d'affaires, le cas Ghosn occupe toutes les conversations depuis son arrestation le 19 novembre à Tokyo, à l'arrivée de son jet privé.

Au Japon, on se plaît à insister sur la singularité de l'affaire, le côté atypique du magnat de l'automobile. "C'est un problème spécifique", souligne ainsi Seiji Nakata, président de l'établissement financier Daiwa Securities. "Je suis en contact avec des patrons étrangers et ils n'ont exprimé aucun pessimisme sur le sujet".

Mais d'autres sources interrogées par l'AFP, sous couvert d'anonymat, livrent une autre version.

"Au sein du microcosme des hauts diplômés français, cela a fait un peu l'effet d'une onde de choc", confie un dirigeant d'entreprise installé au Japon. "Carlos Ghosn était une icône, symbole du succès à la française, et cela a douché pas mal de projets chez les jeunes en formation, en tout cas pour ce qui est de la partie entrepreneuriale et managériale".

- "Deux poids, deux mesures" -

Coupable ou pas, c'est d'abord le traitement judiciaire de l'ex-homme fort de Nissan, et toujours PDG de Renault, qui choque. Toujours en prison, il a passé plus de 50 jours en garde à vue, quand d'autres patrons n'ont pas même été interpellés, comme dans l'affaire des malversations comptables de Toshiba.

"Cela donne l'impression de deux poids-deux mesures, et qu'il subit ce traitement parce qu'il est étranger", lance le responsable contacté.


Les étapes de l'arrestation et accusations contre Carlos Ghosn (AFP/Gal ROMA)

Il est arrivé que des patrons japonais soient arrêtés et longtemps détenus, mais sans autant de tapage.

"Voir une telle procédure, en outre orchestrée médiatiquement, crée une impression angoissante chez les patrons", abonde un représentant de la communauté française au Japon.

Ce n'est "pas juste le problème de M. Ghosn, c'est une affaire importante qui affecte le Japon en tant que nation et société", commente l'avocat de renom Nobuo Gohara, habitué à traiter ce genre de dossiers.

Il y a, à son avis, le pouvoir des procureurs qui pose question, mais aussi l'attitude de Nissan qui a mené l'enquête en interne avant de transmettre directement les charges à la justice au lieu d'affronter M. Ghosn.

"Si vous êtes un dirigeant à hauts revenus, j'imagine qu'en voyant cela, vous avez peur de venir travailler au Japon", poursuit-il.

Beaucoup craignent désormais d'être les victimes d'une législation japonaise très difficile à appréhender. "On est dans une certaine insécurité juridique qui laisse beaucoup de latitude aux autorités", explique le patron cité plus haut.

- Attirer les talents -

Déjà des mesures sont prises pour tenter de parer à tout problème. "Nous avons une réunion prévue la semaine prochaine pour chercher à renforcer la gouvernance. C'était quelque chose déjà en réflexion, mais le contexte nous conforte" dans l'idée que c'est nécessaire, dit-il.

Les entreprises ne fuient pas pour autant le Japon, selon Martin Schulz, économiste de l'institut de recherche Fujitsu.

"Elles ne vont pas abandonner leurs projets d'investissements, au moment où le pays fait des réformes et noue des traités de libre-échange pour s'ouvrir davantage", estime-t-il.

En revanche, les professionnels hautement qualifiés s'interrogent. "L'environnement règlementaire japonais, en particulier en matière fiscale, était déjà un vrai casse-tête. Maintenant, le cas de M. Ghosn donne un coup de projecteur sur l'opacité du système judiciaire. Cela va certainement avoir un effet négatif sur la capacité des compagnies de l'archipel à attirer les talents au Japon", juge l'analyste.

A l'inverse, elles pourraient elles-mêmes ne plus chercher à les attirer pour éviter la mésaventure de Nissan, certes sauvée au tournant des années 2000 par Carlos Ghosn, mais désormais dans la tourmente du fait de la prétendue "cupidité" de ce dernier.

Avant même cette affaire, les sociétés nippones rechignaient déjà à recruter en dehors du sérail, invoquant l'aspect unique de la culture nippone.

Ce peu de diversité "affecte leur compétitivité mondiale, alors même qu'elles doivent mettre les bouchées doubles pour réduire leur dépendance vis-à-vis d'un marché national qui se réduit", déplorait dans une récente tribune au quotidien économique Nikkei George Olcott, professeur invité à l'université Keio de Tokyo, qui a siégé au conseil d'administration de nombreuses sociétés nippones.

© 2019 AFP

  
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