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Nissan dénonce le flou du Brexit, Theresa May reste "déterminée" à l'e

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Ver5gétorix Ver5gétorix
04/02/2019 11:57:11
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Pas de problème, Nissan est déboussolée ces temps derniers, elle peut produire au Japon, qu'elle le fasse c'est la meilleure solution pour les techniciens et les ouvriers japonais. Aprés si la marque Nissan a de la peine à retrouver ses marques et sa clientèle en Europe et hors de l'Europe, il faudra peut-être qu'ils s'interrogent sur les choix technologiques qu'ils vont faire, peut-être que ce sera moins ouvert qu'avant du temps de l'Alliance flamboyante, peut-être que ce sera au goût des Japonais, mais rien que des Japonais. Comme le Japon est un grand pays il peut se satisfaire d'avoir des entreprises qui ne travaillent qu'avec le Japon, pour le Japon.
  
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lfdp lfdp
04/02/2019 09:05:10
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Nissan est surtout en affaire de direction ou d'alliance, ce qui devrait rétrécir l'outil industriel.

AMF-aucune position liée
  
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lfdp lfdp
04/02/2019 09:05:10
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La Première ministre britannique Theresa May s'adresse aux médias devant le 10, Downing Street, le 16 janvier 2019 (AFP/Archives/Oli SCARFF)

La Première ministre britannique Theresa May a réaffirmé dimanche sa détermination à exécuter le Brexit dans les temps, avec un accord de divorce révisé, tandis que "l'incertitude persistante" a contribué à la décision du géant automobile Nissan de renoncer à un investissement en Angleterre.

Le constructeur japonais a abandonné son projet de produire l'un de ses modèles, le crossover X-Trail, dans son usine de Sunderland (nord-est de l'Angleterre), sa principale implantation européenne. Il sera produit à Kyushu, au Japon.

"Nous avons pris cette décision pour des raisons économiques, mais l'incertitude persistante autour des futures relations du Royaume-Uni avec l'UE n'aide pas des entreprises comme la nôtre à planifier l'avenir", a justifié Gianluca de Ficchy, le président de Nissan Europe.

L'usine de Nissan à Sunderland - qui a voté à 61% en faveur du Brexit en 2016 - emploie environ 7.000 personnes et sort 500.000 véhicules par an, dont 55% sont exportés vers l'UE, sans droits de douane, ce qui pourrait changer si le Royaume-Uni rompt avec les 27 sans accord.

"Les conservateurs ont bâclé les négociations (avec Bruxelles) et la menace d'un +no deal+ engendre de l'incertitude et nuit à l'économie britannique", a déploré le chef de l'opposition travailliste, Jeremy Corbyn, sur Twitter.

Censé quitter l'UE le 29 mars, le Royaume-Uni est dans le flou total quant à la forme que prendra le Brexit, les députés britanniques ayant massivement rejeté mi-janvier l'accord de divorce négocié avec Bruxelles par Theresa May.

- "Accord équitable" -

La dirigeante conservatrice tente depuis de rouvrir les négociations avec l'UE sur le texte afin de parvenir à un compromis susceptible de rallier une majorité parlementaire.

"Je suis déterminée à mettre en oeuvre le Brexit, et déterminée à le mettre en oeuvre dans les temps - le 29 mars 2019", a-t-elle écrit dimanche dans le Sunday Telegraph, écartant la possibilité d'un report, comme l'ont suggéré plusieurs responsables politiques.

"Quand je retournerai à Bruxelles, je me battrai pour la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord, je serai armée d'un nouveau mandat, d'idées nouvelles et d'une détermination renouvelée pour convenir d'une solution pragmatique qui mette en oeuvre le Brexit", a-t-elle insisté.

Mme May s'appuie sur un amendement voté mardi au Parlement qui demande des "arrangements alternatifs" au "filet de sécurité" (ou "backstop"), une clause controversée, côté britannique, visant à éviter le retour d'une frontière physique entre l'Irlande du Nord britannique et la République d'Irlande.


L'usine Nissan de Sunderland, en Grande-Bretagne, le 12 novembre 2014 (AFP/Archives/OLI SCARFF)

Mais Bruxelles lui a jusqu'ici opposé un refus catégorique, réitéré dimanche par Berlin. "Si les Britanniques veulent éviter un Brexit désordonné, notre offre est sur la table", a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, à des médias allemands. "Nous avons négocié un accord de Brexit équitable".

- La reine évacuée ? -

Theresa May s'est engagée à faire voter un accord remanié "dès que possible". Dans le cas où elle ne l'obtiendrait pas d'ici au 13 février, les députés voteront le 14 février sur la suite à donner au Brexit.

Mais à moins de deux mois de l'échéance, un échec pourrait entraîner une sortie sans accord, une hypothèse redoutée par les milieux économiques.

Les relations économiques entre Bruxelles et Londres seraient alors régies par les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), bien moins avantageuses que le dispositif actuel, basé sur la libre circulation des biens.

"Nous serions capables de gérer un tel scénario mais il ne serait pas dans notre intérêt de s'engager sur cette voie", a déclaré le ministre du Commerce extérieur, Liam Fox, sur Sky News.

L'annonce de Nissan est la dernière d'une série de mauvaises nouvelles accablant l'économie britannique.

Fin janvier, Airbus a averti de décisions "très douloureuses" en cas de Brexit sans accord, tandis que Sony a décidé de déménager son siège européen hors du pays.

Le britannique Jaguar Land Rover a prévu d'arrêter sa production pour une semaine en avril, et Toyota a également prévenu d'une interruption temporaire de sa production en cas de Brexit dur.

Le Sunday Times évoque lui un projet d'évacuer la reine Elizabeth II de Londres en cas d'émeutes provoquées par un "no deal". Interrogé par l'AFP, le palais de Buckingham n'a pas commenté.

© 2019 AFP

  
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