OK
Accueil > Communauté > Forum Cac 40

Les agricultures urbaines en quête de durabilité et de rentabilité

Cours temps réel: 8 088,24  0,89%



Ver5gétorix Ver5gétorix
22/02/2019 11:42:20
0

Bravo monsieur Christol pour votre direction: le prix des légumes à multiplier par 4. Vous l'avez dit, l'énergie est trop chère et en plus vous voulez mutiplier le prix des légumes par 4. Vous vivez en boboland, il est intenable de poursuivre votre voie, d'autant plus qu'à Paris la mairie loge des immigrants et des réfugiés sans revenus dans le XVI° arrondissement. Comment pourraient-ils se payer des légumes au prix quadruplé.

  
Répondre
Ver5gétorix Ver5gétorix
22/02/2019 11:36:06
0
Et le ruissellement de la pollution dans le voisinage direct de la ville dont la pollution est renforcée par un cloisonnement des voies de circulation larges auparavant. C'est à la mode chez les écolos souvent écoutés pour les plans de circulation, les plans de construction de nouveaux immeubles voulus hauts et denses par le choix des socialistes et des écolos de parti. Les images montrent souvent des jardins potagers à quelques cent mètres de quartiers citadins trés denses, que veut-on nous faire croire ou nous faire manger, des fuits et des légumes déjà contaminés par tous les hydrocarbures et autres produits chimiques non comestibles stockés ainsi dans l'air de la cité.
  
Répondre
Ver5gétorix Ver5gétorix
22/02/2019 11:36:06
0

Des légumes et des herbes aromatiques cultivés dans une ferme urbaine sur le toit d'un immeuble à Paris, en août 2017 (AFP/Archives/Benjamin Cremel)

Des potagers collectifs pour socialiser un quartier délaissé aux fermes verticales connectées, l'agriculture urbaine, qui revêt une myriade de réalités selon les pays et les villes, est en plein développement, mais en quête de durabilité et de rentabilité.

Pratiquée par 800 millions de personnes dans le monde, la "production alimentaire urbaine" doit être encouragée par les politiques publiques, estime l'Agence des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO).

Dans les pays occidentaux, les modèles de production d'alimentation en ville varient, plus ou moins financiarisés.

Yves Christol, un des responsables de la plus grande coopérative agricole française In Vivo, discerne au moins six modèles différents, après un tour du monde uniquement destiné à étudier la question:

-Dans les pays européens du nord, le modèle dominant recrée en intérieur des climats entièrement contrôlés électroniquement, sans pesticide, mais sans sol direct et sans soleil non plus.

- Produire des haricots en Islande... -

"Ce qui permet à l'Islande d'être devenu un gros producteur de haricots verts" dit M. Christol, "grâce au chauffage par l'eau du sous-sol".

- A Singapour, l'agriculture urbaine, très high tech aussi, est "politique", destinée à assurer l'autonomie alimentaire de la ville-Etat, quel qu'en soit le prix.

- Au Japon, elle s'est développée sur le reconditionnement d'anciennes usines électroniques en usines à légumes, mais ce modèle est aussi très cher.

- La Chine, pour sa part a lancé des fermes urbaines sur d'anciens sols pollués par des métaux lourds, qu'il serait trop cher de dépolluer.

- Quant au modèle américain, il est en pleine transition, entre les fermes verticales d'aquaponie (système mêlant culture de plantes et élevage de poissons) à New York ou Chicago, qui peinent à être rentables, et la Californie surchauffée, "qui risque d'être un désert d'ici 15 ou 20 ans".

L'agriculture urbaine ne parviendra pas à nourrir les villes, et ne sera pas rentable "tant que le prix des légumes n'aura pas été multiplié par quatre", pour couvrir les coûts en énergie, assène M. Christol.

- ...ou des fraises en container à Paris -

Pour Guillaume Fourdinier, l'un des deux fondateurs de la startup Agricool à Paris et Dubaï, qui produit des fraises toute l'année dans des containers de marine marchande connectés et équipés de LED, l'agriculture urbaine doit d'abord servir à lutter contre "le désastre écologique du transport".

"Aujourd'hui, avec nos containers nous sommes 120 fois plus productifs au mètre carré qu'en pleine terre" dit-il, "et nous produisons de façon décentralisée au plus près des consommateurs". Mais, il ne donne pas le prix de revient de ses fraises, vendues légèrement moins chères que des fraises bio.

- Le sixième modèle, développé par la ville de Paris, autour du projet "Pariculteur", un modèle volontariste et social, fait bouger les lignes, avec plus de 10 hectares cultivés à Paris, qui devraient passer à 30 hectares en 2020.

Pour Swen Deral, organisateur des 48 heures de l'agriculture urbaine dans plusieurs villes européennes, les urbaculteurs "qui s'en sortent financièrement" sont ceux "qui font autre chose que produire".

"Soit ils recyclent, soit ils créent des services autour de l'agriculture urbaine, des activités pédagogiques, des restaurants, ou autres" dit-il.

Au vu du prix du foncier en ville, "les projets les plus à risque sont ceux qui sont uniquement productifs" ajoute-t-il.

En attendant, les chercheurs font valoir que les initiatives d'agriculture urbaine, outre qu'elles revitalisent et créent du "commun", sont aussi un moyen de lutter contre les effets du réchauffement climatique, en faisant baisser les températures d'un environnement trop minéral, ou en luttant contre les risques d'inondation, et en réinventant l'urbanisme.

Dans un article paru dans la revue MDPI, "jardiner la ville: gérer la durabilité et s'adapter au changement climatique grâce à l'agriculture urbaine", François Mancebo, chercheur à l'université de Reims, estime qu'elle doit être inscrite dans les politiques d'urbanisme, à condition de miser dès le départ sur une élaboration plus participative de ces politiques, impliquant les habitants.

© 2019 AFP

  
Répondre

Forum de discussion Cac 40

201902221142 679257
logiciel chart 365 Suivez les marchés avec des outils de pros !

Chart365 par ABC Bourse, est une application pour suivre les marchés et vos valeurs favorites dans un environnement pensé pour vous.
Ma liste