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Depuis 2008, la Chine a prêté environ 50 milliards de Usd au Vénézuela dont plus de la moité reste encore à rembourser en pétrole et 5 milliards récemment pour des concessions d’exploitation de gaz….qui risquent aussi de s'évaporer….
Les USA en faisant pression sur ce pays visent également la Chine ainsi que tous les autres pays dépendants du pétrole.
Les négociations commerciales USA-Chine actuelles sont bien loin d'être terminées, nonobstant les déclarations et articles des médias, et tout peut encore arriver…y compris un échec retentissant qui va renforcer les tensions, militaires surtout, entre les 2 pays d'une part et avec le reste du monde d'autre part,qui sera obligé de s'aligner sur l'un ou sur l'autre camp.
Aux méthodes de gangster des USA, les chinois (avec l'aide des russes) répondront ,n'en doutons pas coup pour coup, et avec des méthodes tout aussi douteuses.
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Moi ce qui m’inquiète dans plusieurs pays de la planète, c'est que plein de peuples passent d'un "socialisme" beaucoup trop dur, à un ultralibéralisme effréné, qui passe par des privatisations débiles dans un souci de "réduction de la dette laissée par les socialistes" (l'excuse basique de beaucoup de gens).
Les gens maintenant assimilent le mot "socialisme" à la peste noire qu'il convient éradiquer avec la plus grande frénésie.
Pour beaucoup (n'est ce pas dematons), si on est de gauche, c'est une honte
Oula lah le vilain socialiste qui va ruiner notre pays et le monde
Notre dette va grimper, on aura plus d'entreprises blablabla
Tout le monde sait que c'est les socialistes qui on déclenché la crise des subprimes en 2008 ! Quelle bande d'enfoirés :p
Franchement c'est une évidence
Pour ces gens, voter pour tel ou tel parti signifie être entièrement d'accord à 75 000% à toutes les idées qu'il défend
Pour ces gens, 1 mec qui parle est forcement la seule voix au sein de son parti.
Etre de gauche, écologiste, signifie être "mélonchophile"
Evidemment
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Maduro est un schtroumph, pour ne pas dire autre chose, mais Guaido n'est pas tout rose
On ne peut pas dire "je suis pour la démocratie", et appuyer un mec autoproclamé (US et UE)
J'y vois un gros probleme
Guaido est avec les US, qui font tout pour fondre sur le Venezuela à la premiere occaz
Quand bien meme les US ne voudraient pas du pétrole, ils privent les "petits" pays de leurs exportations d'or noir, pour tout simplement choper le + de part de marché possible...
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Bonjour à tous,
Les médias mensonges dans toute leur splendeur sur ce sujet.
Si le pays est vraiment mal gérer par Maduro , laissons la chance à Guaido hein, en maintenant les embargos et l'interdiction d'utiliser le dollar.
On verra si il peut faire mieux, mais la personne viens nous expliquez à la télé ou dans les journaux le terrorisme économique américains. ( je reprend le terme des iraniens car je le trouve assez juste).
Chacun sait ici que si demain on interdit le dollar à n'importe quel pays, il peut dire adieu à son économie quelque soit le style de régime qui est en place.
Cordialement
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C'est du temps perdu
En plus, il ne répond jamais quand on déglingue ses fausses idées.
Il raconte tjrs les memes choses
"Mélonchon" par ci, "Mélonchon" par là
Il a que ce mot là à la bouche
Quand j'étais gosse (entre mes 10 et 15 ans), j'écoutais certains membres de ma famille qui s'abreuvaient de fausses idées distillées sur les chaines d'infos, toutes confondues, et qui se plaignaient des services publics:
"Les fonctionnaires ca sert à rien"
"C'est des branleurs qui foutent rien de leur journée"
"Ils sont payés à rien foutre"
"Il y en a trop"
"C'est des profiteurs qui sont trop payés"
Au début, par "principe d'éponge" (ma famille le dit, c'est que c'est vrai), je commençais à penser comme eux.
Ensuite j'ai grandi, j'ai appris.
Message complété le 11/03/2019 12:00:43 par son auteur.
Trump, Bolsonaro et tous ces ultra-libéraux ont des BOULEVARDS devant eux
Ca me désole
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C’est pas la premiere fois que je le reprend ce dematons simplificateur
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Message complété le 11/03/2019 11:33:50 par son auteur.
Au fait, je suis curieux de savoir ce que vous faites dans la vie
Juste pour rire (ou pas)
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Vicente Fernandez n'a pas entrouvert son congélateur depuis le début de la panne électrique qui a plongé le Venezuela dans le noir, jeudi après-midi. "J'ai peur que tout soit pourri".
Impuissants face à cette crise d'une ampleur et d'une durée sans précédent -- 72 heures d'affilée dimanche après-midi --, les Vénézuéliens se sont lancés comme ils le pouvaient dans une course contre la montre pour sauver les vivres qui leur restaient, à domicile comme dans les restaurants.
"Je n'ai pas eu une minute de courant chez moi", reprend résigné Vicente, un commerçant de 54 ans en télécomunications en demandant "un régime de bananes bien vertes" au marché de Chacao, qui fonctionne dans la pénombre et sans les boucheries, poissonneries ni laiterie, fermées faute de glace.
Il a décidé de n'acheter que le strict nécessaire au jour le jour. Circonstance aggravante: les commerçants ne prennent plus que les dollars et les espèces, particulièrement rares au Venezuela où la plupart des transactions sont devenues électroniques par manque de billets disponibles avec l'inflation à huit chiffres.
Après avoir convaincu le vendeur qu'il lui transfèrerait l'argent sur son compte en banque, l'homme conclut: "Qu'ils nous envoient les marines, pour une fois!". Un appel à une intervention militaire américaine pour renverser le régime de Nicolas Maduro.
Comme pour les médicaments et les produits de première nécessité, les achats d'aliments sont de plus en plus limités dans ce pays pétrolier, trop chers pour un salaire moyen et souvent manquants. Le salaire minimum, 18.000 bolivars par mois, permet à peine d'acheter deux poulets.
"Aujourd'hui peu importe le prix, il faut manger. Et sortir de cet enfer. Ce gouvernement ne sert à rien, ils ont volé l'argent qui devait permettre la maintenance des infrastructures", poursuit Vicente.
- "Main noire" -
Sans nier la gravité de la situation, qu'il attribue à un "sabotage" de la principale centrale fomentée par les Etats-Unis et l'opposition, le président Maduro a annoncé pour lundi une distribution massive d'aide alimentaire, d'eau et d'essence et donné ordre de secourir en priorité les hôpitaux, où des patiensts sont décédés faute d'assistance selon les ONG - ce que nie le gouvernement.
Attablée dans son restaurant, sur un autre marché de Caracas, Libia Arraiz espère qu'elle ne perdra pas les vivres qu'elle garde au frais. Si le courant ne revient pas lundi, assure-t-elle, ce sera trop tard et la viande et les poissons stockés pour une semaine seront à jeter.
"Ah mon Dieu... Je n'aurai plus qu'à tout donner ou à les répartir dans la famille. Parce que vendre, impossible", raconte à l'AFP la sexagénaire les yeux humides.
Pour le moment, elle prépare des déjeuners communautaires: chacun apporte ce qu'il a et elle, elle cuisine. "Une stratégie de survie", observe-t-elle.
"C'est l'oeuvre des mains noires qui agissent dans l'ombre. Les gens de l'opposition disent qu'il faut ça pour qu'ils puissent prendre le pouvoir, mais tout le monde en souffre", ajoute-t-elle.
Pour elle, l'opposant Juan Guaido, autoproclamé président par intérim et reconnu par une cinquantaine de pays, est responsable du "sabotage" dont parle le chef de l'Etat.
"Il dit que le pire est encore à venir, que nous aurons d'autres surprises... Ces gens n'ont aucune conscience, ce sont des terroristes", poursuit-elle en rappelant que M. Guaido a prévenu que des "jours difficiles" s'annonçaient.
- "Viande pourrie" -
Un cochon de 80 kilos crée la surprise dans la boucherie où travaille Henry Sosa: il s'apprête à l'emporter chez lui dans le quartier de Guarenas, où l'électricité arrive encore par intermittence.
Pendant qu'il charge l'animal, il raconte avoir déjà perdu la moitié de sa marchandise. "Elle n'est même pas bonne à donner, qui va manger cette viande pourrie!" explique-t-il.
La panne géante permet aussi à certains de faire des affaires. Dans le quartier de El Cafetal, à Caracas, un camion vend des petits sacs de glaçons à trois dollars.
María Ribas et d'autres payent avec les devises que leur envoient les proches émigrés hors du pays. Selon l'ONU, ils sont 2,7 millions à avoir quitté le pays depuis 2015.
A côté, María Mendoza se dépêche de vendre les papayes et les pastèques qu'elle sera sinon bientôt obligée de donner. Résignée, elle annonce le prix, en baisse. "Au moins je ne perds pas tout mon investissement", soupire-t-elle en pestant contre "le sabotage et l'embargo des Etats-Unis".
Emportant sa glace, Maria Ribas commente ces "sacrifices" qui reflètent la réalité du Venezuela: "On est comme au Moyen-Age".
© 2019 AFP
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