Une salariée licenciée pour avoir refusé de travailler le dimanche

aller travailler bande d esclave mdr

Message complété le 21/05/2019 14:21:28 par son auteur.

je dis ça mais je fais parti du lot
on fait pas ce q on veut , on fait ce q on peu pour survivre .....

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fipuaa

« « les consommateurs devraient boycotter au moins un mois cette boutique » »

Les consommateurs sont les premiers responsables.

Cela fait des années que les consommateurs n’auraient jamais dû mettre un pied dans les grandes surfaces ouvertes le dimanche. Perso, je n’ai jamais mis un pied dans ces boutiques un dimanche.

Sans clientèle, pas de caissière obligée de bosser le dimanche. CQFD

Ce sont ces mêmes consommateurs du dimanche qui sont vent debout contre le travail du dimanche quand on veut le leur imposer.
Tout comme ce sont ces mêmes qui sortent des drapeaux rouges pour protester contre les licenciements, mais qui se jettent sur les « scanettes » et caisses automatiques, sans se préoccuper de savoir combien de caissières seront virées dans un futur proche.
Ce sont ces mêmes qui vont faire le plein le dimanche matin , carte de crédit en main.

En quelque sorte, ils sont eux aussi responsables de ces licenciements.

Moi, je préfère le sourire d’une caissière plutôt qu’un clavier à la con.
Ce n’est pas un mois qu’il faut boycotter, c’est vitam æternam. Ceci ne s’adresse qu’aux grandes surfaces alimentaires et chiffons. Pour certains secteurs, le travail dominical est inévitable. Mais ce n'est pas une raison pour l'étendre à tout le monde.

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Le second degré tu connais? j'étais délégué syndical.

Moi si je veux pas travailler je fais arrêt.

Message complété le 21/05/2019 14:01:38 par son auteur.

Pas d'avenant au contrat de travail
L'ouverture dominicale systématique de cet hypermarché a été décidée en mars 2018 alors que jusqu'à présent, il n'était ouvert que quelques dimanches dans l'année, comme ses homologues. À l'époque, selon le quotidien régional Ouest-France, cette décision avait rencontré l'opposition des salariés de cette surface commerciale en raison de l'absence de recours aux salariés volontaires. "Nous aimerions que le principe du volontariat soit retenu. Mais ce n’est pas le cas pour l’instant. Les salariés seront obligés de travailler le dimanche", déplorait un délégué du personnel, cité par le journal.

Mais, aucun avenant aux contrats de travail des 230 salariés de l'enseigne n'a apparemment été ajouté concernant l'instauration du travail dominical dans ce magasin. Or, selon l'inspectrice du travail de Saint-Malo interrogée par Europe1, "l'accord du salarié peut être nécessaire lorsque les nouveaux horaires ou la nouvelle répartition des horaires constituent une modification du contrat de travail."

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c'est quand une poignée d’irresponsables sur terre fait ce qu'elle veut que c'est le bordel !

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Normal si on fait ce qu'on veut maintenant c'est le Bord..

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les consommateurs devraient boycotter au moins un mois cette boutique

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Le travail le dimanche est quand même une idiotie des politiques libérales...
Comme si ouvrir des enseignes le dimanche allait augmenter le chiffre d'affaires de 15% (1 jour de plus sur une semaine de 7 jours)
Les responsables ne se disent pas que les consommateurs, quand ils voient que tout est fermé le dimanche, se disent "je repasserai demain ou un autre jour".
On appelle ça du report de consommation

Le fait de virer des gens qui refusent cette politique est une honte

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Une salariée du magasin Cora de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) a été licenciée pour faute grave fin avril pour avoir refusé de travailler le dimanche, a-t-on appris mardi auprès du syndicat CFTC qui la défend.

"Elle avait 18 ans d'ancienneté. Dix-huit ans qu'elle fait bien son travail, qu'on ne lui fait aucun reproche et on la licencie pour un dimanche", a raconté à l'AFP Cyril Lechevestrier, délégué syndical central adjoint CFTC chez Cora, confirmant une information d'Europe 1.

La salariée, Christèle Lorant, a été licenciée pour "insubordination" le 26 avril 2019 pour avoir refusé de travailler le dimanche matin, selon un courrier de licenciement consulté par l'AFP.

Mme Lorant était employée depuis avril 2001 au sein de cet établissement, où elle travaillait comme hôtesse d'accueil et caissière, après s'être occupée de la station-service et de la bijouterie.

"Les explications recueillies auprès de vous lors de notre entretien ont été claires et vous avez mentionné le refus total de venir travailler le dimanche matin. Au vu de ces éléments, je me vois contraint de vous notifier votre licenciement immédiat pour faute grave", écrit le directeur du magasin dans ce courrier.

Contactée par l'AFP, la direction du magasin n'a pas donné suite.

"Nous allons saisir le conseil des prud'hommes très rapidement", a annoncé pour sa part François Macquaire, défenseur syndical CFTC. "Le salarié a tout à fait le droit de refuser de travailler un jour de repos", a-t-il ajouté, en mettant en avant le respect de la vie privée.

Dans un courrier consulté par l'AFP, l'inspectrice du travail de Saint-Malo affirme que "l'accord de la salariée" lui "semble nécessaire" car Mme Lorant dit avoir signé un contrat de travail "avec une répartition des horaires (...) sur six jours du lundi au samedi".

"Il ne m'a fait signer aucun avenant", a assuré Mme Lorant à l'AFP. "J'irai jusqu'au bout. On ne me balance pas comme de la merde après 18 ans de boîte !"

Selon elle, un de ses collègues qui avait huit ans d'ancienneté a également été licencié pour le même motif.

© 2019 AFP

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