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A Saint-Etienne, le supermarché coopératif fédère les déçus de la gran

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cecile cecile
04/06/2019 10:41:40
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perso , suis un peu sidérée , de voir de produits en vrac , cosmétique , lait infantile, pâtes riz, céréales , tout le monde cafouille là dedans , c'est bien , c'est la mode , !!

alors que les industriels ont de s normes d'hygiène trés stricte , avec des bottes et chapeaux sur la tête dans les usines
pourtant je vais au marché toutes les semaines , mais les légumes et fruits se lavent
poisson et viande pas d'emballage plastique au marché

  
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cecile cecile
04/06/2019 10:41:41
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Le supermarché coopératif "La Fourmilière", le 24 mai 2019, peu après son ouverture à Saint-Etienne (AFP/Archives/PHILIPPE DESMAZES)

Son but est d'"éviter les grandes surfaces": Philippe Pereira, 55 ans, s'est engagé avec 400 autres personnes dans le supermarché coopératif "La Fourmilière", nouvellement ouvert à Saint-Etienne, berceau du groupe de grande distribution Casino.

"Il y a une attente qui traverse la population de savoir ce qu'on mange avec les scandales qui apparaissent régulièrement, les gens adhèrent donc assez facilement" à ce modèle, estime cet ingénieur à la SNCF qui a mis à profit sa passion pour l'œnologie pour constituer le rayon boissons de ce supermarché alternatif.

Derrière une discrète porte métallique du quartier Bellevue, les 300 mètres carrés d'espace de vente ne sont accessibles qu'aux clients-coopérateurs, surnommés les "fourmis". Pour en être, chacun doit prendre des parts sociales de la société - 80 euros ou 20 euros pour les plus modestes - et participer trois heures par mois au fonctionnement de la structure.

Ici, pas de panneaux publicitaires, pas de vaste parking, ni de têtes de gondole. Seule une pancarte à l'intérieur affiche le logo du magasin, qui représente deux crassiers emblématiques du passé minier de la ville.

Fruits et légumes, œufs, épicerie mais aussi lait infantile, cosmétiques, céréales et produits ménagers en vrac... Sur les rayonnages - eux-mêmes achetés d'occasion ou fabriqués maison -, des étiquettes distinguent les produits bio et non-bio. Et parmi la cinquantaine de fournisseurs, une vingtaine sont des producteurs locaux en vente directe.

"On n'est vraiment pas un truc de bobos", assure l'un des initiateurs du projet, Pierre-Edouard Garbe. "Notre volonté est de renverser le rapport à la consommation car une fois sur deux, on n'entre pas pour faire ses courses" mais pour mettre en rayon, tenir la caisse ou gérer le stock, ajoute-t-il.

Selon les responsables de "La Fourmilière", qui veillent à proposer des produits d'entrée de gamme, les prix sont jusqu'à "40% moins chers". "Le but est d'emmener tout le monde vers le +manger mieux+ mais chacun fait son panier en fonction de ses besoins et de ses moyens", déclare M. Garbe.

- "On vend de tout" -

"Si l'expérience réussit, et elle va réussir, on aura accès à de plus en plus de produits et de moins en moins chers", espère en remplissant son chariot Pascale Dalby, 60 ans, conseillère technique dans une administration, estimant que ce n'était "pas uniquement pour le prix qu'on s'inscrivait dans cette démarche".

Son panier à la main, Géraldine Aubry a connu le magasin par "le bouche-à-oreille". "Avant je ne faisais même pas le tri et je me suis inscrite pour agir; depuis, je me suis mise au tri et je fais plus attention à ma consommation", confie cette commerciale de 46 ans.

Frédérique Hupé, 45 ans, est chargée ce jour-là de la gestion des plannings. Pour elle, "le fait qu'il y ait une marge fixe de 20%, c'est une libération", affirme celle qui dit avoir habituellement "l'impression d'être le jouet de la manipulation" des distributeurs. Cette marge suffit à couvrir les frais courants du supermarché.


Dans les rayons de l'enseigne coopérative "La Fourmilière" le 24 mai 2019 à Saint-Etienne (AFP/Archives/PHILIPPE DESMAZES)

Le rejet de la grande distribution chez une partie des coopérateurs est tel que "beaucoup sont choqués qu'on se présente comme un supermarché mais c'est ce qu'on est parce qu'on vend de tout", justifie Mme Hupé.

Une froideur réciproque à en croire l'accueil que leur a réservé l'enseigne voisine. "Ils nous ont appelés, ils n'étaient pas contents", selon M. Garbe, qui n'en dira pas plus.

En France, depuis l'ouverture dès 2016 de La Louve à Paris et SuperQuinquin à Lille, sur le modèle du Park Slope Food Coop de New York, une quinzaine de structures de ce type ont vu le jour et des dizaines d'autres sont en projet.

A Saint-Etienne, le compteur de "fourmis" affiche "407". Le but est d'atteindre 1.000 coopérateurs en trois ans et de créer "quatre à cinq emplois". "Mais nous n'avons pas vocation à devenir énormes, nous préférons l'essaimage en aidant d'autres projets comme à Roanne", dans le nord du département, prévient M. Garbe.

© 2019 AFP

  
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