La croissance en France devrait atteindre 1,3% en 2019 grâce aux mesur

Gars d'Ain,

Tu me faisais remarquer que m'étant expatrié je ne contribuais plus à l'effort du pays.

Et je redis que sur ces 3 dernières années, j'ai INVESTI plus d'1 million d'euros en France laissé à l'Etat +de 200K de TVA ( payée sur mes achats pas des ventes), que j'y paye certains impôts plein pot alors que je ne vis pas ni ne profite de quoi que ce soit en France sauf lors de mes courts séjours.

Si ce n'est pas une contribution à l'effort du pays, alors qu'est ce que c'est? Après tout, j'aurais très bien pu investir en Australie, aux USA ou ailleurs en Europe...J'aimerais bien savoir parmi tous ceux qui nous lisent combien en ont fait autant?

Sur le chômage: je connais. je m'y suis retrouvé 2 fois. La 1ère j'y suis resté 8 jours (avec un salaire moindre de 30% certes...).

La 2ém (à 42 ans) m'a obligé à vendre ma maison, réfléchir sur ce que j'allais faire et finalement m'expatrier et repartir de zéro. La j'ai été indemnisé sur une période de 6 mois, après plus rien. Il est évident qu'il m'a fallu faire une croix sur tout et ne me concentrer que sur l'essentiel (bouffe / logement... ). J'ai bossé comme un dératé pour apprendre le chinois, accepté des tas de petits boulots pour survivre, et la galère a duré 3 ans mais m'a permis de mettre au point une technique pour laquelle je n'ai pas été formé, de créer mon entreprise et me permets maintenant d'en vivre confortablement.

Pas question pour moi de stigmatiser les chômeurs, le chômage c'est une aide indispensable, mais elle doit être courte, mesurée et contraignante pour éviter les abus qui ne sont que trop nombreux. Et après que chacun se démerde. Tout est dans la tête et non dans les couilles comme le pensent certains.

Le chômage est une assurance dont les comptes devraient être en permanence EQUILIBRES. Que l'Unedic soit obligée d'emprunter pour équilibrer ses comptes est anormal. Soit on augmente les cotisations patronales et salariales, soit on baisse les prestations. Elle doit faire avec les moyens du bord et les chômeurs aussi.

…"Payer encore pour avoir des écoles, c'est tout de même mieux que l'illettrisme."

Tout à fait d'accord avec ça; Outre ses missions régaliennes (Armée - Intérieur - Justice- Diplomatie) l'Etat doit remplir des missions de base pour fixer des normes tant dans l'Education que la Santé. Mais ces domaines sont des domaines concurrentiels qui peuvent aussi être assurés par le privé sous le contrôle de l'Etat. Pas besoin d'avoir un monstre comme l'Education Nationale etc...

Je ne suis pas aigri, pas du tout, très déçu de voir que mes compatriotes baissent les bras, que ceux qui sont dans les difficultés du chômage ne se bougent pas plus pour s'en sortir et que ceux qui ont du boulot tremblent comme des feuilles de le perdre, mais n'en font pas plus pour éviter de le perdre, alors que les conditions de concurrence, économiques, internationales s'aggravent et deviennent de plus en plus dures.

Quand je compare avec la volonté et la ténacité des chinois pour se sortir de la misère dans laquelle ils étaient, je dis il n'y a pas photo; et si vous continuez comme ça en France alors vous allez régresser vers le 1/3 monde.

Message complété le 22/06/2019 06:48:59 par son auteur.

Je sais que ce discours, personne ne veut l’entendre. Pourtant, c’est la réalité, vous y êtes confrontés, vous le savez, vous êtes en plein dedans, mais personne ne veut changer de comportement personnel au profit de l’action collective. Le résultat à mes yeux, ne fait aucun doute.....

Dubaisan,

Moi, aussi pour tout te dire, je suis un exclu du système... Et j'ai aussi eu des problème de genoux quand j'étais chef d'entreprise et j'ai aussi eu droit à rien...

Je n'ai plus d'entreprise que j'ai du liquider et j'ai droit à rien...

ça ne justifie pas pour autant de prendre les chomeurs comme des assistés patentés...

Et les prestations sociales bénéfient dans leur plus large majorité à d'honnêtes gens qui travaillent et gagnent peu...

Le principe des cotisations, c'est un prélèvement sur salaire qui confère un droit à être indemnisé ou à bénéficier d'un système de protection sociale...

Les impots fonciers, la taxe d'habitation, la CSG et CRDS, c'est le lot de tout le monde sinon la solution, c'est de devenir un assisté total. Mais je ne crois pas qu'au final, la solution soit très enviable car :

• pas d'impots fonciers = pas de logement à soi,

• pas de taxe d'habitation = pas de logement,

• pas de CSG et CRDS = pas de revenus

• = pas de comptes bancaires car pas de domicilation et de probité d'honnête à honorer ses dettes

La TVA est en rapport avec ce que l'on vend en principe et ce qui est vendu ne l'ai pas à perte : c'est en principe interdit...

Concernant des problèmes avec certains fonctionnaires de l'administation fiscale, j'ai personnellement choisi de m'y rendre à chaque fois sur place avec les pièces démontrant ma bonne foi. Et ça a toujours été réglé manu-militari contrairement aux couriers même en recommandés...

Payer encore pour avoir des écoles, c'est tout de même mieux que l'illettrisme... Tous les choix ne sont pas mortifies, c'est une vision caricaturale de société au travers d'un prisme déformant.

Vas un peu voir comment on vit dans la diagonale du vide et tu verras des raisons objectives à certaines choses et à certaines revendications légitimes de pauvres gens. quand on paye des impôts, c'est en principe pour avoir le même service de l'état rendu partout en France et ça, c'est plus le cas, du tout...

Si je puis me permettre,...

Je te sens aigri : même si tu as quelques raisons objectives, tu devrais mettre un peu d'eau dans ton vin, ça permet de boire du vin plus longtemps ...

Gars d'Ain,

"...tu n'es plus là pour contribuer à l'essort du pays"

Je voudrais juste préciser que sur ces 3 dernières années, j'ai investi en France un peu plus d'1 million d'euro, versé +200000 euros de TVA, que je paye plein pot des impôts fonciers, des taxes d'habitation + CSG + CRDS, une redevance télé, des taxes d'ordures ménagères etc....pour 8 à 10 jours max. de présence, et qu'en plus des crétins patentés pensent que sur mes revenus salariaux de Chine, je devrais payer à l'Etat français la différence d'impôts entre ce que j'aurais du payer si j'étais payé en France avec ce que je paye en Chine pour les salaires du boulot que je fais en Chine !!! C'est le délire total !!! et tout ça parce que l'Etat cherche du fric partout au lieu de se serrer la ceinture et celle des français.

Et au passage je précise que cela fait 27 ans que je n'ai pas de Sécurité sociale, pas de carte vitale et même pas la CMU...que l'on attribue très solidairement ou fraternellement à des tonnes de gens dont je ne suis pas tout à fait sûr qu'ils contribuent à l'essor du pays...

Je n'ai donc pas couté très cher à notre SS. D'autant plus que quand j'ai la chance d'avoir un RV avec un médecin en France, je le paye de ma poche, et pareil pour les médocs que j'achète en pharmacie.

Quant aux avatars de la vie, j'ai largement eu mon lot et peut-être même un peu plus que tout le monde ayant pris nettement plus de risques qui m'ont valu au passage 2, oui 2 et pas 1, ...2 genoux en miettes et j'ai raté de justesse le fauteuil roulant...).

"...Et en partant, tu as aussi choisi de t'exclure du système."

Non c'est le système qui par ses choix mortifères, m'exclut. Je rajouterais enfin, que si les expatriés comme moi, décidaient de ne plus investir en France, là ça ferait très mal.

"Travailler pour un patron, c'est pas de l'esclavage…"; Ben, heureusement !!! D'abord je n'ai jamais dit ça , au contraire je veux que mes employés soient heureux et ils me semblent qu'ils le sont; enfin ils ne veulent pas me quitter et pire ils ne veulent pas que je parte...C'est ce que je disais dans mon précédent post, c'est extrêmement gratifiant de partager la réussite d'une boite avec ceux qui y ont contribué et à mon sens, cela doit être la même chose pour le pays.

Mon dernier commentaire n'était pas à ton encontre, mais au sujet du troll de l'étage du dessous.

Le sujet n'est pas de réussir seul et même tant en choisissant d'établir une entreprise en Chine, on le fait principalesent pour des raisons économiques qui contribuent largement à équilibrer des comptes vers la réussite. Je ne t'en veux pas sur ce point car tu as pris des risques personnels.

Mais normalement, on est sensé faire avec ce qui existe dans la pays...

Pour le reste, Amalgamer des choses qui relèvent souvent du cas particulier pour en faire une règle d'observation est à mon sens, emprunt d'un déni d'objectivité réelle des faits et sert juste à argumenter des infox...

Les politiques sociales participent aussi activement à l'économie en soutenant des marchés, des emplois, de la consommation. Je déteste les raisonnement simpliste qui viseraient à faire disparaitre sous le tas tout ce qui ne convient pas pourvu que ça aille dans le sens de l'idée pourrie de base...

Tu as choisi de t'expatrier, tu as certainement de bonnes raisons, mais en même temps... comme d'autre, tu n'es plus là pour contribuer à l'essort du pays... Et en partant, tu as aussi choisi de t'exclure du système. c'est ton choix et je le respectes.

Cependant, malgré tout, les expatriés par exemples sont pour la plupart très content de revenir se faire soigner en France même si c'est pas parfait et d'y revenir pour leur vieux jours... Et ils sont bien contents aussi que certains aient entretenu le systèmes pendant qu'ils n'étaient pas là.

Je ne suis non plus d'accord avec certains de tes raccoucis : Travailler pour un patron, c'est pas de l'esclavage... Et tu es content d'avoir trouvé des salariés pour faire fonctionner ton entreprise. Comme on dit il faut de tout pour faire un monde.

La destruction d'outils industriels et du tissu économique local est aussi une vraie plaie béante : la diagonale du vide est une réalité troublante ou ceux qui y habitent n'on parfois pas les moyens de s'en extraire. Est-ce pour autant une raison suffisante pour laisser d'immenses territoires de notre pays ancrés dans le décin et la paupérisation galopante ? Je ne le crois pas...

Je glisse ici une observation récente de fin mai 2019. Dans le parc du Morvan ou j'étais pour un WE de rando, On a demandé à un agriculteur à coté duquel je logeais en gite de tailler ses haies pour l'arrivée de la fibre. Chose qui a faite tout de suite, en revanche, quand il a discuté avec les gars de l'installation, on lui a dit que c'était pas pour lui, dans sa ferme, il l'aura autour 2022 /2024 alors que ça passe devant chez lui...

Et pour revenir sur l'étirement de la file en cours ...

En revanche concernant le troll de "sévices", baver et déniger sans cesse en amagalme des catégories sociales qui n'ont rien à voir avec le sujet en terme très largement péjoratifs et orduriers n'est pas acceptable et fout la merde largement un peu partout tout la pollution des transfuges de bousorama.

: (

Message complété le 21/06/2019 13:07:52 par son auteur.

MITTE, c'est pas pour toi, NON plus !!!

: )

Dubaisan oublie qu' l'humain c'est avant tout des gênes et que l'on est et que l'on devient que ce que nos gênes nous ont permis d'être et de devenir.

Il faut être humble avec " madame LA VIE " et ce qu'elle nous apporte et se souvenir de ce qu'on lui doit. Tous n'ont pa reçu en héritage le même bagage et certains dès leurs plus jeunes âges en pâtissent : des enfants atteints du cancer à 7 ans ... etc ....

Alors ceux qui s'expriment avec suffisance, morgue et irrespect devraient se souvenir de ce qui les a fait, à qui il les doivent et surtout ne pas tout mélanger.

A non entendeur ...

Ares 26, Gars d'Ain,

Il y a des tas de gens qui ont reussi seuls, tout seuls et sans s'approprier les moyens de l'Etat (subventions Armee etc...). Il n'empeche que la reussite n'implique pas forcement les defauts que je lis a longueur de posts.

A vous entendre tous, si l'on a reussi , c'est que l'on a pietine les autres, on est sans coeur, sans pitie, egoiste etc... Quelle vision erronnee; Tout ceux que je connais et qui ont reussi savent au contraire parfaitement bien qu'on ne reussit pas sans ''les autres".

Apres, il y a le partage de la reussite et tous ceux qui y ont participe y ont droit et ce n'est que justice et je dirais meme que c'est un immense plaisir que de partager cette reussite. C'est extremement gratifiant. Mais ce que je refuse, c'est qu'au nom de l'Egalite et de la Fraternite, je sois soumis a un regime confiscatoire et partager cette reussite pour assouvir les besoins de ceux qui n'ont pas et ou ne veulent pas participer a la reussite de l'entreprise ou du pays.

Je refuse cette "solidarite" deguisee en Fraternite que je n'ai pas choisie: mes frères et mes soeurs ,on ne me les impose pas; je les choisis parce que je suis un homme libre et que sans Liberte il n'y a pas de choix. Cette Fraternite vantee par nos elus, je la vomis; elle ne libere pas les citoyens de ce pays; elle les rend esclaves du systeme grace a l'Egalite qui doit regner entre ses membres. C'est une deformation perverse de nos ideaux republicains et revolutionnaires et c'est l'assurance de sombrer vers le mediocre de l'humain.

Il Ya trop de gens en France qui se complaisent dans cet etat d'esclavage. Libre a eux d'y rester. Moi je bats pour un autre type de vie et c'est bien plus "enrichissant"....

Ce sont deux conceptions totalement opposes de la vie: soit l'on maitrise sa vie, soit on devient esclave.

Il est evident que notre conception personnelle de la vie est fortement influence par l'education recue, ce que l'on a vecu et ce que l'on vit mais dans tous les cas il faut choisir et tous les jours refaire ce choix. C'est comme arreter de fumer!

Dematons est parfois provocant, mais sur le fond, il ne dit rien d'autre que ce que j'exprime ici, lui avec ses nuances propres.

Il est vrai que les insultes qui ont fuse ces derniers temps dans certaines files ne sont pas du meilleur gout et je n'ai pas ete le dernier a mettre de l'huile sur le feu.

Peut-etre pouvons-nous y mettre un terme, evietr les allusions meprisantes et repartir sur des bases de dialogues plus respectueuses des idees de chacun.

Moi j'y suis pret, mais sans paraphraser notre Jupiter: "si l'on me cherche, c'est clair on me trouve".

Dubaisan,

La liberté, c'est pas de marcher sur la tête des autres pour mieux les piétiner. Pourquoi sans cesse invectiver des rancœeurs sur les groupe sociaux qui n'ont rien à voir avec le sujet ?

A titre d'exemple, que viennent fait les gilets jaunes et la CGT dans un débat sur Greenpeace. Le problème c'est que chacun de ses commentaires est généralement de ce calibre... entaché parfois de plus d'un profond mépris...

Dernièrement, il crâche son venin sur les "pov' chomeurs" : Y a-t-il été une fois dans sa vie au point de dépendre de cette rentrée d'argent pour conserver son "chez-soi", mais afin d'avoir quelque chose dans le frigo en attendant mieux et malgré des démarches...

Je serais très curieux de savoir quel est l'envers du décor chez "Démâtons" car il y a bien un envers du décor... Certains pourraient être très surpris.

Dubaisan,

Qui mange du gâteau tout seul, s'étouffera tout seul !

Vous pouvez pas mieux résumer les discours à la Ayn Rand sur l'égoïsme et la réussite individuelle, or dans la vie les puissants ne se sont jamais fait tout seul (Subvention de l'Etat, législation, armé, etc...)

Ya une maniere de dire les choses, ce que je lui reproche n’a rien a voir avec le fond

Non Luncyan Démâtons n’est pas plus un cas que moi ou Cri. Par contre comme tu sembles suivre les « débats » de certaines files, il va te falloir faire des choix entre 2 conceptions de la vie:

- soit celle des perpétuels losers qui passent leur temps à pleurnicher sur leur vie de ratés et à réclamer aux autres aux noms de l’égalité et de la fraternité une part du gâteau alors qu’ils n’ont pas mis et ne mettent pas la main à la pâte.

- soit celle plus exigeante de la liberté qui implique de ne rien attendre des autres et encore moins de l’Etat, mais qui demande autrement plus de courage pour s’imposer et réussir. Nombreux sont les prétendants, peu passent la ligne; C’est un combat quotidien que beaucoup abandonnent faute de volonté et de ténacité.

Dematons c’est un cas c’est clair

Ça te rajeunie d’employer mes expressions !

Les prévisions de l'Insee (AFP/Sabrina BLANCHARD)

La croissance devrait ralentir cette année en France, à 1,3%, se maintenant toutefois légèrement au-dessus de la moyenne de la zone euro grâce aux mesures de soutien fiscales et budgétaires du gouvernement et malgré des difficultés à l'international, selon l'Insee.

Ce niveau de croissance, le même que celui prévu par la Banque de France, le FMI, l'OCDE ou encore la Commission européenne, serait atteint grâce à un pouvoir d'achat en hausse de 2,3%, la progression la plus forte depuis 2007, selon la note de conjoncture publiée par l'Institut national des statistiques.

Par unité de consommation, c'est à dire en tenant compte de la composition des foyers, la hausse prévue est de 1,8%.

On a "d'un côté, des risques de vents contraires sur le commerce mondial, de l'autre des facteurs de soutien qui ont plutôt le vent en poupe", a résumé Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l'Insee, lors d'une présentation de cette note.

La croissance devrait être "surtout portée par la demande intérieure", même si en début d'année, les gains de pouvoir d'achat dus aux mesures prises en réponse au mouvement des "gilets jaunes", comme l'élargissement et la revalorisation de la prime d'activité, ou la baisse de la CSG sur les retraites modestes ont tardé à se transmettre à la consommation, l'effet devant s'étaler "sur plusieurs trimestres".

"On a été un peu surpris sur la consommation au premier trimestre", a reconnu M. Pouget, alors que les dépenses des ménages n'ont progressé que de 0,4% sur la période. Le taux d'épargne a lui augmenté à 15% et l'Insee estime qu'il devrait rester à ce niveau.

Dans le détail, l'Institut national des statistiques voit la croissance se maintenir à un rythme de croisière stable de 0,3% par trimestre jusqu'à la fin de l'année.

Un niveau qui permettrait 241.000 créations nettes d'emplois sur l'année et une décrue du chômage d'environ 0,1 point par trimestre avec un taux devant tomber à 8,3% au dernier, contre 8,8% à la fin 2018.

L'inflation se stabiliserait entre 1% et 1,5% pour atteindre 1,4% à la fin de l'année en glissement annuel. Après 1,8% en moyenne sur l'ensemble de 2018, la hausse des prix s'éloignerait ainsi à nouveau du niveau proche de 2% préconisé par la Banque centrale européenne.

- risque international -

Dans un contexte de tensions commerciales accrues et de perspective d'un Brexit dont les modalités restent inconnues, l'expansion du commerce mondial ralentirait à 2,6%, contre 4,8% en 2018.

Entre la Chine et les Etats-Unis, la "reprise récente des mesures protectionnistes pèserait plus particulièrement sur les achats et les ventes des deux pays à partir du deuxième trimestre", et "l'activité américaine ralentirait en cours d'année", selon la note de l'Institut.

Dans ce contexte, la progression des exportations françaises devrait se tasser, et la contribution des échanges extérieurs à la croissance, positive de 0,7 point de PIB l'an dernier, devenir légèrement négative, de 0,1 point, prévoit encore l'Insee.

En matière de commerce international, les incertitudes "portent sur l'évolution des droits de douane", et "sur la manière dont les entreprises, au niveau mondial, adaptent leurs comportements en conséquence", relève M. Pouget.

Les entreprises britanniques ont ainsi massivement importé au premier trimestre en constituant des stocks élevés, en préparation d'un Brexit initialement prévu fin mars. Cela a permis aux exportations françaises outre-Manche de bondir de 23% durant la même période.

Les difficultés de l'économie allemande, plus dépendante des exportations que la France et qui ne devrait croître que de 0,2% par trimestre jusqu'à la fin de l'année après un rebond de 0,4% au premier, pourraient "à l'horizon de quelques trimestres, avoir un effet sur la France", selon M. Pouget.

Enfin, l'investissement des entreprises se tasserait légèrement par rapport à 2018, tandis que celui des ménages, c'est à dire l'achat de logements, devrait légèrement reculer. En revanche, comme c'est souvent le cas dans les années qui précèdent les élections municipales, l'investissement des administrations publiques retrouve des couleurs en 2019.

© 2019 AFP