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Oui mais ...
Pour l'instant , tweeterman est (trop) bien installé aux USA et fait beaucoup de dégâts de long terme , notamment en Chine où les coups tordus pèsent longtemps .
Je ne vois pas l'articulation entre Alibaba et Europacorp à court et moyen terme .
Mais il va de soi que je souhaite le meilleur pour Europacorp , dont la prise de contrôle US ne semble pas intégrer ce registre à priori
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tu sais l'argent n'a pas d'odeur, trump est de passage le business lui restera
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Bien mais c'est un peu contradictoire pour Europacorp .
Si la société passe sous contrôle américain , il y a alors peu de chance de voir ses productions débarquer en Chine compte tenu de la guerre commerciale , visible ou souterraine , entre les deux géants .
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Alibaba change la donne en Chine pour les films d'auteurs étrangers
L'Amazon chinois a réussi à faire des succès de films sans super-héros. Avec des dizaines de millions d'euros de recettes à la clef, étant donné la taille du marché chinois. Le cinéma français est à l'affût sur ce marché.
« Green Book » a récolté 71 millions de dollars en Chine, contre 85 millions sur son marché domestique.
Metropolitan FilmExport
Par
Nicolas Madelaine
Publié à 07h00
Mis à jour à 07h12
Une nouvelle qui ne manquera pas d'intéresser le cinéma français, qui sera sans doute à la recherche de relais de croissance à l'export si EuropaCorp, en procédure de sauvegarde, passe bien sous la coupe du groupe financier américain Vine . Alibaba, l'Amazon chinois, est en train de réussir à faire prospérer des films d'auteur étrangers sur ce gigantesque marché d'habitude avide de super-héros internationaux. « Les audiences en Chine sont en train de développer leurs goûts, raconte ainsi le président d'Alibaba Pictures, Wei Zhang, au 'Wall Street Journal' . Les gens ne se sentent plus obligés d'aller voir du spectaculaire avec de l'action. »
L'exemple le plus frappant est le « petit » film libanais « Capharnaüm », dont Wild Bunch avait pris la distribution internationale . Primé à Cannes et nommé aux Oscars dans la catégorie des films en langue non-anglaise, ses recettes en Chine se sont élevées à 54 millions de dollars, selon le « WSJ ».
Avec son regard toujours tourné vers les vainqueurs aux Oscars, Alibaba a aussi aidé à générer 71 millions de recettes en Chine, contre 85 millions aux Etats-Unis , avec « Green Book ». Il a aussi promu le biopic du groupe Queen, « Bohemian Rhapsody ». Le prochain test aura lieu en septembre avec la sortie du documentaire « Free Solo » sur l'escalade à main nue. Dans certains cas, Alibaba, qui possède notamment une agence de marketing numérique (Taopiaopiao), n'est pas que le promoteur du film. Il est par exemple actionnaire d'Amblin Partners, la société derrière « Green Book ».
600 à 1.000 salles pour le « cinéma indépendant »
Avec un système de censure toujours bien en place, les films peuvent subir quelques transformations. Les scènes dépeignant l'homosexualité trop ouvertement ont été supprimées dans « Green Book » et « Bohemian Rhapsody », pendant lequel les spectateurs ont aussi été invités à chanter comme dans un karaoké. Pour « Capharnaüm », la fin a été changée en faveur de plus d'optimisme.
La Chine autorise des créations venues d'autres pays à proportion d'un tiers de l'ensemble des longs-métrages à l'affiche sur une année. Cela représente 70 films étrangers environ, dont la moitié payée au forfait et l'autre moitié intéressée en proportion des recettes. Gilles Renouard, directeur général adjoint d'UniFrance, précise cependant que le bureau du cinéma local est passé l'an dernier sous la tutelle du parti communiste - et non plus du gouvernement - et que des questions se posent sur la place des films étrangers à l'avenir. Néanmoins, le marché pèse lourd et s'accroît , et la France est « à l'affût », dit-il en notant que le film primé à Cannes de Kore-Eda, « Une Affaire de famille » , a également eu du succès en Chine.
Un réseau de salles, souvent logées dans des multiplexes, a été mis en place pour le cinéma indépendant par la cinémathèque chinoise. Il compte de 600 à 1.000 salles sur 60.000 au total. MK2 s'était aussi allié avec Fabula Entertainment, la société du réalisateur chinois Jia Zhangke, pour développer en Chine un réseau de salles centrées sur le cinéma d'auteur. Ce sont surtout les films de Luc Besson et d'animation comme « Le Petit Prince » qui ont porté les couleurs du cinéma français jusqu'à maintenant. Mais les portes semblent ouvertes pour d'autres…
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