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Alimentation, soja, OGM et climat: l'Europe au défi de son indépendanc

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waine70 waine70
28/08/2019 13:30:27
2

Le soja brésilien c'est bien.


Outre le fait qu'il est cultivé sur des cendres de forêts amazonnienne, comme il est dit il est en plus ogm , cad cultivé avec du roundup, et ça c'est plus que bien, surtout en France. .....



Alors produire en Europe un soja non ogm ok. Mais à quel prix et pourquoi ?


Car de mon côté j'arrête les frais en grandes cultures.

Investir pour au mieux gagner 80 euros /ha qd t'as tout réussi et pas eu d aléas climatiques. .... trop compliqué.


G bascule 10ha en luzerne bio. Un éleveur va venir les faucher, et là c'est 550 euros/ ha.



Qu'on nous parle comme ça et on va en faire du soja en Europe. .....

  
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gars d'ain gars d'ain
28/08/2019 11:00:59
2

Starox,


...Plantes de subtitions au soja avec des rendements pour la plupart inférieurs au soja sauf le colza mais pour lequel on rentre en concurrence avec le diester...


Concernant les jachères, elles ont été décidés pour limiter l'érosion de la diversité végétale et pour laisser des espaces non traités de butinage pour les pollénisateurs...


De plus, nombre de terrains abandonnés aux cultures l'ont été çar il sont souvent de faible intérêt agronomique, ET/OU inexploitables mécaniquement, Trop montagneux, trop en pente, trop pierreux, ou encore inondables....


++++++++++++++++


Concernant le soja, et pour appuyer aussi sur le niveau de stupidités actuelles des échanges politiques et économiques.


Je reviens du Canada et plus précisément de l'Ontario, grenier à céréales du CANADA ( dont la "Green Belt"...) avec l'Alberta, J'ai été dans 3 directions en partant de Toronto (environ 2000 km en tout), et pour 2 directions, j'ai observé de nombreuses fermes à l'abandon (Plus de 60% par endroit) et des terres ensemencées en 2018, mais non ensemencées en 2019... Et plus généralement, de la pauvreté dans les fermes de polycultures élevages, et même céréalières...


Restent des immensités de soja, du maïs, des pâturages (peu), des céréales de printemps dont avoine (très peu) et des Friches. Sur un vaste territoires à l'ouest de la route 6 après Orangeville en direction de la Bruce Peninsula, S'étend désormais un vaste parc d'éoliennes par centaines sur des terres délaissées par l'agriculture.

à Collinwood, l'importante cathédrale de béton du terminal portuaire de chargement céréalier dans la baie Géorgienne sur le Lac Huron est l'abandon...

Le Lac Erié souffre d'un problème récurent de pollution aux algues vertes dont les poleurs désignés sont les agriculteurs des bassins versants alors que l'on oublie manifestement les concentrations humaines et industrielles des rives qui polluent aussi très largement les eaux.


Etant encore précisé que notamment les éléments Phospho-potassiques des engrais chimiques et naturels ont de faibles pouvoirs migratoires dans le sols (En phytotechnie dans les années 80, on apprenait que la vitesse de migration dans ce sol de ces éléments était de 1 cm par an. C'est donc bien la concentration des activités humaines qui explique notamment la pollutions aux phosphates.


Pour revenir au lac Erié, les populations riveraines canadiennes y puissent leur eau potable : hors il s'avère qu'en 2011, suite à de nombreux empoisonnements constatés, il a été découvert que les algues vertes présentes sécrètaient une toxine non détectée et mortel pour l'homme... Le problème a fait l'objet dernièrement d'une pleine page dans le quotidien "Toronto Star"...


Sans parler de l'état catastrophique de la nappe phréatique de Détroit, et du degré de polution de l'eau potable livrée aux habitants qui est inconsommable, même bouillie... (Il existe un document récent à ce sujet diffusé tardivement sur le télé Française...)


On redoute actuellement, un passage des algues vertes dans le Lac Ontario et le Saint-Laurent car le Lac Erié alimente le Lac Ontario par l' "Escarpement" des chutes du Niagara...


Le Canada détient les plus grandes réserves d'eaux douces du Globe, et le moins que je puisse dire, c'est que manifestement, ils ont du mal à se rendre compte que cette ressource est épuisable. Les efforts pour l'environnement, hormis les parcs sont assez limités, voir très limitées ...

  
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starox starox
28/08/2019 10:13:21
0

@ gars d'ain

ta plaidoirie est judicieuse, mais tu as omis de prendre en compte toute les jachères, friches, et autres terrains incultes ( qui pourraient être utilisés pour cultiver colza, soja, et autres oléagineuses dont quelques unes sont en prime " des décontaminantes des sols pollués

  
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gars d'ain gars d'ain
28/08/2019 09:58:09
1

Et pour compléter mes calculs pondus hier soir çi-dessous :


• La France métropolitaine fait 543 940 km2

Il faudrait donc allouer 105 000 km2 à la culture du soja, soit 19,30%.


(Ce qui confirme par ailleurs ce qui se disait il y a déjà 30 ans, à savoir, il faudrait mettre 20% des terres en soja pour éffacer les importations...)


Avec une rotation triennale de culture, on obtient 57,91 % de sols dédiés à la culture du soja sur 3 ans.

Le président vient démontrer qu'il ne sait pas tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler et surtout qu'il n'a aucune compétence en matière d'agriculture.

A s'empresser de répondre dans l'escalade des propos pitoyables entre états, on ne fait que démontrer l'ineptie des discours actuels...

: (

  
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Obywan Obywan
28/08/2019 09:56:43
2

Les céréales destinés aux bétails c'est seulement pour l'engraissage de masse à croissance rapide !

On s'en sert pour les concours, mais la finalité n'est pas la même sur l'étalage..


En Europe les terres se raréfient du fait de l'expansion immobilière et une grosse partie des forêts ne peuvent pas remplacer les terres cultivables !


Donc si la démographie continue à exploser, on n'aura guère de choix que d'exploiter à l'étranger et fermer les yeux !


Donc soit on dit stop à la croissance démographique, soit on accepte notre destin !


Tout est lié à la démographie ! Si certains ne veulent pas l'entendre, ils seront bien obligés à terme d'ouvrir les yeux !


On ne peut pas faire entendre à un sourd ce qu'il ne veut pas voir !


Bonne journée !

  
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CRI74 CRI74
28/08/2019 09:45:13
1

Je confirme , notamment pour la Nouvelle Zélande parcourue à plusieurs reprises .

Elucubrations , terme approprié voire faible lorsqu'il s'agit de mettre à bas ce qu'il reste au poumon planétaire

  
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gars d'ain gars d'ain
28/08/2019 09:37:09
2

robespaul,


je vais même pas prendre la peine de répondre à ces élucubrations dénuées de plus de raisonnement économique et environnemental...

: (


Et avant de parler des vaches de la Nouvelle Zélande, je conseille vivement d'y aller surtout l'hiver pour voir dans quel état elles sont...

  
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mika57 mika57
28/08/2019 07:51:36
2

"les forets sont beaucoup trop étendu en europe, tellement que la bois ne vaut presque rien"

Alors celle-là elle est bien bonne, je sais pas si c'est ironique

Des forêts trop étendues...

Bah oui, c'est pas comme si tous les précédents rapports sur l'environnement parlent du rôle des forêts en tant que "puits de stockage de carbone"

Message complété le 28/08/2019 07:54:10 par son auteur.

"la double culture : généralisé en chine, elle n'est pratiquement pas utilisé en europe par fainéantise, esprit borné et manque de main d'oeuvre rurale ... il est très facile de cultiver un soja après un fourrage récolté en mai dans la plupart des pays européens . dans le sud, un soja après blé peu largement s'envisager avec irrigation ."


Et quid de l'appauvrissement des sols qui sont surexploités avec la double culture ?
La double culture empêche le rechargement des sols en azote et autres
Dans ce cas, supprimons les jachères, c'est encore mieux ! (ironique)

  
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robespaul robespaul
27/08/2019 21:49:19
1
il est très facile de trouver la place pour cultiver des protéines en europe, mais pour cela, il faut une volonté politique :

les forets sont beaucoup trop étendu en europe, tellement que la bois ne vaut presque rien : si on veut résonner par l'absurde, les feuilles des arbres, qui sont gorgées de protéines valent 5 fois plus que le bois qui les porte . remettons de l'élevage dans les forets !

la double culture : généralisé en chine, elle n'est pratiquement pas utilisé en europe par fainéantise, esprit borné et manque de main d'oeuvre rurale ... il est très facile de cultiver un soja après un fourrage récolté en mai dans la plupart des pays européens . dans le sud, un soja après blé peu largement s'envisager avec irrigation .

le pâturage : quand on élève des bêtes à l'herbe, elles n'ont même pas besoin de soja, car l'herbe, comme les feuilles des arbres, est naturellement équilibrée en protéine . mais en europe, au lieu de prendre l'exemple sur la nouvelle zélande, qui a développé un élevage herbager très rentable et peu coûteux, on a préféré sacrifié l'agriculture au lobbies des vendeurs d'engrais et de semences et à l'idée a,glosaxonne idiote de la sanctuarisation de la propriété foncière individuelle qui généralement empêche tout regroupement du parcellaire autour des bâtiments d'élevage .
  
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gars d'ain gars d'ain
27/08/2019 21:30:29
0
Pipeau, flute et troubadour de haute volée..

Comme personne en politique ne connait vraiment le sujet...

C'est pourtant assez simple :

Il est écrit dans l'article : "2 - Combien l'UE importe-t-elle de soja par an ?

L'Union européenne importe chaque année 17 millions de tonnes de protéines brutes végétales (soja, légumes secs, tournesol...) parmi lesquelles 13 Mt sont à base de soja et représentent l'équivalent de 30 millions de tonnes de graines de soja."

si je m'en réère à l'article suivant de 2017, il faut 0,355 Ha pour produire une tonne de soja.
https://www.terre-net.fr/observatoire-technique-culturale/strategie-technique-culturale/article/une-annee-record-pour-le-soja-francais-217-133686.html

Le calcul est simple, il faut donc allouer 10,5 millions d'Ha pour faire du Soja.

QUESTION : où Macron compte-il les prendre ? Et quid des risques environnementaux et monoculturaux engendrés ?

D'autre part, concernant des cérérales et protéagineux de subtitution au Soja en alimentant animale, tous les autres cultures ont des rendement à l'hectare inférieure.

Au lieu de raconter des âneries plus grosses que Notre dame de Paris, y'en qui feraient mieux de curer le nez pour sortir la poutre qu'ils ont dans l'oeil...

Pitoyable et affligeant

  
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gars d'ain gars d'ain
27/08/2019 21:30:29
0

Un champ de soja dans l'ouest du Brésil (AFP/Archives/YASUYOSHI CHIBA)

Cultiver plus de soja en France et en Europe pour nourrir le bétail et ainsi éviter d'importer du soja OGM: Emmanuel Macron a affirmé au G7 sa volonté de recréer "une souveraineté protéinique de l'Europe".

Alors qu'il met parallèlement en cause le Brésil pour la déforestation de l'Amazonie servant à la culture intensive du soja OGM, est-il possible d'articuler un tel objectif agricole européen avec celui de la lutte contre le réchauffement climatique inscrit dans les accords de Paris ?

1 - Qu'a dit Emmanuel Macron le dernier jour du G7 ?

"Le soja, on en a besoin aujourd'hui en Europe parce qu'il apporte en particulier de la protéine pour nourrir les animaux. Et nous, nous n'en avons pas".

"C'est le fruit d'un vieil équilibre conclu dans les années 60 entre l'Europe et les Etats-Unis d'Amérique et nous avons à ce moment-là accepté une dépendance en termes de protéines. Je considère que c'est un très mauvais choix. C'est mauvais pour nos grands équilibres, car cela fait faire un trajet à quelque chose qu'on pourrait produire sur nos territoires. (...) On doit recréer la souveraineté protéinique de l'Europe. L'Europe doit être capable de produire ses propres protéines, pour elle-même, pour consommer, comme pour les éleveurs".

2 - Combien l'UE importe-t-elle de soja par an ?

L'Union européenne importe chaque année 17 millions de tonnes de protéines brutes végétales (soja, légumes secs, tournesol...) parmi lesquelles 13 Mt sont à base de soja et représentent l'équivalent de 30 millions de tonnes de graines de soja.

L'UE est le 2e importateur mondial derrière la Chine (environ 100 Mt par an).

Au total, 87% de ce soja importé sert à nourrir les animaux. Et l'essentiel est OGM, venant des Etats-Unis, du Brésil et d'Argentine.

Ce qui place l'Europe face à un paradoxe intenable, pointé récemment par Greenpeace: d'un côté, le Vieux continent interdit la culture des OGM sur son sol (sauf dérogations pour un type de maïs, qui n'est pas une protéine). De l'autre, il importe massivement du soja OGM pour nourrir son propre bétail.

Au total, l'autosuffisance protéique de l'Europe est de 35%, résume Sébastien Abis, analyste des marchés agricoles mondiaux, un taux qui est de 55% en France.

En Europe, ce taux varie selon la graine: 79% pour le colza, 42% pour le tournesol et seulement 5% pour le soja, précise un rapport de la Commission du 22 novembre 2018.

3 - Pourquoi un tel déséquilibre du soja ?

"Le vieil équilibre" auquel fait allusion M. Macron est un accord commercial négocié au sein du GATT dans les années 1960, qui attribuait la production de protéines végétales (soja, colza) aux Amériques et celle de l'amidon (blé, céréales) à l'Europe.

La dépendance de l'Europe aux protéines importées a atteint, dès les années 1970, des niveaux très élevés, souligne la Commission.

Depuis quelques années, la tendance se ralentit, surtout en France où la production de soja et de protéines alternatives (tournesol, colza, légumineuses, pois, féverolles), est encouragée.

"Les élevages de volaille consomment la majorité du soja d'importation", souligne Corinne Peyronnet, ingénieure à l'interprofession des huiles et oléagineux Terres Univia.

4 - Faut-il augmenter la production de soja en Europe ou privilégier une réduction de la consommation de viande?

Un peu des deux, répondent les experts.

Le rapport de l'Onu sur le climat (GIEC) début août suggère de diminuer la consommation de viande dans les pays développés, mais aussi d'intensifier les rendements agricoles pour ne pas multiplier à l'infini les surfaces cultivées et laisser les forêts (et les prairies) jouer leur rôle de stockage du carbone dans les sols.

"On n'arrivera jamais à 100% d'autonomie en Europe, car le concept de souveraineté ne doit pas être calqué sur celui du nationalisme, mais c'est essentiellement la hausse des rendements (de colza, de soja) qui va donner de l'indépendance via l'innovation, et de nouveaux modes d'organisation des producteurs" estime Sébastien Abis, qui prévoit une "transition longue" afin de ne pas déstabiliser les filières d'élevage, fragiles.

"Il faut certes augmenter les productions locales, mais il ne faudrait pas que le souci du climat dérive vers des logiques de production hyper-territorialisées, voire d'enfermement" qui peuvent renvoyer vers des "dynamiques un peu médiévales" d'affrontement, prévient M. Abis.

© 2019 AFP

  
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