Les Etats-Unis songent à s'endetter sur de très longues durées

Je remonte le sujet.

Je dirai que selon moi le niveau critique des taux d'interet c'est pas 0, quand c'est 0 c'est cassé de chez cassé. Mais déjà entre 0 et 1% c'est grave. Je suis partisan de la théorie que si on remontait les taux d'interet, bizarrement l'inflation remonterai car l'epargne en taux negatif ou proche de 0 ne s'investi pas correctement (on cache la thune) et du coût ça crée une déflation

Message complété le 09/09/2019 19:13:12 par son auteur.

Pour moi 1,1% en taux court c'est le minimum du minimum

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Luncyan,

Exemple simple.la différence de salaire en usd entre un Français moyen et un indien est de 5. Je fais le pari que cette différence va se réduire (pas par une hausse des salaires indiens mais plutôt une baisse de ceux des français).

Je ne te conseilles pas trop de parier.

Il y a 15 ans l'écart des salaires en Usd entre la Chine et la France était dans un rapport de 1 à 10. Aujourd'hui, il est de 1 à 3,3 mais ce sont les salaires en Chine qui ont progressé (forte inflation) là ou les salaires en France ont stagné voire très légèrement augmenté (faible inflation comprise).

Un monde qui se remet à produire en occident au même moment où les coûts de productions occidentaux corrigent à la baisse.

Ben je ne pense pas que ce soit pour demain ni après demain, car même en automatisant ou robotisant au maximum les chaines de production le problème viendra des taxes qui seront créées sur ces machines, pour nourrir le "social" qui va devenir un gouffre monumental sauf ….à embaucher des personnels au coût des indiens….et là, on est d'accord.

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L'un ne va pas avec l'autre : encore un pur raisonnement de financier qui ne tient aucun compte de l'environnement

Il se pourrait également que certaines dérives puissent avoir atteint leur paroxysme , deviennent insupportables et en appellent d'autres , antagonistes sévères à ces velléités .

Non , la planète entière n'est pas du tout prête à vivre avec un bol de riz , quoi qu'en pensent les profiteurs de l'ombre et aucune fatalité ne conditionne un tel effondrement .

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Après c'est pas forcément un mal si les monnaies dévaluent à mon avis ce sera surtout dans les pays fortement financiarisé. Exemple simple.la différence de salaire en usd entre un Français moyen et un indien est de 5. Je fais le pari que cette différence va se réduire (pas par une hausse des salaires indiens mais plutôt une baisse de ceux des français), d'autant plus que le monde se ferme, et donc tout peut très bien s'imbriquer. Un monde qui se remet à produire en occident au même moment où les coûts de productions occidentaux corrigent à la baisse.

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Le nounours de la Bourse au quotidien n'a même pas réussi à se rafraîchir la cervelle durant son périple glaciaire .Le disque est définitivement rayé alors que tous les arguments possibles sur une déstabilisation financière sont réunis depuis ...... des lustres !

Las , les entreprises continuent à prospérer et les économies à toujours délivrer une croissance mondiale soutenue (~3%)

Pour en revenir aux marchés , effectivement , on méconnaît souvent l'envergure de l'obligataire ,autrement plus important que celui des entreprises cotées , lui aussi tiraillé par les peurs ce qui arrange bien les finances des états émetteurs au passage

Message complété le 29/08/2019 15:45:33 par son auteur.

Il reste toutefois quelque menue monnaie en circulation
=>Le prince héritier d'Arabie Saoudite souhaiterait une valorisation de 2.000 milliards de dollars pour Aramco

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l'économie capitaliste est dans une impasse totale, une merde noire. Le constat d'un échec total du système.

la dette n'aura servi qu'à ruiner les masses au profit d'une poignée, elle n'a pas vocation à être remboursée bien sûr, c'est un secret de polichinelle !

augmenter la dette encore plus fera vivre les plus riches encore quelques années pendant que les masses s'appauvriront encore plus, s'endetteront encore plus

en conclusion je suis de l'avis de Tirelire, ça va durer encore quelques temps avant l'arrivée inéluctable de grandes guerres et famines

soyez bull

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Tu as raison sur toute la ligne.

Excepté sur le fait qu’on noircisse le tableau, je fais la part des choses.

La bourse ne represente pas l’economie. Non pas parce que monsieur et madame tout le monde n’a pas d’action mais surtout parce que en terme de « taille » la bourse doit peser à peine 10% de ce qui fait notre systeme financier mondial, dont le marché le plus important (donc celui qui « drive » les autres) est le marché obligataire dans sa globalité public comme privee = la dette

Message complété le 29/08/2019 15:14:39 par son auteur.

Je voulais pas dire le mot « economie » (car là c’est evident) mais le mot « financier »

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Salut les amis

Purée que vous noircissez le tableau , pas question que la bourse se casse la gueule dans l' immédiat , tout va bien , la grande forme est présente puisqu' un retour vers les derniers plus hauts devient plausible .

Je suis haussier , je ne cesse de le clamer , rien absolument rien , graphiquement ne montre que l' on se dirige vers un Krach.

Pourtant vous me connaissez , j' étais taxé de PERMABEAR , les temps changent faut s' adapter et reconnaitre ses erreurs ce que je reconnais .

En l' état actuel , je le répète , pas un signal ne montre qu' une catastrophe se prépare sur le plan boursier .

Oui , on laisse filer les DETTES c' est tellement facile , l' argent ne rapporte plus rien , pourtant pour se payer une action Hermès bientôt il faudra une brouette d' euros pour le faire .

La bourse vénezuélienne peut grimper , c' est logique quand on achetait une action A il y a un an pour 10 Bolivars maintenant faut mettre 1 000 000 de bolivars pour se la payer donc en effet le principe de la BROUETTE de Billets fait son retour donnant l' illusion de richesse .

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emprunt russe, le retour ...

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Je vous ai fait un tableau très simple, c’est comment fonctionne le systeme capitaliste. On met de l’argent sur la table, et il nous en donne en retour. Le taux d’interet, c’est la ponction sur la croissance. Il est evident qu’à un certain niveau tu peux mettre autant d’argent que tu veux tu vas rien en retirer la machine est cassé. Qu’une seule solution ..

Message complété le 29/08/2019 12:40:18 par son auteur.

On efface tout et on recommence au debut.
Ce qui vallait 50.000 et qui est devenu 6.400.000 redeviendront les 50.000 de demain. Grosse deflation des patrimoines à venir

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Je te rejoin CRI74, c’est un pot de miel à court terme pour mieu voler les investisseurs à moyen terme. Le long terme on le connait, c’est 0

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la nouvelle arme secret pour sublimer la dette colossale : rembourser la dette par de la dette à perte de vue...

l'art de vivre aux crochets des générations futurs dans un déficit permanent pour mieux asphyxier les autres puissances commerciales mondiales...

L'art financier des groupes immobiliers dans une bulle financière appliqué à l'état US : une catratrophe majeur se prépare...

: (

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Le titre est un gag à lui tout seul .

Certes , c'est bien le sujet (émissions longues ) mais peut on croire un seul instant que les dettes faramineuses contractées , qui s'envolent en ce moment plus rapidement qu'une fusée aux USA , puissent s'envisager remboursées un seul instant , à court , moyen terme , long voire très long terme ?

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Le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin a déclaré que la possibilité d'émettre des obligations souveraines avec de très longues échéances était étudiée "très sérieusement" par l'administration américaine.

"Si les conditions sont bonnes, alors je pourrais entrevoir de profiter des emprunts à longs termes et de mettre en oeuvre" cette stratégie, a déclaré M. Mnuchin dans un entretien avec l'agence Bloomberg.

Il y a deux ans, M. Mnuchin avait déjà demandé à ses équipes d'explorer la possibilité d'émettre des emprunts de très longue maturité.

Lancer des emprunts d'Etat à très long terme, comme sur 50 ou 100 ans, surnommés emprunts "Mathusalem", revient sur la table à mesure que les rendements obligataires baissent.

La durée maximale des bons du Trésor américains est pour l'heure fixée à 30 ans et les rendements à cette échéance évoluent actuellement à des niveaux historiquement bas.

Le taux à dix ans sur les bons du Trésor américains est en ce moment régulièrement inférieur à celui sur les obligations à deux ans, un phénomène connu sous le nom d'"inversion de la courbe des taux" qui est particulièrement redouté des marchés financiers car il est considéré comme l'indicateur avancé d'une récession.

Les courbes sont considérées comme "normales" quand les taux associés à un placement sont d'autant plus élevés que leur échéance est lointaine.

"L'idée d'un bon de très longue durée avait déjà été évoquée sous l'administration Obama, mais n'avait jamais dépassé le stade de projet, du fait surtout de considérations politiques", soulignaient récemment les experts de Mirabaud Securities Genève.

Alors que les Etats-Unis ont encore des taux positifs, la zone euro est dans une situation inédite, avec des rendements obligataires négatifs à 10 ans qui flanchent de jour en jour et vont de record à la baisse en record à la baisse, notamment en Allemagne.

L'arrivée des Etats-Unis serait un tournant sur le marché des emprunts à très long terme, fréquenté jusqu'ici par des pays de moindre envergure économique. L'Autriche, l'Argentine, le Mexique, la Belgique et l'Irlande ont par exemple déjà émis des emprunts centenaires.

© 2019 AFP

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