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Retraites: les avocats défilent en masse à Paris pour conserver leur r

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CRI74 CRI74
16/09/2019 17:15:38
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Le premier à coûter cher est le mécanisme général mais on doit absolument le conserver en système par répartition et ne pas verser dans les excès capitalistiques destructeurs

Il existe bien d'autres gabegies à rectifier avant , cadeaux aux lobbies en premier lieu (en centaines de milliards )

  
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pierrebrune pierrebrune
16/09/2019 17:06:04
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Pourquoi ne pas laisser exister les systèmes qui s'autofinancent ?
Ce sont les autres, qui coûtent de l'argent aux contribuables qui doivent être réformés...
  
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pierrebrune pierrebrune
16/09/2019 17:06:04
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Des avocats manifestent à Paris contre la réforme des retraites le 16 septembre 2019 (AFP/Thomas SAMSON)

Opposés au futur "système universel" de retraites voulu par le gouvernement, les avocats défilaient en masse lundi dans la capitale, accompagnés de professionnels du soin (médecins, infirmiers, etc.) et du transport aérien (pilotes, hôtesses, stewards), soucieux comme eux de conserver leurs "régimes autonomes".

Après un vendredi noir dans les transports parisiens, plusieurs milliers de robes noires et quelques blouses blanches ont commencé à défiler peu après 14h00 en direction de Nation, à l'appel du Conseil national des barreaux (CNB), rejoint par d'autres organisations professionnelles au sein du collectif SOS Retraites.

Au son des sifflets et des sirènes, les manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "une retraite, pas la traite" ou encore "retraite plus chère, justice précaire".

"Robes noires, blouses blanches, uniformes vous êtes tous là, vous êtes des milliers, bravo !", s'est félicitée la présidente du CNB, Christiane Feral-Schuhl, ajoutant: "nous n'avons jamais été aussi nombreux".

"Nous représentons 700.000 professionnels qui soignent, qui défendent, qui transportent et qui veulent vivre de leur métier, et vivre de leur retraite. Nous disons non à la nationalisation de nos régimes autonomes, non au régime universel", a-t-elle résumé.

"Nous ne sommes pas des régimes spéciaux, nos caisses sont bénéficiaires et nous entendons les garder", a de son côté clamé le Dr Jérôme Marty, président de l'Union française pour une médecine libre (UFML), différenciant les caisses de retraites des indépendants de celles de la SNCF, de la RATP et des industries électriques et gazières, déficitaires et renflouées chaque année par l'Etat.

"On sera dehors pendant un an s'il le faut", a prévenu Ghislaine Sicre, la présidente de Convergence infirmière.

"Tenez bon, continuez cette mobilisation jusqu'au bout !", a lancé à la foule le député LFI Ugo Bernalicis.


Les nagivants de l'Aviation manifestent à Paris contre la réforme des retraites le 16 septembre 2019 (AFP/Thomas SAMSON)

Dans leur ligne de mire, le futur "système universel" préconisé par le haut-commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye, qui se traduira par une forte hausse des cotisations des indépendants et, avec la disparition de leurs caisses, un "transfert" de leurs réserves financières.

Les sommes en jeu vont de 2 milliards d'euros pour les avocats, dont le CNB dénonce la "spoliation" à 7 milliards pour les médecins, dont le syndicat FMF s'oppose au "hold-up".

- journée "justice morte" -

Cette manifestation est doublée d'une grève des audiences qui s'annonce très suivie, avec la quasi-totalité des 164 barreaux français "mobilisés", selon la Conférence des bâtonniers.

Partout ou presque, les avocats ont décidé de ne plaider aucune affaire et de demander le renvoi des procès, comme à Rennes, d'où près de 80 avocats sont venus manifester à Paris pour cette journée "justice morte", comme autant de leurs confrères strasbourgeois, selon leurs ordres respectifs.

Pas non plus de commis d'office, de consultations gratuites ni de permanences pénales. Seule exception, le contentieux de la liberté (garde à vue, détention provisoire...) reste assuré.

Pour contenir la fronde, le Premier ministre Édouard Philippe a chargé M. Delevoye de rencontrer "d'ici le 15 octobre" les représentants des 42 régimes amenés à s'éteindre, pour "dresser un état des lieux" et "fixer un calendrier de travail".

"Il y a des solutions pour chacune des professions", avec "des durées de transition adaptées à chacun des cas", assure le haut-commissaire.

M. Delevoye et la garde des Sceaux Nicole Belloubet recevront ainsi mardi matin les responsables du CNB, de la CNBF et de la Conférence des bâtonniers.

Dans le même temps, la concertation avec les organisations syndicales et patronales, débutée il y a près de 2 ans, va reprendre "jusqu'au mois de décembre" pour tenter de trouver enfin un accord sur l'âge de départ ou la durée de cotisation.

Des "consultations citoyennes" s'étaleront en parallèle de fin septembre à "la fin de l'année", le projet de loi devant être adopté "d'ici l'été prochain", d'après M. Philippe.

En attendant, le dialogue passera aussi par la rue: Force ouvrière et la CGT manifesteront respectivement samedi 21 et mardi 24 septembre.

© 2019 AFP

  
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