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SNCF: SUD-Rail dénonce "l'aggravation promise de la situation sociale"

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CRI74 CRI74
10/10/2019 23:40:32
2

Effectivement Gars d'Ain .

Plus généralement , il existe une immense différence entre quelqu'un qui délivre des posts basés uniquement sur des articles de presse , voire quelques rapports financiers , à la vision très lointaine et un spécialiste du secteur , proche de l'entreprise , qui en connait bien les rouages .

Autrement dit entre idées reçues et réalités .

D'ailleurs , les réactions démontrent que les idées reçues sont les mieux partagées ! On progressera sans doute un jour .

C'est bien la problématique des services publics en général dont les fonctionnels sont particulièrement mal connus , voire travestis par la presse pour raisons diverses et variées allant de méconnaissances techniques aux incitations amicales

  
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gars d'ain gars d'ain
10/10/2019 16:56:29
2

Bémol, je lis chez l'ami Dubaisan :

"Par contre ce n'est pas du tout le cas de Réseau Ferré de France qui lui est largement déficitaire, plombé par les dettes accumulées depuis 87 ans (55 milliards, c'est quand même pas une paille! dont l'Etat a repris environ 10 milliards à sa charge, cad la nôtre...), incapable de faire face à la rénovation d'un réseau usé par le temps et l'absence d'entretien, et encore plus incapable d'investir dans de nouveaux équipements..."

Petite précision importante :

Réseau ferré de France (RFF) était un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) français créé le 13 février 1997. Il était le principal gestionnaire d'infrastructure ferroviaire en France, chargé de l'aménagement, du développement, de la cohérence et de la mise en valeur du réseau ferré national dont il était propriétaire. Il disparaît le 31 décembre 2014. SNCF Réseau lui succède au 1er janvier 2015.


Il faut précisé que RFF a été créé par le gouvernement de l'époque pour isoler de la dette appartenant à l'Etat, voté par l'Etat, que l'Etat s'était engagé à financer et à rembourser et qu'il n'a jamais tenu parole. Cette dette concerne l'avancement à marche forcée du réseau TGV. Il a ensuite créé une coquille pour isoler cette dette afin qu'elle pèse plus sur les finances de l'Etat, mais sur la SNCF : ce qui a permis de manipuler les chiffres publiés de la dette à l'époque...


  
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CRI74 CRI74
10/10/2019 16:34:52
2

Mr Dubaisan

Vous n'avez pas de chance quant à m'affubler de suivre tête baissée les entités gauchistes avec lesquelles je n'ai pas le moindre intérêt . Je me ferais couper la tête en étant actionnaire depuis 33 ans ! (un truc d'ultra gauche comme chacun sait)


Les chiffres sont là , certifiés et ...critiqués .

55 milliards c'est SNCF mobilité + Réseau au passage et non ex RFF !

Ce que vous évitez de dire en faussant volontairement la compréhension , c'est que l'endettement ne provient pas de 87 années , mais pour la très grande majorité de la construction des lignes à grande vitesse imposées par l'état à la SNCF et financées par elle seule

Ce que vous mettez volontairement sous le tapis , c'est l'explosion des charges (donc des billets ) depuis :

_ le transfert de l'ensemble de l'entretien - régénération au privé , envol des coûts à la clé . (vérifiez dans les comptes ! )

_ l'ouverture à la concurrence du fret qui a supprimé pratiquement 80% de ce trafic , plombé les revenus de la branche réseau , donc augmenté plus encore son endettement

_ Les appels d'offres aux grands groupes de BTP pour les constructions de LGV et autres lignes à des prix plus que doublés ou artificiellement renchéris par des pratiques délictuelles (tracés les plus coûteux et inutilement complexes par ex - cas déjà cité du CNM (contournement Nîmes Montpellier et ses 180 ponts pour 60kms)

- Le recours à des PPP souscris auprès de ces mêmes groupes dont les excès ont offusqué l'ensemble de la population ,à juste titre .

_ La désorganisation , imposée là encore , pour structurer l'entreprise en appartements vendables qui n'a engendrer que dégradation de service et perte de clientèle ,en plus du renchérissement opérationnel : 3 à 4 structures là où n'en existait qu'une seule , évidemment , cela coûte bien plus

On est très loin de vos allégations non fondées .

Je vous ai demandé de vérifier mes dires qui se confirme dans les divers rapports officiels que vous pourrez trouver .Il n'y a rien de politique là dedans mais du factuel , rien que du factuel .

Message complété le 10/10/2019 23:26:33 par son auteur.

N'a engendré ...

  
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Dubaisan Dubaisan
10/10/2019 15:53:43
2

Cri74,

Cela fait partie des idées reçues constamment distillées par les officines à la solde des partis de gauche, populistes et autres écolos que vous suivez les yeux fermés.

Comme je vous l'ai déjà exprimé il y a plus d'un an, j'aime la vérité des chiffres. Et en ce qui concerne l'activité "chemins de fer" il faut la prendre et l'analyser globalement, cad, trains + voies ferrées et non pas artificiellement comme les énarques, trains d'un côté et réseaux de l'autre car encore une fois des trains sans voies ferrées ça ne sert à rien, et des voies ferrées sans trains, c'est tout aussi inutile.

Que la SNCF tous secteurs confondus (TGV, fret, logistique...), soit bénéficiaire au final, c'est un miracle quand on regarde certains chiffres sectoriels, mais c'est un fait.

Par contre ce n'est pas du tout le cas de Réseau Ferré de France qui lui est largement déficitaire, plombé par les dettes accumulées depuis 87 ans (55 milliards, c'est quand même pas une paille! dont l'Etat a repris environ 10 milliards à sa charge, cad la nôtre...), incapable de faire face à la rénovation d'un réseau usé par le temps et l'absence d'entretien, et encore plus incapable d'investir dans de nouveaux équipements...

Que le développement du TGV ait coûté cher, certainement, mais qui fait les appels d'offres? qui les suit? qui contrôle l'exécution des contrats découlant de ces appels d'offres?

On ira pas plus loin, les choses sont assez claires, enfin pour moi.

Malgré tout cela , il faudra un jour en revenir à la vérité des comptes analytiques de l'activité, et arrêter de cacher la poussière (les dettes) sous le tapis de RFF.

Et là, on est en droit de se poser la question de la fameuse "compétitivité du rail" par rapport aux cars ou à l'avion?

  
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CRI74 CRI74
09/10/2019 09:46:56
2

Mr Dubaisan , il serait bon que votre idéologie politique ne vienne pas systématiquement fausser tant la réflexion que les réalités .

La SNCF en 1938 s'est fondée sur un regroupement de compagnies en faillite : comment voulez vous que la situation soit pire aujourd'hui alors qu'elle est bénéficiaire (cf derniers comptes publiés ) ainsi que vous l'exprime Mika 57

Cela fait partie des idées reçues constamment distillées par les officines à la solde ultralibérale comme les Ifrap et autres que vous suivez les yeux fermés .

CRRC pour le moment ne fournit en Europe qu'une partie microscopique du matériel roulant mais il y a effectivement de gros potentiels si cette compagnie jouit de facilités apportées par la Chine qui puissent fausser les marchés .

Honnêtement ,entre un car à grand parcours aussi neuf soit-il et un train , la qualité de confort n'est même pas comparable , donc hors sujet

Concernant la qualité de service , ne vous êtes pas interrogé sur la coïncidence entre sa baisse sensible et la structuration de la SNCF en entité au fonctionnement calqué sur le privé ?

C'est pourtant d'une évidence qu'un enfant de 6 ans comprendrait sans le moindre problème . On spécialise les tâches et plus rien de fonctionne partant de métiers à polyvalence obligatoire . Le but de la manoeuvre enclenchée depuis la présidence de Louis Gallois sur instructions de l'état étant de pouvoir vendre par lignes entières les pans de la SNCF

Et comment convaincre mieux qu'en désorganisant le groupe , remonter la clientèle au maximum via la complémentarité des injonctions aux médias qui se chargent du sale boulot ...

Sur les infrastructures , le cas est encore plus flagrant : on serait d'ailleurs dans le délit vu les tapis rouges déroulés indûment aux groupes de BTP .

Déjà , la partie infra SNCF s'est vue réduite à peau de chagrin , tout l'entretien et les régénérations lourdes s' étant alors vues intégralement confiées à ces groupes , explosion des tarifs à la clé

Ensuite , seriez vous capable de justifier les prix imposés pour les nouvelles infrastructures aux dessins complètement aberrant (ex contournement Montpellier avec 180 ponts sur 60 kms ! )

On travaille avec un coefficient 2 par rapport aux prix censés : imaginez sur le coût des lignes TGV !

On ne parle même pas des PPP (partenariats publics privés ) dont l'indécence est maintenant prouvée

Et malgré toutes ces "gestions" totalement contre productives , le groupe est malgré tout bénéficiaire au prix , il est vrai , de renchérissement frisant l'incongruité des billets

Maintenant , un petit boulot pour vous et les lecteurs : vérifiez toutes ces données pour en tirer les bonnes conclusions et vous assurer qu'elles soient bien réelles (à défaut de me faire confiance , mais vous verrez après vérifications ! )

  
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mika57 mika57
09/10/2019 09:21:15
3

Dubaisan,


La SNCF est BENEFICIAIRE ! Pas besoin d'augmenter plus que ça le prix des billets

La dette, elle est due aux partenariats avec les boites (privées, elles) de BTP, style Vinci / Eiffage et cie, qui pompent énormément de fric à la SNCF

La dette est aussi en grande partie due à la politique du tout TGV qui a complétement siphonné les caisses et augmenter la dette.

Exemple : La liaison TGV Metz - Louvigny, une des moins fréquentées de France

Sur le tronçon Metz - Luxembourg, des TGV circulent. Hors, la vitesse est limitée à 160 km. Utilité ? 0



Mais n'allez pas croire que le privé va faire de merveilles, parce que, question gestion, c'est pas terrible non plus

Je vous invite à vous renseigner la privatisation du réseau ferré en Angleterre. Les usagers sont-ils ravis ?

Je ne pense pas

  
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Dubaisan Dubaisan
09/10/2019 00:51:11
1

Pour 1938 ça c'est vrai CRI74;

Et ça fait 87 ans que l'Etat et les syndicats s'en occupent tellement bien, que les choses non seulement ne se sont pas arrangées, mais aggravées…

Si l'on veut revenir à une exploitation (globale) saine et une activité au moins équilibrée, il faudra de toutes façons fortement augmenter soit le prix des billets soit ...les impôts et très vite, parce que CRRC risque bien d'ici quelques années, de bouleverser le paysage européen du rail.

Que choisissez-vous le prix des billets ou ...les impôts?

Et quid alors de la fameuse "compétitivité du rail" par rapport aux cars ou à l'avion?

Par contre, nous sommes d'accord concernant les médias...

  
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CRI74 CRI74
08/10/2019 17:59:55
2

Pour rappel , la SNCF s'est créée en 1938 sur regroupement de sociétés privées toutes à l'état de faillite .

Le fait de recourir vers ces structures va sans me moindre doute aggraver la situation actuelle , mais plus encore au niveau du service rendu pour la clientèle , renchérissement des billets à la clé .

Les médias évitent bien entendu d'expliciter la réalité des choses , comme à l'accoutumée

  
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avis1 avis1
08/10/2019 17:49:13
1
il faut créer une structure spécifique SNCF pour sud rail .
que des salaries sud rail dans 1 an il n y aura que des os .
  
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avis1 avis1
08/10/2019 17:49:13
0

Jean-Pierre Farandou, nouveau PDG de la SNCF, le 26 septembre 2019 (AFP/Archives/Lionel BONAVENTURE)

SUD-Rail a dénoncé mardi un "plan social permanent" à la SNCF "depuis quelques années" et "s'insurge contre l'aggravation promise de la situation sociale" avec l'arrivée d'un nouveau patron et l'entrée en vigueur de la réforme ferroviaire.

Après un "bilan social encore catastrophique" en 2018, le futur patron Jean-Pierre Farandou "promet pire", déplore SUD-Rail dans un communiqué. Successeur de Guillaume Pepy à la tête de la SNCF, M. Farandou devrait prendre ses nouvelles fonctions vers le 1er novembre.

"Maintenant, au prétexte de l'ouverture à la concurrence et de l'éclatement de l'entreprise SNCF en cinq sociétés anonymes" en janvier avec la réforme ferroviaire, "la pression est encore plus forte", ajoute le troisième syndicat de la SNCF.

M. Farandou "multiplie les annonces de plan d'augmentation de la productivité, d'extrême polyvalence, d'économies et de suppressions de postes", mais "pas un mot" au sujet de "la situation sanitaire et sociale catastrophique des salariés" et "leurs souffrances alors même que deux cheminots se sont encore donné la mort ce week-end", s'indigne le syndicat.

En 2018, environ 2.700 postes ont été supprimés au sein du groupe public ferroviaire où les démissions ont augmenté de 34,3% par rapport à 2017, tandis que les ruptures conventionnelles ont grimpé de 86% (elles ont doublé chez les salariés sous statut de cheminot) et les licenciements progressé de 27%, selon le "Bilan social 2018" établi par la direction, cité par le syndicat et que l'AFP a pu consulter.

SUD-Rail, qui a rejoint avec d'autres syndicats l'appel à une grève illimitée à partir du 5 décembre, lancé par plusieurs organisations syndicales de la RATP contre la réforme des retraites, assure qu'il "travaille d'ores et déjà à construire un rapport de force le plus large possible" pour briser "cette logique permanente de casse sociale".

© 2019 AFP

  
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