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Brexit: Londres et Bruxelles au bord de la rupture

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CRI74 CRI74
09/10/2019 10:47:24
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Mettre un frein à la mondialisation outrancière serait effectivement vertueux . Mais est-ce bien ce que veut réaliser Trump qui a de gros intérêts personnels en jeu ?

A y regarder de plus près , certainement pas . Les taxations sont là pour renflouer les caisses et impactent le commerce , mais beaucoup moins sa structure qui ne subit guère d'adaptation .

Quant aux autres volets de sa politique , dénoncer les actions qu'il doit réaliser pour rendre son pays moins polluant et soutenir à bout de bras pétrole et gaz de schiste rendrait son bilan écologique plutôt désastreux

On devra encore patienter longtemps avant que les USA ne soient tant un modèle économique qu'écologique , fussent-ils marché directeur pour les financiers

Message complété le 09/10/2019 10:49:52 par son auteur.

Pour en revenir au Royaume Uni , les prospectives publiées par l'ensemble des institutions britanniques vont dans le même sens qui n'a rien d'enthousiasmant sur les deux volets cités

  
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pluto34 pluto34
09/10/2019 10:22:08
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Expédier des millions de tonnes de marchandises sur des porte-containers et des camions, aux quatre coins de la planète ) est ce qui à favorisé le désastre écologique , c'est suicidaire et stupide, cela n'enrichit que les importateurs !
On ne peut vivre en autarcie évidemment mais se limiter à des échanges utiles c'est tout autre chose.Repenser une politique basée sur l'emploi intérieure ( on fabrique complètement ce que l'on peut fabriquer chez nous) c'est complètement différent.
Avec sa guerre économique avec la Chine et pourquoi pas avec l'Europe Trump a fait plus pour la santé de la planète que tous les bavards qui le prétendent!
  
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pluto34 pluto34
09/10/2019 10:22:08
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Drapeaux européen et britannique devant le Parlement britannique, le 23 janvier 2019 à Londres (AFP/Archives/Daniel LEAL-OLIVAS)

Les négociations sur le Brexit entre Londres et les Européens semblent au bord de la rupture, à un peu plus de trois semaines de la date prévue, Bruxelles accusant le Premier ministre britannique Boris Johnson de jouer avec "l'avenir de l'Europe".

Les Européens ont donné jusqu'à la fin de la semaine au gouvernement britannique pour leur présenter un compromis acceptable et arriver à une séparation à l'amiable au 31 octobre.

Sans attendre cette échéance, les deux parties ne cachent pas leur pessimisme, semblant préparer les esprits à une sortie sans accord, voire au report voulu par le Parlement britannique. Après un entretien téléphonique mardi entre M. Johnson et Angela Merkel, une source à Downing Street a jugé un accord "pratiquement impossible".

Selon cette source, la chancelière allemande a prévenu le chef du gouvernement conservateur qu'un accord était "extrêmement improbable" faute de nouvelles propositions de Londres prévoyant un maintien de l'Irlande du Nord britannique dans l'union douanière européenne. Ce que le Royaume-Uni refuse.

L'enjeu est d'éviter le rétablissement d'une frontière physique entre les deux Irlande et de préserver la paix sur l'île, qui a connu plusieurs décennies de violences.

"Les efforts continuent pour trouver un accord", a tweeté le négociateur en chef de l'Union européenne Michel Barnier, après avoir rencontré le chef de la diplomatie irlandaise Simon Coveney. Ce dernier a dit croire en la volonté de Boris Johnson de trouver une issue.

- "Stupide jeu" -


Le négociateur britannique sur le Brexit David Frost, le 8 octobre 2019 à Bruxelles. (AFP/Aris OIKONOMOU)

Le président du Conseil européen, le Polonais Donald Tusk, a accusé sur Twitter Boris Johnson de jouer avec "l'avenir de l'Europe et du Royaume-Uni" en se prêtant à un "jeu stupide consistant à trouver un coupable" en cas d'échec des négociations.

Refusant lui aussi ce "blame game", le président de la Commission Jean-Claude Juncker a estimé dans une interview aux quotidiens français les Echos et l'Opinion que "le péché originel se trouve sur les îles et non sur le continent". "Un Brexit sans accord entraînerait un affaissement du Royaume-Uni et un net affaiblissement des ressorts de croissance sur le continent", a-t-il ajouté, estimant que "perdre un Etat-membre pour des raisons de stricte politique intérieure (...) reste une véritable tragédie".

De difficiles négociations se sont poursuivies mardi à Bruxelles sur la base d'un projet présenté mercredi dernier par Boris Johnson pour tenter de mettre fin au casse-tête de la frontière irlandaise.

Le plan britannique a été rejeté en l'état par les Européens.

Après un entretien téléphonique d'une quarantaine de minutes mardi, Boris Johnson et son homologue irlandais Leo Varadkar "espèrent se rencontrer cette semaine", selon Downing Street, même si M. Varadkar a convenu qu'il serait "très difficile de parvenir à un accord d'ici la fin de semaine prochaine", sur la chaîne RTE.

Reçu par Boris Johnson en fin de journée, le président du Parlement européen, l'Italien David Sassoli, a déploré qu'il n'y ait eu "aucun progrès".

"Ces discussions atteignent un point critique. Le Royaume-Uni a fait un grand pas en avant et maintenant nous devons voir quelque chose bouger du côté de l'UE", a commenté un porte-parole britannique.

- "Rien n'a bougé" -

Londres avait tenté lundi d'apporter des clarifications. Mais selon une source européenne, "rien n'a bougé". "A ce rythme-là, on voit mal comment on pourrait être prêt pour le Conseil" européen des 17 et 18 octobre, présenté comme celui de la dernière chance, a dit une autre source.

Arrivé au pouvoir fin juillet, Boris Johnson s'est engagé à sortir le Royaume-Uni de l'UE à tout prix le 31 octobre, malgré une loi le contraignant à demander un report si aucun accord n'est trouvé d'ici au 19 octobre.


Le ministre irlandais des Finances Paschal Donohoe, le 8 octobre 2019 à Dublin. (AFP/PAUL FAITH)

Signe que l'hypothèse d'un "no deal" se renforce, le ministre irlandais des Finances Paschal Donohoe a annoncé mardi un plan de soutien massif à l'économie de son pays, s'élevant à 1,2 milliard d'euros, afin d'en atténuer l'impact.

Le gouvernement britannique a également assuré être "préparé" à un Brexit sans accord. Mais le centre de réflexion Institute for Fiscal Studies (IFS) a dressé un tableau noir, avec un plongeon de l'activité économique et une explosion du déficit public du Royaume-Uni.

Selon une source de Downing Street citée par le magazine The Spectator, M. Johnson table sur un échec des négociations avec l'UE et fera "toutes sortes de choses" pour éviter un report. Si finalement la sortie était repoussée une troisième fois le temps d'organiser des élections, Boris Johnson ferait campagne pour un "no deal" en cas de législatives anticipées.

Cité par le Daily Mirror, Keir Starmer, chargé du Brexit au sein du Parti travailliste, principale formation d'opposition, affirme d'ailleurs que depuis le début le plan de Boris Johnson est une sortie du Royaume-Uni sans accord. Et le reste de la presse britannique de mercredi se montrait très pessimiste sur les chances d'éviter ce scénario.

© 2019 AFP

  
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