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Affaire Carlos Ghosn: ses enfants dénoncent un système juridique japon

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simcour simcour
27/11/2019 12:23:10
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@sennac Je ne crois pas que le mettre en prison pour une durée de 15 ans soit nécessaire.

On parle d'une affaire de fraude fiscale. d'Ailleurs je ne sais pas quel est la peine maximale encouru au Japon pour ce genre de choses mais je ne crois pas qu'il risque 15 ans.

Il a les nationalités Libanaise (Filiation) , Brésilienne (Droit du sol et il a possiblement obtenu via l'un de ses parents mais j'ignore si l'un deux était Brésilien) et Française (Naturalisation).



@sergiobress Si la France se met à copier le Japon.

Il y aura une violation de la procédure pénale française (À moins qu'on modifie celle-ci) ainsi que de certaines conventions internationales ratifiés par la France sauf si on en sort.

Je peux ajouter que si on commence comme ça avec des politiciens accusé de fraude que nous ne pouvons pas savoir jusqu'où ça va aller.

Aujourd'hui tu commence avec les politiciens accusé de fraude mais qu'est ce qui nous dit que demain ce ne sera pas aussi avec les grand chef d'entreprises accusé de fraude. Le surlendemain ce sera peut-être aussi avec les chefs d'entreprise moyen accusé de fraude. Le lendemain ce sera peut-être les petits chefs d'entreprise accusé de fraude qui seront concerné comme les catégories précédemment cités.

Le jour suivant ce sera peut-être des personnes qui ne dirige pas d'entreprise mais de simple individus accusés de pratiquer la fraude au RSA et autres allocations qui seront concernés comme ceux que je viens de cité.


À l'origine en France seuls ceux accusé de délits et crimes à caractère sexuel étaient concernés par le fichage ADN.

Lis la version d'origine de l'article 28 de la "Loi n° 98-468 du 17 juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu'à la protection des mineurs" et cherche la mention relative à l'article 706-54 du code de procédure pénale.

Tu constatera qu'à l'origine le FNAEG (Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques) étaient destinés uniquement à ceux condamnés pour des infractions pénales de nature sexuelle.

Aujourd'hui quand tu lis les versions en vigueur des articles 706-54 et 706-55 du code de procédure pénale tu peux constater que quasiment tous les mis en cause doivent figurer au FNAEG puisque son usage a était étendu à d'autres délits et crimes que ceux de nature sexuelle.

Je te donne cette exemple pour te faire comprendre que si on lance une chose en matière de procédure pénale. On ne sait pas jusqu'où ça ira et qu'en conséquent ton idée de traiter les politiciens accusé de fraude d'une certaine manière pourrait un jour s'étendre à presque tout le monde si elle était appliqué.

  
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tatabanke tatabanke
21/11/2019 07:53:49
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qu'ils remboursent leur éducation faites sur le dos des employé(e)s de Renault et des petits actionnaires long terme OU qu'ils la ferment


https://www.lexpress.fr/actualite/societe/enquete/la-ou-les-enfants-de-carlos-ghosn-passent-renault-nissan-joue-les-mecenes_2065507.html

  
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sergiobress sergiobress
21/11/2019 07:40:05
1

Exactement, ça remet la cervelle dans le droit chemin.

La France ferait bien d’en faire autant pour certains escrocs de la politique.

  
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sennac sennac
21/11/2019 04:53:45
2
il est innocent ??? après tous ses abus et ce qu'il a volé LA HONTE FRANÇAISE enfin libanaise ou autre

15 ans de prison il aura le temps de réfléchir ....
  
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syjo syjo
19/11/2019 17:29:50
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Quand on est un grand patron digne de ce nom et qu'on a failli,pas de mollesse c'est le hara-kiri qui est de mise.Au lieu de çà il n’arrête plus de larmoyer sous sa perruque repeinte de frais.
  
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syjo syjo
19/11/2019 17:29:50
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L'ancien PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, le 6 mars 2019 à Tokyo après sa première mise en liberté conditionnelle (AFP/Archives/Kazuhiro NOGI)

Les enfants de Carlos Ghosn, l'ex-patron de Renault-Nissan arrêté il y a un an jour pour jour au Japon, ont dénoncé mardi un système juridique "cruel" et "injuste", réclamant un procès "équitable" pour leur père.

L'ancien patron tout-puissant de l'alliance Renault-Nissan a été interpellé le 19 novembre 2018 alors qu'il atterrissait à Tokyo. Libéré sous caution après 130 jours de détention et assigné à résidence, il fait l'objet de quatre inculpations dans ce pays.

"Si nous nous exprimons sur ce triste anniversaire, c’est pour attirer l'attention sur un système juridique japonais à la fois cruel et injuste", qui "traite plus durement que ses citoyens ceux qui n'ont pas la nationalité japonaise", ont écrit ses quatre enfants, Anthony, Maya, Nadine et Caroline Ghosn dans une tribune publiée sur le site de la radio publique franceinfo.

Ayant grandi au Japon, ils disent découvrir la "face sombre" de ce pays qui, selon eux, soumet leur père "à des traitements abominables".

"Les autorités japonaises l'ont détenu en le gardant à l'isolement total pendant 129 jours", tandis que "les procureurs japonais l'ont interrogé, jour et nuit, sans arrêt, pendant des heures".

Les enfants de Carlos Ghosn plaident l'innocence de leur père, victime à leurs yeux d'une "guerre économique".

Les documents transmis par l'ex-patron déchu à la Cour "indiquent notamment que les procureurs, les dirigeants de Nissan ainsi que des officiels du gouvernement japonais ont fabriqué de toutes pièces cette procédure pénale dans le but d'évincer notre père de son poste, par peur que l'alliance entre Nissan et Renault ne menace l'indépendance de Nissan", affirment-ils.

"Chacun de nous tente de comprendre comment un pays aussi développé que le Japon peut laisser les droits de l'homme – dont devrait bénéficier notre père – être bafoués de la sorte", ont-ils regretté, réclamant un procès "équitable".

"Si ce procès voit bien le jour, nous prions pour qu'il soit équitable afin que notre père ait une chance de prouver son innocence et de retrouver sa liberté", ajoutent les enfants de Carlos Ghosn, en demandant aux autorités japonaises "de mettre un terme à l'interdiction qui l'empêche de rentrer en contact avec son épouse" Carole.

Libéré sous caution après 130 jours en détention, Carlos Ghosn fait l'objet de quatre inculpations: deux pour non-déclaration aux autorités boursières de rémunérations différées, et deux autres pour abus de confiance aggravé. Il encourt jusqu'à 15 ans de prison. Assigné à résidence à Tokyo dans l'attente de son procès, il nie tout en bloc.

© 2019 AFP

  
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