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Renault: Ghosn a saisi les prud'hommes pour son indemnité retraite

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simcour simcour
18/01/2020 11:01:19
1

Dubaisan a écrit : "Quant a Interpol: Ils ont certes emis une notice de recherche a la demande du Japon, mais ne savent toujours pas ou se cache C.Goshn qui a interdiction de sortir du territoire libanais."


Je ne sais pas comment interpréter ce message mais je crois comprendre que tu dis qu'Interpol (International Criminal Police Organization) ne sait pas où il se cache à moins que tu parles des autorités Japonaises et que j'ai mal compris.

Je réponds que si tu parlais de cette organisation internationale. Rechercher cette homme n'est pas le rôle de l'OIPC (Organisation Internationale de Police Criminelle) plus connu sous son nom en langue anglaise.

Contrairement aux idées reçues ce n'est pas une police internationale mais une organisation permettant l'échange d'informations entre différentes polices du monde.

Il faut savoir qu'une notice rouge (Red notice) est juste un signalement auprès des États membres de cette organisation que tel personne est recherché par tel pays membre de l'organisation internationale de police criminelle.

Ce n'est pas un dispositif obligeant les autorités d'un pays à arrêter un individu si il se trouve sur leur territoire.


Une notice rouge émise par Interpol n'est pas comme un MAE (Mandat d'Arrêt Européen) un dispositif de l'Union Européenne.

Quand un État membre de l'UE émet un MAE. Si l'individu recherché se trouve dans un autre État membre de l'UE les autorités de ce pays ont l'obligation de l'arrêter. Ce n'est pas le cas avec une notice rouge puisque les autorités de chaque États membres de l'OIPC sont libre de ne pas arrêter ceux présent dans leur territoire qui ont une notice rouge sur le dos.


Le MAE a était crée par la "Décision-Cadre 2002/584/JAI" (JAI signifie Justice et Affaires Intérieures).

Il y a quelques problèmes avec les MAE au niveau de la conception de ce système mais j'en parlerais plus tard si ça intéresse quelqu'un.


Contrairement aux idées reçues les mandats d'arrêts internationaux n'existent pas.

  
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Dubaisan Dubaisan
18/01/2020 10:30:52
2

Gars d'Ain,

Ben oui, a "proces con....".

Ca m'a bien fait rigoler aussi.... Bonne journee a toi!

  
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gars d'ain gars d'ain
18/01/2020 09:32:11
2

Excellent !

Dubaisan!


A procès con, issue conne ...

Message complété le 18/01/2020 09:49:27 par son auteur.

@ doudoune

L'interdiction de quitter le Liban, c'est une mesure officielle et non critiquable pour le protéger du mandat Interpol... Une façon encore aussi de dire que le Liban officiellement ne le protège pas...

  
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Dubaisan Dubaisan
18/01/2020 06:49:37
2

Des membres de la defense de C.Goshn, ainsi que Takashi Takano avocat et son avocat personnel Junichiro Hironaka ont tous "demissionne" hier de l'affaire et ne representent plus leur client qui ....n'a donc plus d'avocats au Japon.

Les eventuels "remplacants" ne semblent pas se bousculer....En tous cas, ils ne sont pas du tout presses de se manifester...

Pour la Justice japonaise, absence de prevenu, defection des avocats le representant... proces impossible a tenir.

Quant a Interpol: Ils ont certes emis une notice de recherche a la demande du Japon, mais ne savent toujours pas ou se cache C.Goshn qui a interdiction de sortir du territoire libanais.

C.Goshn n'est pas jugeable donc pas justiciable au Japon.... On sauve la face comme on peut !!!

Ca devient franchement comique....

  
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gars d'ain gars d'ain
14/01/2020 13:41:16
2

Pour ceux qui douteraient du travail accompli par Carlos Ghosn arrivé en 1996 chez Renault et chargé de piloter la participation Nissan ...


Voici un papier de 1995 qui présente la situation de Renault , on y parle de redressement de la rentabilité ... Le dividende de 3,50 Francs (=0,53 euros) apparaitra ridicule au regard des 3,55 euros (=23,28 Francs) versé en 2019


Renault a plus que triplé son résultat net l'an dernier

Le constructeur, qui vise toujours une privatisation complète cette année, a dévoilé hier un bilan assaini. Et promis une nouvelle amélioration de ses bénéfices pour l'exercice en cours.


Publié le 29 mars 1995 à 1h01

https://www.lesechos.fr/1995/03/renault-a-plus-que-triple-son-resultat-net-lan-dernier-854090

_______________________________________________________________________

Je note : "Les constructeurs automobiles européens sont ­ils divisés en deux camps ? Ceux qui ont profité de la reprise du marché automobile l'an dernier, amplifiée des effets bénéfiques d'une monnaie faible comme Fiat et Volvo; et ceux qui ont dû se contenter du redémarrage des ventes, comme les groupes allemands et français ? Les premiers ont pu afficher des résultats record _ Volvo avec des 11,2 milliards de francs _ ou en redressement spectaculaire, Fiat étant sorti du rouge (5,9 milliards de francs en 1993) avec un profit de 5,8 milliard l'an dernier. Les seconds ont sensiblement amélioré leurs résultats mais sans retrouver encore les niveaux des années d'avant la crise. C'est vrai de BMW et de Volkswagen, comme de Renault, qui a dévoilé hier un bénéfice net multiplié par plus de trois à 3,6 milliards, mais encore inférieur de moitié ou presque à celui de 1992. Et son PDG, Louis Schweitzer, a souligné que le problème de l'évolution des parités, qui « modifie la compétitivité des entreprises, fausse leur politique commerciale et accroît les distorsions de prix de marché en Europe », était encore sa préoccupation principale pour 1995. En commentant la performance de son groupe, qui s'est octroyé 11 % du marché européen, le patron de Renault n'a pas manqué de rappeler qu'il était bénéficiaire pour la huitième année consécutive. Ce qui confortera sans doute le million de petits porteurs qui a participé à l'ouverture du capital de l'entreprise décidée par le gouvernement à l'automne dernier. Dans la foulée, il a annoncé le versement d'un dividende de 3,5 francs par action (hors avoir fiscal). Et confirmé que l'endettement du groupe, qui était encore de 7,8 milliards de francs en 1993, avait été ramené à zéro l'an dernier, Renault disposant même d'un actif financier de 1,4 milliard de francs. Un renversement que l'entreprise doit à ses efforts propres mais aussi _ massivement _ à des contributions extérieures, comme l'augmentation de 2 milliards de francs de capital réalisée par l'Etat, toujours actionnaire majoritaire, ou encore aux quelque 6 milliards provenant du dénouement de l'accord Renault-Volvo.

Redressement du poids lourd

A elle seule, la branche automobile a représenté plus de 75 % des 178,5 milliards de francs de chiffre d'affaires consolidé (en hausse de 5,15 %). Mais sa contribution au résultat d'exploitation s'est effondrée, passant de 905 millions en 1993 à 289 millions l'an dernier. Une chute liée à trois raisons au moins. Les primes à la casse française et espagnole ont, certes, dopé leur marché respectif, mais elles ont aussi tiré vers le bas de gamme les ventes des constructeurs, là où les prix et les marges sont particulièrement faibles. Les rabais systématiques consentis dans le même cadre n'ont pas arrangé les choses et, enfin, le groupe a vu ses ventes baisser de moitié en Turquie. Un phénomène qui n'a rien d'exotique quand on sait que ce pays représentait le troisième marché de la marque, juste derrière la France et l'Allemagne.

Mais, au second semestre, le groupe a nettement redressé la barre dans l'automobile et, au total, toutes activités confondues, il a fait mieux que compenser ce déclin. Le résultat d'exploitation du groupe a, en effet, été multiplié par 3,8 à 2,32 milliards de francs. Un bond en avant lié notamment au redressement de l'activité poids lourd, qui affiche, pour la première fois depuis des années, un léger bénéfice d'exploitation (190 millions de francs), contre une perte de 1,4 milliard un an auparavant. Sans oublier le résultat de la branche financière (sociétés de crédit, notamment) qui a progressé de 87 % à 1,3 milliard.

Le groupe, qui a engrangé l'an dernier l'effet « Laguna » lancé en janvier, sait qu'il pourra compter en 1995 sur l'enrichissement de sa gamme avec l'arrivée de nouvelles du break Laguna et, en fin d'année, le lancement du successeur de la R19. Mais Louis Schweitzer est resté prudent sur les perspectives d'un exercice qu'il a qualifié à plusieurs reprises « d'incertaines », assurant simplement qu'il s'attendait à une nouvelle progression du bénéfice en 1995.


Suffit de comparer les chiffres pour voir le chemin parcouru y compris en terme d'emploi et d'excellence...


.

  
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DonQuich DonQuich
14/01/2020 11:01:58
1

N' est-il pas "bizarre" pour quelqu' un qui fuit la Justice de faire appel à cette même Justice ?

  
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TriniTa_911 TriniTa_911
13/01/2020 19:43:18
2
J'aurai fais pareil à sa place, un contrat est un contrat.
  
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manuborelli manuborelli
13/01/2020 15:06:28
1

il a totalement raison.

  
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Bidouille Bidouille
13/01/2020 15:01:48
0
Carlos Ghosn est un patron ! Pas question de le priver des quelques centaines de milliers d'Euros, ce n'est pas le dernier des larbins à qui ont peut dire "va voir ailleurs si j'y suis" .
  
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Bidouille Bidouille
13/01/2020 15:01:48
0

Carlos Ghosn le 8 janvier 2020 à Beyrouth (AFP/Archives/JOSEPH EID)

L'ancien patron de Renault Carlos Ghosn, qui a fui le Japon où il est poursuivi pour malversations, a saisi en référé les prud'hommes pour réclamer le paiement de son indemnité de départ en retraite, selon des sources concordantes confirmant lundi une information du Figaro.

"Il y a une procédure auprès des prud'hommes" à Boulogne-Billancourt, siège du groupe, a confirmé à l'AFP une source dans son entourage. Un porte-parole de Renault a confirmé que le constructeur automobile a "reçu fin décembre une assignation aux prud'hommes".

Une audience est prévue "fin février", ont indiqué les deux parties sans dévoiler la date précise.

Le litige porte sur le versement d'une indemnité de départ en retraite de 249.999,99 euros. Cette somme ne lui a pas été versée par Renault au motif que Carlos Ghosn aurait démissionné de l'entreprise fin janvier 2019, alors qu'il était encore en prison au Japon.

Mais l'ancien patron, actuellement au Liban, assure avoir quitté l'entreprise, sans démissionner, afin justement de faire valoir ses droits à la retraite, alors qu'il était de fait empêché de diriger le groupe.

"Compte tenu notamment de son arrestation au Japon en novembre 2018", Carlos Ghosn, s'est vu contraint, le 23 janvier 2019, d'informer Renault de sa décision de quitter définitivement l'entreprise, afin de prendre sa retraite", affirme sa défense.

Au printemps 2019, il a d'ailleurs fait les démarches pour liquider ses droits. "Il bénéficie du versement de cette pension depuis le 1er juin 2019, tant au titre du régime de base que du régime Agirc – Arrco", a-t-on précisé de même source. "Or, en dépit de (...) ses demandes répétées auprès de (Renault), son indemnité de départ en retraite ne lui a toujours pas été versée, plus de 10 mois après" son départ.

"J'ai des droits vis-à-vis de Nissan, vis-à-vis de Renault, qui n'ont pas été respectés, et je compte bien les réclamer en justice", avait prévenu Carlos Ghosn mercredi dernier.

Dans son entourage, on précise qu'une autre procédure, cette fois auprès du tribunal de commerce, est envisagée pour obtenir sa "retraite chapeau" d'un montant brut de 774.774 euros par an, ainsi que 380.000 actions de performances.

Ces titres, attribués de 2015 à 2018 sous condition de présence dans l'entreprise quatre ans plus tard, sont évaluées à environ 15,5 millions d'euros au cours actuel de l'action Renault.

© 2020 AFP

  
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