Arabie saoudite: les quarantaines, bouées de sauvetage pour les hôtels

J'ai réussi à faire intervenir la censure pour une fois.

Message complété le 13/04/2020 22:07:26 par son auteur.

Pourtant j'avais la source de ce que j'avance :
https://youtu.be/ZEEV7FDM3D8

d'ailleurs quand les US vont lâcher l'affaire que restera t-il dans ce désert?

https://www.lorientlejour.com/article/938052/le-jour-ou-roosevelt-et-ibn-saoud-ont-scelle-le-pacte-du-quincy.html

Luncyan lucide !

Pour le reste ,l'AS , ce pays ne possède aucune expertise, les puits vont s'épuiser, ils vont créer une telle cavité dans le sol et l'économie que tout ce qu'il ont construit dans le désert s'y écroulera, ils retourneront chercher des perles en apnée comme ils le faisaient il y a peu et le pays redeviendra le désert économique qu'il était

L'islam maghrébin ou celui de l'empire ottoman n'est d'aucune de ces écoles et si changement il y a c'est essentiellement dû aux ingérence de ces dernières années des pays pétroliers, Arabie saoudite en tête.

J'ai pas du tout le même point de vue du Qatar et de Dubaï même si ils sont à l'origine de financement en France à l'échelle mondiale ils sont inexistant dans les changements de ces dernières années

Sur le Waabisme je suis complètement ok avec Luncian, cette idéologie degrade l'islam en le dévoyant...

Le salafisme par la dessus, ca fait le miel des Zemmours.....

De nouvelles "branches", toutes les religions en ont connu. Le plus dramatique c'est quand elles rejoignent le politique.

Sauf que le wahhabisme n'est pas une religion.

C'est un mouvement batard qui vient se greffer sur l'existant en se faisant passer pour existant depuis un millénaire ce qu'il n'est pas

Il est née en 1970, le jour où le pétrole a été mi dans les mains de ces nomades

Message complété le 13/04/2020 17:23:22 par son auteur.

Si vous croyez qu'on fonde une civilisation en 50 ans même avec de l'argent

En fait vous dénoncez les religions, leurs méfaits et leur instrumentalisation.

Ca fait 2000 ans que ca dure.

Moi je ne me cache pas que je déteste l’Arabie saoudite.

Pour la simple raison qu'avec leur wahhabisme ils déforment l'islam et distillent au travers d'une propagande théologique bien ficelé un discours très tendancieux dans un but purement nihiliste - les saoud sont dans mon "puits" depuis un bout de temps.

Au même titre qu'est dans mon puits le fasciste à la tête de l'israel.

Et on a malheureusement une amerique puritaine neo-conservatrice tout aussi satanique (pour pas reprendre le même terme que plus haut) qui est copain copain avec ces deux acteurs et moi je trouve ça à gerber.

Et j'ai aucun soucis avec le fait de distiller un discours qui je sais est totalement clivant ici comme dans la vraie vie

Camembert mes tracteurs

guyguy20

L'arabie Saoudite, le Qatar et les pays du golf ont massivement investit dans l'après pétrole....ils seront là et influents, pour longtemps encore, n'en déplaise à leurs détracteurs...

Les préjugés sur l'Arabie saoudite vont bon train pour certain visiblement, l'Arabie saoudite ce n'est pas le Qatar, tout le monde ne reçoit pas l'argent du pétrole 🙄, oh et puis aller... On sent un peu de jalousie en leurs conditions ? De la rancœur ? La France apporte les leçons des droits de l'homme au monde (rire), l'Arabie sa religion où est le mal ? L'église apporte aussi son fardeau dans d'autres pays on en parle ? Guy guy seriously, la facilité ?!!!!

Pauvres arabes qui vont devoir apprendre à travailler au lieu de recevoir l'argent du pétrole de l'etat.
De ce fait ils vont moins payer pour les écoles cor ani ques dans le monde.Bonne nouvelle

Des personnes placées en quarantaine dans un hôtel à Ryad sortent de l'établissement, le 30 mars 2020 (AFP/FAYEZ NURELDINE)

La mise en quarantaine de milliers de personnes en Arabie saoudite, pour raison de Covid-19, constitue une bouée de sauvetage temporaire pour des hôtels qui pariaient sur la récente introduction de visas de tourisme pour prospérer.

Avec près de 4.500 cas de nouveau coronavirus officiellement recensés, le chiffre le plus élevé des pays arabes du Golfe, le royaume a suspendu les vols aériens, fermé des villes entières et imposé des couvre-feux dans tout le pays, ce qui a porté un coup au secteur touristique naissant.

Mais les autorités ont aussi dépensé des millions de dollars pour mettre en quarantaine des milliers de voyageurs et de personnes exposées à la maladie.

Un hôtel quatre étoiles du centre de Ryad n'avait plus que cinq clients à la mi-mars lorsqu'il s'est vu proposer quatre millions de riyals (970.000 euros) par mois pour servir de lieu de quarantaine, a déclaré à l'AFP une source du secteur hôtelier.

Un autre établissement du même type s'est vu proposer six millions de riyals, selon la même source, et de nombreuses chaînes cherchent à conclure des accords avec le gouvernement.

"C'est mieux que de gérer un hôtel vide", a déclaré cette source, ajoutant que "le personnel s'était préparé à des licenciements, à des réductions de salaire allant jusqu'à 50% ou à des congés sans solde".

Photo fournie par la journaliste et écrivaine saoudienne Taghreed al-Tassan, montrant sa chambre dans l'hôtel où elle a été placée en quarantaine, le 1er avril 2020 à Ryad (Taghreed Al-Tassan/AFP/-)

Près de 1.900 chambres d'hôtels à Ryad ont été réservées pour des mises en quarantaine, ainsi que plus de 2.800 à La Mecque (ouest) et 1.900 autres dans la région orientale du pays, avait indiqué fin mars le ministère du Tourisme sur son site internet.

Cette semaine, le ministère a indiqué que 11.000 chambres avaient été préparées dans le royaume pour mettre en quarantaine les Saoudiens qui doivent rentrer de l'étranger.

- Critiques "ingrates" -

Le ministère a déclaré qu'il s'engageait à accueillir les rapatriés saoudiens dans des établissements qui figurent parmi les "hôtels les plus prestigieux".

Photo fournie par la journaliste et écrivaine saoudienne Taghreed al-Tassan, montrant sa chambre dans l'hôtel où elle a été placée en quarantaine, le 1er avril 2020 à Ryad (Taghreed Al-Tassan/AFP/-)

Mais malgré les conditions d'accueil luxueuses, ce système a tout de même donné lieu à des plaintes pour bagages égarés et retard dans le service de nourriture.

Certains voyageurs se sont aussi plaints d'avoir été transférés des aéroports à des hôtels sans avertissement préalable.

Des Saoudiens, fervents nationalistes, ont attaqué ces critiques sur internet, les qualifiant d'ingrates.

"L'Arabie saoudite n'est pas un champion des droits humains mais elle tient à montrer qu'elle choie les personnes mises en quarantaine dans les hôtels", explique à l'AFP Quentin de Pimodan du Research Institute for European and Amerian Studies.

"Avec cela, elle fait d'une pierre deux coups en essayant aussi de sauver les hôtels et son industrie touristique naissante", ajoute-t-il.

- Préserver l'image de marque -

Le royaume ultraconservateur a introduit en septembre dernier des visas touristiques avec l'ambition d'attirer 100 millions de visiteurs d'ici 2030. Mais le virus a terni les plans de l'industrie hôtelière saoudienne, confrontée à un fort ralentissement.

Photo fournie par la journaliste et écrivaine saoudienne Taghreed al-Tassan, montrant son repas dans l'hôtel où elle a été placée en quarantaine, le 1er avril 2020 Ryad (Taghreed Al-Tassan/AFP/-)

Le tourisme est l'un des piliers du programme de réformes du prince héritier Mohammed ben Salmane visant à débarrasser l'économie saoudienne de sa dépendance au pétrole, tout en redorant son image à l'international avec des politiques de relative ouverture.

Les chantiers d'hôtels se sont multipliés, les responsables estimant à 500.000 chambres les besoins du pays au cours de la prochaine décennie.

Quelque 138 projets hôteliers, soit 54.143 chambres, devaient ouvrir en 2019-2020, selon les projections du secteur.

Mais ces projets vont à coup sur subir retards et difficultés de financement en raison du virus, a déclaré le directeur d'un établissement cinq étoiles de Ryad qui a décliné les offres du gouvernement pour se reconvertir en centre de quarantaine.

Selon lui, de telles offres offrent un "avantage financier à court terme" mais à long terme, elles affecteront l'image de marque de l'établissement et les clients auront peur de retourner dans un "hôtel associé au virus".

© 2020 AFP