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Premier discours sur l'état de l'UE de von der Leyen pour relancer l'U

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mariusb mariusb
16/09/2020 22:16:33
1

Idéalement, sur le sujet de l'immigration comme pour le reste, chaque état devrait mener sa politique sans attendre les décisions des autres. C'est ce que font la Suisse, l'Islande et la Norvège. Ont-ils plus de problèmes que les autres ?

  
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MMManson MMManson
16/09/2020 21:37:31
1

Réformer la politique migratoire européenne est un dossier sur lequel l'Union européenne veut montrer l'exemple.

« La Commission va proposer un nouveau pacte sur la migration, a déclaré Ursula von der Leyen lors de son discours sur l'état de l'UE. Au cœur de ce pacte, il y aura un engagement pour un système plus européen. Je peux annoncer que nous allons abolir le règlement de Dublin et le remplacer par un nouveau système européen de gouvernance de la migration. Il y aura des structures communes pour l'asile et le retour, et il y aura un nouveau mécanisme fort de solidarité. »

Le déséquilibre actuel a non seulement attisé les tensions entre les États membres, il a aussi nourri les divisions internes. Après les incendies du camp de Moria, en Grèce, Angela Merkel a promis d'accueillir un peu plus de 1500 réfugiés en Allemagne. Pour le parti d'extrême-droite AFD, la solution n'est pas là. « Nous en avons déjà accueilli des centaines de milliers, donc ça veut dire en accueillir davantage, assure la numéro deux du parti, Beatrix von Storch. Nous ne pouvons pas résoudre les problèmes du monde de cette manière. Nous aiderons, il faut une assistance humaine dans la région. Nous devons construire des camps de réfugiés. Cela, nous pouvons le faire. Mais nous devrions cesser d'accepter ces gens, parce qu'il y en a d'autres qui arrivent. »

Cinq ans après la crise migratoire de 2015, l'Europe parviendra-t-elle à s'entendre ? Si les chiffres ont baissé depuis, les drames se poursuivent en Méditerranée et les crises se résolvent au coup par coup, sur fond d'émoi médiatique et de marchandage politique.

  
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mariusb mariusb
16/09/2020 20:34:52
2

Je suppose que c'est pour essayer de poser une alternative aux gens : le bon bobo bien pensant est pour les LGBT, donc pour l'Europe, l'anti-européen est forcément homophobe.

Et si on est contre l'Europe mais pas contre les LGBT, on peut ou pas ?

  
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LUNCYAN LUNCYAN
16/09/2020 18:15:59
2

https://youtu.be/HMf_6rn5CqA


Le must : les commentaires

  
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mariusb mariusb
16/09/2020 17:01:01
1

@Michel

Je partais du principe que je pouvais rester neutre, mais effectivement, si je suis obligé de choisir entre la division Charlemagne et Normandie-Niemen, je vais côté Russe.

  
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michel1993 michel1993
16/09/2020 09:46:34
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"Quel est l'intérêt de garder des gens qui n'ont pas envie de participer à votre rêve Européen ?"


Cauchemard oui.

Vous avez tout dit et extrêmement bien résumé ce que je pense.

Message complété le 16/09/2020 10:02:44 par son auteur.

Encore que,non seulement je ne me battrais pas du côté des allemands, mais je me battrais directement du côté russe

  
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mariusb mariusb
16/09/2020 09:13:25
3

On est à la croisée des chemins, toute personne raisonable en conviendra.
Pour que l'Union continue d'avancer, il faudrait davantage d'intégration, mais ce n'est possible qu'avec le consentement des peuples. Moi par exemple, je ne serais jamais un Européen. Je n'irais jamais défendre la Lettonie ou la Finlande contre les Russes aux côtés des Allemands.

Il n'y a qu'une solution démocratique possible : demander à chaque peuple si il souhaite poursuivre sa vie en dehors de l'Union ou s'auto-dissoudre dans cet ensemble plus grand. Expliquer que cet ensemble Européen ne sera pas une France en grand, ni une Italie en grand ni une Allemagne en grand mais une espèce de compris, plutôt Allemand.
Référendum. Ceux qui veulent partir partent, pourquoi les retenir de force ? Pourquoi vouloir se venger ? Quel est l'intérêt de garder des gens qui n'ont pas envie de participer à votre rêve Européen ?

  
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mariusb mariusb
16/09/2020 09:13:25
0


La présidente de la Commission européenne, l'Allemande Ursula von der Leyen, lors de l'annonce du remplacement du commissaire irlandais Phil Hogan, le 8 septembre 2020 à Bruxelles (POOL/AFP/Archives/Aris Oikonomou)

La présidente de la Commission européenne, l'Allemande Ursula von der Leyen, va tenter mercredi d’insuffler un nouvel élan à une Union européenne fragilisée par la crise provoquée par la pandémie avec son premier discours sur l'état de l'Union.

Ursula von der Leyen, première femme à la tête de la Commission, va se soumettre à son tour à cet exercice, imposé à tous les présidents de l'exécutif bruxellois et qui permet de mieux cerner leur personnalité.

Elle prendra la parole à 09H15 (07H15 GMT) devant les députés européens réunis en session plénière à Bruxelles et va leur exposer sa vision de l'avenir de l'Europe et son plan d'action.

La pandémie a changé la donne dans l'Union. Elle a renforcé la nécessité pour les Etats membres d'agir collectivement et d'accélérer les réformes pour soutenir leur économie en récession grâce aux investissements permis par le plan de relance massif adopté en juillet.

La crise a fragilisé l'Union européenne et Ursula von der Leyen va appeler les Etats membres à se ressaisir pour aller de l'avant. Elle va axer son message autour de ses trois priorités: le pacte vert, la révolution numérique et la géopolitique.

Elle devrait notamment proposer de porter à 55% l'effort pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'UE en 2030 afin de parvenir à l'objectif de la neutralité carbone en 2050.

Elue de justesse par le Parlement européen après sa désignation par les Etats, elle s'appuie sur une majorité constituée par les trois grandes familles, le parti populaire européen (la droite pro-européenne), les sociaux-démocrates et les libéraux-centristes de Renew dont elle a repris les priorités.

Elle devrait les appeler mercredi à voter sans tarder le budget pluriannuel et débloquer ainsi la mise en oeuvre du plan de relance sans précédent de 750 milliards d'euros qui va créer une dette commune.

Mme von der Leyen appellera également à l'adoption rapide de mesures pour aider les Etats membres en première ligne - comme la Grèce, Malte ou l'Italie - dans la gestion des flux de migrants alors que l'incendie du camp grec de Moria a rappelé l'urgence d'une solution européenne pérenne, cinq ans après la crise de 2015.

- Dossiers chauds -

La Commission présentera son projet très attendu de réforme de la politique migratoire le 23 septembre. Il est en voie de finalisation et la présidente de la Commission ne devrait pas beaucoup développer ce thème ultra sensible au cours de son intervention pour ne pas froisser les capitales car les pourparlers avec les Etats membres ne sont pas terminés.

Ursula von der Leyen devrait également s'exprimer sur plusieurs dossiers chauds, à commencer par le Brexit après la remise en cause par Londres de certains de ses engagements, les menaces contre l'Etat de droit dans l'UE, notamment de la part de la Pologne et de la Hongrie. Sans oublier les relations avec les grands partenaires du Vieux continent, notamment les Etats-Unis, sur fond de vives tensions commerciales, la Russie et la Chine.

La forme sera aussi importante que le fond pour ce premier discours qui suscite beaucoup d'attentes.

Ursula von der Leyen s'est lancée dans une grande opération de communication pour "vendre" le bilan de sa première année de présidence, alors que la cohésion de l'Union a été mise à mal au début de la pandémie par des Etats qui ont réagi en ordre dispersé.

Sur le front de la politique étrangère, elle devrait enfin évoquer la situation au Bélarus où se poursuit sans relâche la répression des opposants au président Loukachenko, ainsi que l'escalade des tensions avec la Turquie, deux sujets au coeur du sommet européen des 24 et 25 septembre.

© 2020 AFP

  
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