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Un an après l'arrêt, le démantèlement de la centrale de Fessenheim en

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Armandtm Armandtm
27/06/2021 13:31:40
0

Tout à fait d’accord avec toi !

  
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moicmoi moicmoi
27/06/2021 11:20:33
1

Armandtm
« « tout cela pour que Mme Royal soit bien vu auprès des militants écologique. » »

Pas que la royale : toute la clique gouvernementale depuis hollande jusqu’à nos jours.

Bien vu ou pas, ils s’en battent les....choses de la vie. Ce qu’ils voient, c’est les bulletins de vote, et leur carrière bien trop cher payée par le contribuable.
Mesure prise pour les voix vertes, et conservée par les autres , au nom des voix vertes, de la parole de l’état, et tout autres mensonges (on n’est plus à un près), etc....sans jamais avoir calculé le coût (ça coûte rien c’est l’état qui paye) , les conséquences financières, et les conséquences industrielles et humaines.
(typique socialiste et verts)
Après ça, entre autres, on s’étonne de la forte abstention aux élections, qui sont en réalité un * boycott (ce que personne ne veut reconnaître .)
* boycott : trop peu de pratiquants. Pour être entendu, il faudrait 95 % pour les présidentielles 2022.

  
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cool13 cool13
27/06/2021 09:18:36
0

Accidents en France dans les anciens réacteurs A1 et A2 de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher)

https://www.asn.fr/Prevenir-et-comprendre-l-accident/Accidents-en-France-dans-les-anciens-reacteurs-A1-et-A2-de-Saint-Laurent

Les deux accidents à la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher) sont les événements nucléaires les plus importants jamais recensés en France. Ils se sont produits sur des réacteurs de la filière uranium naturel graphite gaz, une technologie maintenant obsolète et en cours de démantèlement.

https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Environnement/expertises-incidents-accidents/rejets-plutonium-accident-Saint-Laurent/Pages/1-accident-Saint-Laurent-des-Eaux-1969-1980.aspx

17 octobre 1969, Saint-Laurent-des-Eaux : retour sur un accident nucléaire français

https://theconversation.com/17-octobre-1969-saint-laurent-des-eaux-retour-sur-un-accident-nucleaire-francais-125322

https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire_de_Saint-Laurent-des-Eaux_de_1969

Attention, le modèle type de centrale de st Saint-Laurent-des-eau, n’a absolument rien de comparable aux central actuel, des années 1980.


Liste des réacteurs nucléaires en France
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_r%C3%A9acteurs_nucl%C3%A9aires_en_France

  
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Armandtm Armandtm
26/06/2021 14:54:11
2
Quel honte de faire subir cela à un patrimoine français toujours en état de fonctionnement (et la sureté qui allait avec), tout cela pour que Mme Royal soit bien vu auprès des militants écologique. Un sacrifice de millier de travailleurs, une perte de compétence énorme tout ça pour le pouvoir narcissique d’une seule personne, où allons nous ?
  
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cool13 cool13
26/06/2021 10:18:35
1

Si les démantèlements, consistai à sortir un boulons ou un morceau de ferraille contrôlé çà radiation, puis l’emballer avec précautions. Chaque jour, bon, dans deux siècles, l’affaire n’set pas clos. Au vue du nombre de boulons.

"On est parfaitement dans le timing défini", se réjouit Elvire Charre, la directrice de la centrale. "C'est une des opérations majeures en ce moment: pour entrer en démantèlement, il faut avoir retiré le combustible, qui représente 99,9% de la radioactivité du site".

elvire charre

http://webtv.edf.com/player-preview-b664556ba0a52d74f012f43a74fa8ccf.html

  
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jlccasa jlccasa
26/06/2021 09:57:16
1
Le dogmatisme politique français qui nous conduit à la faillite d'EDF
  
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BAWA50 BAWA50
26/06/2021 08:42:31
0

Des techniciens d'EDF retirent une barre de combustible nucléaire de la piscine d'un des deux réacteurs de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), le 21 juin 2021. La centrale a été arrêtée en juin 2020. (AFP/SEBASTIEN BOZON)

Ils sont penchés sur une passerelle mobile, au-dessus d'un bassin bleu turquoise, dans lequel refroidit le combustible nucléaire: un an après l'arrêt des réacteurs à Fessenheim, les techniciens d'EDF se démènent pour la préparation du démantèlement du site.

Joystick à la main, un opérateur pilote le bras motorisé qui va chercher, dans un alvéole à plusieurs mètres de profondeur, un assemblage combustible, barre de près d'une tonne et 4 mètres de long, renfermant les pastilles d'uranium enrichi.

"C'est une opération très délicate. On manipule de la matière nucléaire, radioactive, il faut être particulièrement attentif", témoigne un ingénieur combustible auprès de l'AFP, à l'intérieur du bâtiment hautement sécurisé.


Des techniciens d'EDF retirent une barre de combustible nucléaire de la piscine d'un des deux réacteurs de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), le 21 juin 2021. La centrale a été arrêtée en juin 2020. (AFP/SEBASTIEN BOZON)

"Tout se passe de manière immergée: l'eau représente une barrière contre les rayonnements", précise ce quinquagénaire dans sa combinaison de protection blanche. Chaque opérateur est aussi équipé d'un dosimètre, afin de détecter une éventuelle radiation.

Une fois saisi, le combustible est placé dans un conteneur adapté qui sera ensuite fixé sur un wagon et transporté jusqu'à l'usine de retraitement de la Hague, dans la Manche.

Pendant l'exploitation de la centrale, l'opération était réalisée une fois par an, au rythme du renouvellement du combustible usagé. Mais depuis la fin de la production d'électricité à Fessenheim, la cadence s'est accélérée: 15 convois sont prévus en 2021, pour vider la piscine du premier réacteur, et 16 en 2022, pour le second.

"On est parfaitement dans le timing défini", se réjouit Elvire Charre, la directrice de la centrale. "C'est une des opérations majeures en ce moment: pour entrer en démantèlement, il faut avoir retiré le combustible, qui représente 99,9% de la radioactivité du site".


Des techniciens d'EDF contrôlent les mouvements d'une barre de combustible nucléaire sortie de la piscine d'un des deux réacteurs de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), le 21 juin 2021. La centrale a été arrêtée en juin 2020. (AFP/SEBASTIEN BOZON)

- Gestion des pièces détachées -

Dans la salle des machines se déroule l'autre grande mission technique de cette phase de pré-démantèlement: le démontage des installations non nucléaires, un chantier titanesque de 17.000 heures de travail.

Dans ce vaste batiment, des pièces attendent d'être inspectées en vue d'une éventuelle réutilisation. Deux compresseurs viennent ainsi d'être mis à disposition de la centrale de Bugey (Ain). Un rotor est parti vers le centre de stockage national pour pièces détachées d'EDF, dans l'Oise.

Certains composants n'auront pas cette chance: même parfaitement entretenus, il n'est pas toujours rentable de les envoyer, en convoi exceptionnel, à des centaines de kilomètres. Ils terminent alors leur vie industrielle à Fessenheim, avant d'être recyclés.


Un salarié d'EDF s'équipe avant d'entrer dans une "zone contrôlée" (exposée aux radiations) dans la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), le 21 juin 2021. La centrale a été arrêtée en juin 2020. (AFP/SEBASTIEN BOZON)

"Quand les collègues font partir un composant important vers une autre centrale, c'est une fierté", reconnaît Anne Laszlo, déléguée CFE-CGC énergie. "C'est un peu comme un chirurgien qui va prélever un cœur pour le donner à un jeune et le faire vivre."

D'autres manœuvres peuvent être source de frustration. "Récemment on a donné un gigantesque rotor à un musée. Voir partir comme ça une partie de l'outil industriel, ça fait moins plaisir, c'est un enterrement de première classe", souligne la syndicaliste.

Comme les machines, les salariés quittent peu à peu les lieux. Ils étaient 750 en 2018, il seront moins de 400 fin 2021, et seulement une soixantaine en 2025, date de démarrage du démantèlement. Un plan d'accompagnement social a donc été mis en place.

- "On peut manger par terre" -


Un technicien d'EDF passe un coup de téléphone devant l'un des anciens rotors d'un turbo-générateur destiné à produire de l'électricité dans la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), le 21 juin. La centrale a été arrêtée en juin 2020. (AFP/SEBASTIEN BOZON)

"Ce plan, c'est vraiment notre priorité", assure Elvire Charre. "En un an, nous avons trouvé des solutions pour 80 % de nos salariés. Certains ont fait toute leur carrière à Fessenheim, ils sont très ancrés dans la région, ils y ont leur famille, leurs amis, ce n'est pas toujours facile".

Signe de l'attachement des agents à leur métier, une majorité d'entre eux a choisi de rejoindre un autre site du parc nucléaire français. Un quart du personnel prévoit d'intégrer une entité du groupe EDF en Alsace, tandis que le dernier quart partira en retraite.

Les syndicats reconnaissent le "travail remarquable" fourni par la direction pour assurer un avenir professionnel à chacun, même si, pour plusieurs dizaines de cas, une "incertitude complète" demeure.


Un wagon de transport de déchets nucléaires est stationné devant la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), le 21 juin 2021. La centrale a été arrêtée en juin 2020. (AFP/SEBASTIEN BOZON)

Au delà des interrogations sur le reclassement, une émotion domine: le "sentiment d'injustice" de devoir fermer un site industriel "en excellent état". Sur les grillages extérieurs, les banderoles, installées lors d'anciennes manifestations, n'ont pas été retirées. "La fermeture anticipée de Fessenheim est une faute historique", proclame l'une d'elle.

"La décision on la respecte, on s'y plie, toujours avec professionnalisme, mais elle génère de la frustration", concède Gérald François, 47 ans, dont 16 passés au service maintenance. "Les installations, internes ou externes, sont nickelles, on peut manger par terre. Et le démontage nous en donne des preuves supplémentaires chaque jour".

© 2021 AFP

  
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