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Au Royaume-Uni, la dinde de Noël menacée par le manque de main-d'oeuvr

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JCROIPLU JCROIPLU
13/10/2021 15:22:39
0

fait aussi

  
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jipes jipes
13/10/2021 15:22:21
1

S'ils viennent à en manquer, on pourrait gracieusement leur envoyer notre "dinde du Poitou" !

  
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moicmoi moicmoi
13/10/2021 15:19:45
0

Invectus
« « Moi je sais faire ça! »
»

Moi aussi je sais faire ça : acheter des dindes en barquette prêt a être consommées.
Et les manger, aussi.

Après, ...pour tout ce qui est en amont,…. je fais confiance aux autres.

C’est beau, de faire confiance . Non ?


  
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Fifour Fifour
13/10/2021 15:07:18
2

@ moicmoi,


Oui tu as raison je ne voyais pas cela sous cet angle là, après pour continuer sur ta lancer je peux dire qu'en tant que fils de volailler j'ai mis mes mains dans pas mal de dindes!! comprendra qui pourra

Pour l'invitation c'était plus par politesse qu'on ne t'as pas convier, on nous a rapporté que vu ton grand âge tu avais besoin d'un peu de "potion magique" pour être à ton plein potentiel!!

  
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AlexDupas AlexDupas
13/10/2021 14:54:48
2
Toutes ces dindes pourraient être servies aux foyers modestes à titre gracieux gracieux ...plutôt que de brûler les excédents invendus. Comme sait si bien le faire nos sociétés productivistes qui s'assoient sur la Nature.
  
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moicmoi moicmoi
13/10/2021 13:51:58
3

Fifour
« « dénerver les cuisses »
»

Les cuisses , les cuisses ….tu ne penses qu’ à ça ?… Cochon, va. Même s’il est vrai que dans tout homme, il y a un cochon qui sommeille. Sauf dans certaines populations (non, non, je ne parle pas que des végans. )

« « on s'en occupera avec Invectus!! » »
Alors là ! Ça tourne carrément à l’inqualifiable. Tu proposes une partouze ?...Et tu ne m’invites pas ?
M’enfin, quoi…

  
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Fifour Fifour
13/10/2021 13:41:01
0
Ne pas oublier de dénerver les cuisses sinon c'est immangeable, on s'en occupera avec Invectus!!
  
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Invectus Invectus
13/10/2021 11:41:41
2

Moi je sais faire ça!

  
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Dubaisan Dubaisan
13/10/2021 11:40:42
0

Ou ils achèteront leur dinde vivante sur les marchés, ou a la ferme et feront eux-mêmes le boulot (tuer, plumer, éviscérer la dinde) a la place des saisonniers....Dans nos sociétés aseptisées ou le produit est en barquette prêt a être consommé, y a -t-il encore quelqu'un a savoir faire ça?

  
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jcyb jcyb
13/10/2021 11:08:08
0
s'ils ne mangent pas de dindes ,ils pourront la remplacer par du rosbeef .
  
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jcyb jcyb
13/10/2021 11:07:51
0

Un élevage de dindes, le 12 octobre 2021 à Oxspring, près de Sheffield, au Royaume-Uni (AFP/OLI SCARFF)

Au coeur de la campagne anglaise, à la ferme "Flower Farm", c'est la tourmente. Patrick Deeley n'a toujours pas la main d'oeuvre suffisante pour livrer ses dindes à Noël.

"Je ne suis pas sûr d'obtenir le personnel suffisant pour pouvoir faire le travail requis avant Noël. La pression sera forte", explique le fermier du Surrey (sud) à l’AFP.

Patrick devrait déjà pouvoir compter sur la présence de 12 travailleurs saisonniers pour la mi-décembre, pour l'aider à emballer, préparer et livrer ses volailles avant Noël.

Depuis plus de 15 ans, il recrute des ouvriers venus d’Europe. Il n'a pas réussi à en engager un seul cette année.

Dans sa grange en bois foncé de 30 mètres de long, 600 dindes blanches l'entourent quand il vient les nourrir.

"Le Brexit est, selon moi, un facteur important, dans la mesure où une des conséquences est une perte massive de main-d'oeuvre" explique-t-il.

Le Brexit, entré en vigueur le 1er janvier, complique désormais l'entrée au Royaume-Uni de travailleurs originaires de l'Union européenne qui doivent obtenir un visa.

Face à la pénurie de main-d'oeuvre qui affecte le secteur de la volaille, certains éleveurs ont multiplié les petites annonces pour recruter. Mais les candidatures se font extrêmement rares.

"Ce n'est pas le travail le plus glamour du monde. C'est un travail difficile, c'est l'agriculture, il faut travailler sept jours par semaine" explique à l'AFP Mark Gorton qui élève des dindes à Norfolk dans l'est de l'Angleterre, et ne compte à ce jour aucun saisonnier, alors qu'il en embauche environ 300 à 400 chaque année.

"Nous sommes à six semaines du début de la préparation des dindes pour le marché de Noël et, pour le moment, nous n'avons pas de main-d'œuvre", ajoute-t-il visiblement inquiet.

- "Mal aimés" -

En raison de la pénurie de main-d'oeuvre, certains fermiers ont été contraints de produire moins de dindes cette année et les supermarchés ont revu leurs carnets de commandes à la baisse.


Un élevage de dindes, le 12 octobre 2021 à Oxspring, près de Sheffield, au Royaume-Uni (AFP/OLI SCARFF)

"Le nombre de dindes a été considérablement réduit (...) c'est un problème à travers tout le pays, peu importe si vous avez dix dindes ou 20.000 dindes, le problème est fondamentalement le même, il y a une énorme pénurie de main-d'oeuvre qualifiée", précise Patrick.

Face à cette situation, les amateurs de dindes commandent plus tôt. Sur les 40 fermes regroupées dans l'"association des dindes fraîches de ferme traditionnelle", une majorité a fait état d'une augmentation significative des commandes par rapport à l'an dernier à la même date. Certaines exploitations ont même déclaré avoir reçu cinq fois plus de commandes.

D'où le risque de voir grimper les prix de la dinde. "Je pense que les gens vont malheureusement constater une augmentation du coût des produits", prévoit Patrick.

L'élevage de volailles étant un secteur clé de l'économie britannique, le gouvernement a décidé d'accorder 5.500 visas de travail valables jusqu'au 31 décembre, pour faire venir les saisonniers. Mais les fermiers craignent que cette initiative ne change pas la donne.

"Est-ce que je quitterais ma maison, mon pays, mon travail, ma sécurité, juste pour venir aider un pays qui m'a dit qu'il ne voulait plus de moi? Je ne le ferais pas" commente Patrick pour qui les travailleurs étrangers se sentent désormais "mal-aimés".


Un élevage de dindes, le 12 octobre 2021 à Oxspring, près de Sheffield, au Royaume-Uni (AFP/OLI SCARFF)

A l’approche de Noël, les éleveurs semblent résignés: "je vais devoir persuader les gens qui travaillent pour moi que nous allons devoir travailler 18-19 heures par jour, au lieu de 16", explique aussi Patrick.

Le secteur de la volaille est un des plus touchés par le manque de main d'oeuvre. Mais c'est loin d'être le seul. A l'approche de la saison des fêtes, les producteurs de sapins, les éleveurs de porcs, ainsi que les magasins de jouets redoutent aussi de ne pas pouvoir répondre à la demande en raison du manque de personnel et de chauffeurs routiers.

© 2021 AFP

  
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