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La guerre en Ukraine fait bondir l'inflation aux États-Unis

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Ptitchat72 Ptitchat72
17/03/2022 12:08:31
0

C'est pas en augmentant les salaires que tu règleras le problème..

bien au contraire !

Et si la situation ne s'arrange pas, il est clair qu'on en arrivera à des stops&go (subventionnés) pour certaines entreprises et des contraintes "règlementaires" pour les particuliers.

On fera le ramadan de l'énergie !


En attendant, l'offre de marché est caduque..

on réglemente de plus en plus de choses sur les marchés dès qu'un soucis apparait.

c'est de plus en plus mafieux tout ça.

  
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MMManson MMManson
17/03/2022 12:03:25
2

"La guerre en Ukraine, affaiblira plus l’Europe que les USA. Notre dépendance énergétique va nous desservir, lorsque je dis nous j’entends l’UE, car la souveraineté Française n’est plus ou plutôt n’a jamais été la préoccupation de notre président."


C'est vrai. Après Covid, voici le deuxième révélateur ! Covid et la guerre nous ont prouvé que le projet des globalistes a échoué !!! Finalement, la souveraineté est indispensable pour limiter ce genre de risques. C'est pourquoi il faut qu'on se mobilise cette année car les élections de 2022 vont être très animées !!!

  
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Dubaisan Dubaisan
11/03/2022 08:53:58
3

GS sous-estime l'inflation réelle qui sera bien plus élevée qu'annoncée.

Depuis mi-2020:

- Toutes les énergies (électricité, pétrole, gaz...) flambent et ce n'est pas fini; Tous les secteurs de la Chimie, du plastique, du transport (routier, aérien et maritime) etc sont déjà fortement impactés et ça ne va pas s'arranger, l'Arabie Saoudite et les EAU ayant refusé de répondre à l'appel de Biden* pour compenser l'arrêt des importations de pétrole russe...

- les métaux flambent (+ de 100% pour les aciers et encore plus pour les alliages d'acier ou l'aluminium sur le LME) et ce n'est pas fini avec la guerre russo-ukrainienne. Tous les secteurs gros consommateurs de métaux (immobilier/ automotive/ aviation/ ferroviaire/ mécanique/ alimentaire (conserves/ canettes etc...) sont fortement impactés; En Europe nombre de producteurs de métaux en Italie et récemment en Espagne ferment leur capacités de production du fait de l'augmentation des coûts d'énergie réduisant l'offre.

- Les secteurs agricoles impactés par les 2 précédents voient en plus des problèmes d'engrais poindre rapidement à l'horizon du fait des embargos sur les composants de ces engrais dont la Russie reste le principal producteur ... Une crise alimentaire mondiale n'est pas à exclure.

Honnêtement, ça sent de plus en plus mauvais... et sauf, on peut rêver, à ce que tout le monde se mettent autour de la table en faisant tous des concessions, ça va très mal se terminer.

* Biden qui a même envoyé en urgence une délégation au Vénezuela pour négocier avec Maduro un arrêt des sanctions contre un retour des pétrolières US sur le sol vénézuélien


  
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gars d'ain gars d'ain
11/03/2022 00:00:25
0

C'est mal barré, y'a dans les tuyaux de Versailles de faire venir des navires gaziers des USA pour approvisionner la France Via les terminaux de regazéification en Espagne.


Bref, même si on veut pas du gaz de schiste, cette merde viendra à nous quand même...

Encore une honte de plus...

  
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philibertlesBB philibertlesBB
10/03/2022 23:24:58
3

La guerre en Ukraine, affaiblira plus l’Europe que les USA. Notre dépendance énergétique va nous desservir, lorsque je dis nous j’entends l’UE, car la souveraineté Française n’est plus ou plutôt n’a jamais été la préoccupation de notre président.

Quant à l’inflation, j’ai peur que l’on parle d’ici quelques mois d’hyperinflation. Le cocktail, énergie+blé + matières premières + blé, risque de faire souffrir et d’affecter notre économie et le grand perdant sera L’UE

Je persiste à dire que C Lagarde nous amuse et veut nous rassurer. Elle gagne du temps pour les gros poissons de la finance…

  
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Dubaisan Dubaisan
10/03/2022 22:27:27
0

Pour compléter :

L’arrêt des rachats nets de dette va s’accélérer mais ne s’accompagnera pas systématiquement d’une hausse des taux d’intérêts. Celle-ci n’interviendra qu’à l’issue de l’arrêt des rachats et sera progressif. La BCE découple donc les deux.

En réalité, il faudra compter que sur les marchés, les taux remonteront tout seuls dès, voire même avant, la fin du tapering et que la BCE suivra…progressivement.

  
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fipuaa fipuaa
10/03/2022 21:01:39
1

la vraie photo de l'animal c'est celle là!

"rentrer maison"

  
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Almas Almas
10/03/2022 20:18:39
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Une station-service de Washington le 8 mars 2022
Une station-service de Washington le 8 mars 2022 (AFP/MANDEL NGAN)

L'inflation a continué son ascension en février aux États-Unis, et est désormais au plus haut depuis 40 ans, la flambée du prix de l'essence à cause de la guerre en Ukraine s'ajoutant aux problèmes persistants d'approvisionnement, un casse-tête supplémentaire pour la Maison Blanche.

L'inflation s'est élevée en février à 7,9% sur un an, selon l'indice des prix à la consommation (CPI) publié jeudi par le département du Travail. Il s'agit de la plus forte hausse des prix annuelle depuis janvier 1982.

Joe Biden a mis en avant l'impact des conséquences de la guerre en Ukraine, soulignant que "les familles (américaines) commencent à ressentir les effets de la hausse des prix de Poutine".

"L'augmentation des prix du gaz et de l'énergie a largement contribué à l'inflation ce mois-ci, les marchés ayant réagi aux actions agressives de Poutine", a déclaré le président américain dans un communiqué.

En effet, l'inflation s'est également accélérée au cours du février, les prix augmentant de 0,8% contre 0,6% le mois précédent. Et près d'un tiers de cette hausse est due au bond des prix de l'essence , qui grimpent de 6,6% par rapport à janvier.

Les États-Unis sont le premier producteur de pétrole, devant la Russie : "même si nous ne leur en achetons pas beaucoup, les prix du pétrole sont fixés en fonction de l'offre et de la demande mondiales", rappelle Diane Swonk, cheffe économiste pour Grant Thornton.

Et les prix de l'essence devraient continuer à grimper en mars, avec un prix du baril proche de son record de 2008.

Joe Biden a annoncé mardi un embargo sur les importations américaines de pétrole et de gaz russes, et la ministre américaine de l'Énergie, Jennifer Granholm, a demandé mercredi aux compagnies pétrolières du pays de produire davantage de pétrole pour soulager le marché, et donc les prix.

– Essence et alimentation –

"La guerre russo-ukrainienne alimente encore le taux d'inflation fulgurant via une augmentation des prix de l'énergie, de la nourriture et des matières premières de base", analyse Kathy Bostjancic, cheffe économiste pour Oxford Economics.

Joe Biden le 9 mars 2022
Joe Biden le 9 mars 2022 (AFP/Nicholas Kamm)

Les ménages américains ont également dû vider leurs portes-monnaie pour acheter à manger, puisque les prix des produits alimentaires ont connu sur un an leur plus forte augmentation depuis 1981 (+7,9%), avec un bond de 1% pour le seul mois de février.

Une conséquence, là aussi, du conflit : "Le pétrole augmente le coût de l'énergie, des aliments pour animaux et des engrais, tandis que l'Ukraine est l'un des plus grands producteurs de céréales au monde", souligne l'économiste.

Et la hausse ne fait que commencer, avertit-elle, puisqu'à cause de la guerre, "bon nombre de ces cultures ne seront pas semées cette année".

Le président russe Vladimir Poutine a d'ailleurs prévenu jeudi que les sanctions occidentales allaient aggraver la crise énergétique et l'inflation des prix alimentaires à l'échelle mondiale.

– "l'inflation est un problème" –

Hors prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, l'inflation dite sous-jacente a ralenti en février par rapport à janvier (0,5% contre 0,6%).

Le prix des logements est "de loin le facteur le plus important de l'augmentation", précise le département du Travail. Sur un an cependant, elle s'accélère à 6,4%, au plus haut depuis août 1982.

"L'inflation est un problème", a commenté la secrétaire au Trésor Janet Yellen, dans une interview vidéo du Washington Post.

Un supermarché de Washington, le 19 février 2022
Un supermarché de Washington, le 19 février 2022 (AFP/Stefani Reynolds)

Elle évoque un phénomène mondial, dont les racines sont à trouver dans la pandémie, et le fait que les gens ont transféré leurs dépenses vers les achats de biens plutôt que vers les dépenses de divertissement tels que les concerts.

La Maison Blanche a fait de la lutte contre l'inflation l'une de ses priorités mais l'opposition républicaine a une nouvelle fois incriminé la politique économique du président démocrate.

"Comme on pouvait s'y attendre, la frénésie des dépenses imprudentes à Washington a suralimenté l'inflation à un nouveau sommet depuis 40 ans", a ainsi twitté le chef de file des conservateurs à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy.

Les yeux se tournent désormais vers la banque centrale américaine, la Fed, qui tiendra mardi et mercredi prochain sa réunion de politique monétaire, au cours de laquelle elle devrait décider de commencer à relever les taux directeurs abaissés il y a deux ans. Cela doit renchérir le coût du crédit, et ralentir la demande, et donc la pression sur les prix.

© 2022 AFP

  
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