Prix des carburants: intervention des forces de l'ordre pour débloquer

Fête des prix : ne manquez pas les soldes actuellement ...

On s'organise au mieux pour gérer la pénurie... Les beaux jours arrivent et c'est pas sûr qu'on puisse aller bien loin...

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Prix des carburants : 3 millions de barils de pétrole russe pourraient manquer chaque jour à partir d'avril, quel impact à la pompe ?

Publié le 16/03/2022 à 12:06

https://www.lindependant.fr/2022/03/16/prix-des-carburants-3-millions-de-barils-de-petrole-russe-pourraient-manquer-chaque-jour-a-partir-davril-quel-impact-a-la-pompe-10173794.php

Trois millions de barils par jour (bpj) de pétrole et de produits pétroliers russes risquent ne pas se retrouver sur le marché à partir d'avril après les sanctions imposées contre Moscou à la suite de l'invasion de l'Ukraine, a annoncé ce mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

"Nous estimons qu'à partir du mois d'avril, la production de pétrole russe pourrait être réduite de 3 millions de barils par jour à mesure que les sanctions s'appliquent et que les acheteurs délaissent les exportations russes", a déclaré l'AIE dans son rapport mensuel. Une chute de l'offre qui devrait pousser les prix à la hausse.

Baisse de la demande

Mais l'organisation basée à Paris prévoit en outre une baisse de la demande intérieure russe de produits pétroliers.

L'AIE a abaissé de 1,3 million de bpj sa prévision de demande mondiale pour les deuxième et quatrième trimestres, soulignant que la hausse des prix des produits de base et les sanctions contre la Russie "devraient déprimer sensiblement la croissance économique mondiale". Ce qui, a contrario, devrait favoriser une baisse des cours du pétrole, et donc des prix à la pompe.

Elle voit la demande mondiale s'établir à 99,7 millions de bpj en 2022, ce qui marquerait la troisième année où la demande serait inférieure à son niveau d'avant la pandémie.

le chaos est organisé, il va faire perdurer la terreur sur des foules sidérées en état d'hypnose, lesquelles seront bien plus facile à pucer et contrôler

en Ukraine pour toucher des aides il faut être "QRcodisé" autrement dit injecté, la folie avance sous couvert de brouillard de "guerre" qui n'en est pas une d'ailleurs

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A quoi on reconnait un homme politique ?

C'est un type qui a l'art de dépenser l'argent avant même que celui-çi soit rentré et qu'il n'est songé que rembourser les dettes seraient bien...

L'ETAT se gave sur le carburant, et on profite de cette mane pour faire des cadeaux électoraux corporatistes et autres en vue de la réélection au lieu de rembourser la dette...

Vu la situation, il avait été plus que normal que le niveau de taxe soit plafonnés sur le carburant : hors, c'est pas le cas.

Mais les bobos de la REM s'en foutent, eux ils vont au boulot en transport en commun, en électrique hors de prix ou télétravaillent.

Faudra m'expliquer comment un agriculteur, un routier, un artisan ou un marin pêcheur peuvent télétravailler ou prendre un véhicule électrique...

Quel monde d'abrutis...

Blocage d'un dépôt pétrolier à Brest le 15 mars 2022 contre l'envolée du prix des carburants (AFP/FRED TANNEAU)

Les forces de l'ordre sont intervenues mercredi soir pour débloquer les dépôts pétroliers de Rennes et Lorient mais le blocage continuait à Brest et La Rochelle en raison de l'envolée du prix des carburants et malgré l'annonce du plan d'aides du gouvernement, a-t-on appris de sources concordantes.

A Vern-sur-Seiche, près de Rennes, "le préfet a décidé de faire procéder à la levée du blocage pour éviter une rupture d'approvisionnement en carburants dans le département", a expliqué à l'AFP la directrice de cabinet du préfet Elise Dabouis.

Des gendarmes mobiles et des CRS ont été dépêchés sur place dans la soirée pour mettre fin à ce blocage entamé mardi soir à 21H00.

"Il y a eu une phase de négociation et les manifestants ont quitté d'eux-mêmes le site à 19H00 sans recours à la force, sans heurts et dans le calme", a précisé Mme Dabouis.

A Lorient, les manifestants étaient en cours d'évacuation par les forces de l'ordre en début de soirée, selon l'un d'entre eux. "Ils nous poussent mais ils ont beau évacuer les bonhommes, nos engins sont là", a déclaré à l'AFP Norbert Guillou, responsable d'une entreprise de travaux publics.

Blocage d'un dépôt pétrolier à Brest le 15 mars 2022 contre l'envolée du prix des carburants (AFP/FRED TANNEAU)

L'évacuation se faisait sans heurts, selon la même source. "Une opération de déblocage du dépôt pétrolier de Lorient est actuellement en cours", a confirmé mercredi soir la préfecture du Morbihan à l'AFP.

Un peu plus tôt, M. Guillou avait annoncé la poursuite du blocage du dépôt de Lorient en estimant qu'il n'y avait "rien du tout" dans le plan d'aides du gouvernement.

Le gouvernement a présenté mercredi après-midi son "plan de résilience" pour permettre aux entreprises de faire face aux conséquences du conflit en Ukraine, en allégeant à court terme leur facture énergétique mais aussi par des mesures destinées à rendre l'économie française moins dépendante de la Russie.

A Brest, le dépôt était toujours bloqué par les manifestants et une soixantaine de véhicules et d'engins mercredi soir, selon un manifestant.

"On est très loin de ce qu’on demandait. On est très loin de la réalité. Aujourd'hui le prix à la pompe diminue un peu mais on ne sait pas demain à combien il sera. On n’a pas de vision sur l’avenir", a expliqué à l'AFP Cyrille Petton, entrepreneur de travaux publics.

"Donc les mesures qui ont été annoncées, pour nous, ce n’est pas suffisant. On ne lève pas le blocage, on s'est barricadé, on ne bougera pas", a-t-il ajouté.

A La Rochelle, une soixantaine de marins-pêcheurs bloquaient toujours le dépôt de carburant du port de commerce de La Pallice avec des braseros de pneus et de palettes, mercredi en début de soirée. Le mouvement, démarré tôt durant la matinée, "continue jusqu’à ce que le décryptage (des annonces du gouvernement, ndlr) soit fait par le comité national", selon l'organisateur du mouvement Philippe Micheau, pêcheur à l’île d’Oléron.

Par ailleurs, plusieurs dizaines d’agriculteurs du Lot-et-Garonne, à l'appel de la Coordination rurale, ont déversé des pneus mercredi matin devant la préfecture à Agen pour réclamer le "GNR (gasoil non routier) à moins d’un euro" et la "détaxation des énergies".

Déjà en hausse constante ces derniers mois, le prix des carburants s'est envolé depuis le début de la guerre en Ukraine, des augmentations impossibles à répercuter dans leur totalité sur les clients et les consommateurs pour les transporteurs notamment, mais aussi pour les agriculteurs ou les pêcheurs.

© 2022 AFP