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Hôpital: faible mobilisation en attendant la "mission flash"

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gars d'ain gars d'ain
07/06/2022 21:13:17
1

Je note : "mais reconnaissons qu'au niveau européen voire mondial,il y a peu d'équivalent au système français."


ça n'engage que toi : durant 2020 et 2021, les services d'urgence et de santé ont été parfaitement défaillants pour une personne proche de mon entourage souffrant d'embolie pulmonaire, de septicémie au niveau d'un rein et en grande détresse respiratoire un samedi matin :

• Pompiers: néant. ils ont refusé de se déplacer... Ils ont demandé à son mari, 83 ans en rémission d'un cancer de se débrouiller tout seul pour l'emmener à 40 km, il a refusé à cause des risques encourus

• Samu : néant. ils ont refusé de se déplacer...Ils ont demandé à son mari, 83 ans en rémission d'un cancer de se débrouiller tout seul pour l'emmener à 40 km, il a refusé à cause des risques encourus

• L'ambulance locale privé (01) était en déplacement à 120 km à Saint-Etienne (42). Ils ont fini par trouver après plusieurs heures une ambulance privée dans une commune éloignée qui est tout de même venue voyant qu'il y avait un problème réel...

• Défaillance de la prise en charge ensuite et finalement retour à la maison, avec la plupart des problèmes non réglés...


Lors de son dernier problème de santé, il y'a 2 mois, elle a appelé le dimanche matin au réveil à 7 h.

La première chose qu'on lui a dit : "Vous appelez bien tôt pour un dimanche?..."

Elle a répondu : " Je choisis par l'heure ou je suis malade"....


Ils l'ont finalement gardé 3 jours en observation pour stabiliser son état : preuve que c'était pas pour rien...

: (

Tout est vrai et je n'ai rien inventé...


Les pompiers sont passé pour le calendrier : ils ont été reçus par son mari qui leur a expliqué comment faire demi tour rapidement et sans toucher terre. Son mari est un ancien pompiers volontaire ; voilà comment on est remercié de son bénévolat...

C'est pas la seule personne qui a été dans ce cas là sur ce canton essentiellement agricole...

  
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harry33 harry33
07/06/2022 20:00:03
1
le merdier ne vient peut être pas entièrement des "zélites" politiques....c'est plus au départ une désorganisation du système de santé qui date de l'ère Douste Blazy avec la mise en place des médecins référents qui ne soignent plus,ils vous dirigent vers un spécialiste...Aujourd'hui la médecine généraliste ne remplit plus sa fonction(le généraliste veut ses vacances,ses week end,a son quota de "clients",souhaite s'installer dans les meilleures régions,le généraliste se fait payer ses études par nos impôts mais ne doit rien en retour)..C'était leur rôle de soigner les petits bobos...Les "zurgences" aujourd'hui sont engorgées par des gens qui souffrent de pathologies légères (certains viennent pour des maux de tête sans avoir même pris leur température,geste simple). L'hôpital et la clinique fonctionnent pour les patients qui en ont vraiment besoin...Mon épouse et moi même avons pu le vérifier ces 6 dernières années,tous deux rattrapés par le cancer,aujourd'hui nous sommes en vie et avons été parfaitement traités, suivis par des praticiens, des infirmier(e)s compétents et motivés."La faible mobilisation du jour du personnel hospitalier" parle d'elle même....On peut toujours espérer mieux d'un système de santé, mais reconnaissons qu'au niveau européen voire mondial,il y a peu d'équivalent au système français.
  
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jipes jipes
07/06/2022 18:23:05
2

Il y a quelques jours, j'ai posté qu'il ne fallait pas faire confiance à un démolisseur car il ne restera derrière lui qu'un champ de ruines.

Voici pourquoi on doit redonner le pouvoir à une vraie droite ou à une vraie gauche mais ce centre "MOU" en place ne pourra en aucune façon remédier aux problèmes hospitaliers.

  
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gars d'ain gars d'ain
07/06/2022 18:16:21
3

J'espère que le jour où les zélites politiques auront besoin de besoins aux urgences que l'hôpital le plus proche aura ses urgences fermées et qu'ils attendront 12 heures sur un brancard dans un couloir.

C'est bien le minimum qu'on peut leur souhaiter vu le merdier qu'ils ont mis dans le sytème de santé...


Dans les années 80, on disait que la santé, l'éducation et l'enseignement étaient des métiers sûrs ou aurait jamais de problème d'emploi et de conditions de travail. On peut mesurer aujourd'hui le triste contât de l'état des lieux en matière d'emplois et de conditions de travail...


On devrait supprimer tous les assistants parlementaires par mesure de rétorsion...

  
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gars d'ain gars d'ain
07/06/2022 18:15:44
0
Manifestation de personnels hospitaliers, le 7 juin 2022 à Bordeaux
Manifestation de personnels hospitaliers, le 7 juin 2022 à Bordeaux (AFP/PHILIPPE LOPEZ)

En pleine crise des urgences et à quelques jours des législatives, les personnels hospitaliers se sont peu mobilisés mardi pour réclamer des hausses de salaires et d'effectifs, tandis que l'exécutif attend le résultat de la "mission flash" commandée par Emmanuel Macron.

Pour cette première journée d'action du second quinquennat Macron, neuf syndicats et collectifs de soignants organisaient des rassemblements dans au moins cinquante villes.

Mais la mobilisation n'a pas fait le plein, comme l'ont constaté des journalistes de l'AFP. Ainsi à Paris, entre 200 et 300 manifestants se sont retrouvés devant le ministère de la Santé en début d'après-midi. Dont Corinne Panot, aide-soignante venue de Méricourt (Vosges) pour rappeler qu'"au-delà des augmentations de salaires, c'est surtout des moyens humains qu'il nous faut".

Ils étaient à peu près aussi nombreux à Toulouse, où Hélène Isus, infirmière au CHU, expliquait vouloir "faire (son) travail correctement, ne pas avoir à choisir entre les patients".

Même affluence à Grenoble et à Nantes, où l'infirmier en pédopsychiatrie Ronan Tréguer s'exaspérait: "Ca fait des années que c'est le bazar et on en a marre. Nos conditions de travail sont déplorables et les patients en pâtissent".

A Bordeaux, parmi les quelques centaines regroupés devant le CHU à la mi-journée, Lise, infirmière de bloc opératoire, se disait lassée de devoir "toujours faire plus avec moins de temps et de personnel".

- "Dur de rester motivée" -

"Il y a beaucoup de fatigue professionnelle, on est rappelés sur nos jours de congés", soulignait Noëlle, aide-soignante au CHU de Rennes, où une centaine de personnes ont défilé du CHU à l'agence régionale de santé (ARS).

A Clermont-Ferrand, ils n'étaient que quelques dizaines devant le CHU. "J'aime mon métier, mais c'est dur de rester motivée car on ne peut plus le faire correctement", déplorait l'infirmière Nathalie Niort.

Manifestation de personnels hospitaliers, devant le ministère de la Santé, le 7 juin 2022 à Paris
Manifestation de personnels hospitaliers, devant le ministère de la Santé, le 7 juin 2022 à Paris (AFP/Bertrand GUAY )

C'est aux urgences que le feu couve: faute de soignants, au moins 120 services ont été forcés de limiter leur activité ou s'y préparent, selon un décompte fin mai de l'association Samu-Urgences de France.

Son président, François Braun, doit d'ailleurs rendre les conclusions de la "mission flash" d'ici fin juin au chef de l'Etat, qui a promis dans un entretien à la presse régionale vendredi "des décisions d'urgence dès juillet".

L'objectif, "c'est de faire remonter toutes les bonnes réponses qui peuvent se mettre en place, dès cet été", a affirmé mardi sur France Bleu la Première ministre, Elisabeth Borne

Mais pour Marine Le Pen, "cette mesure n'a qu'un seul intérêt, c'est d'enjamber l'élection législative" des 12 et 19 juin.

La méthode ne convainc pas non plus le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, qui juge dans une tribune dans Libération que "le temps des enquêtes est dépassé" et réclame "des négociations urgentes sur l'organisation du travail" pour remettre sur pied un hôpital "au bord du KO".

- "Secouer les tabous" -

Sur le terrain, le temps presse: "On risque d'être dans une situation très, très problématique cet été" et "je crains fort qu'il y ait des drames", a alerté sur RTL le chef des urgences de l'hôpital Avicenne à Bobigny (Seine-Saint-Denis), Frédéric Adnet.

Manifestation de personnels hospitaliers devant le ministère de la Santé, le 7 juin 2022 à Paris
Manifestation de personnels hospitaliers devant le ministère de la Santé, le 7 juin 2022 à Paris (AFP/Bertrand GUAY )

Attendu au tournant, M. Braun a assuré la semaine dernière qu'il n'entendait pas produire "un énième rapport" mais bien "rédiger l'ordonnance" attendue par les hospitaliers, ajoutant avoir "déjà des pistes".

Certaines figurent dans un courrier envoyé à la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, le jour de sa nomination et publié sur le site internet de Samu-Urgences de France.

Elles sont parfois consensuelles, comme la revalorisation du travail de nuit et du weekend, "très pénible" mais majoré de seulement un euro de l'heure pour les infirmières, ce qui est "complètement aberrant", souligne-t-il.

D'autres idées inquiètent, comme l'obligation d'appeler le 15 pour filtrer l'accès aux urgences, mise en oeuvre à Cherbourg ou à Bordeaux.

L'option a toutefois des défenseurs dans la majorité, à l'instar du député de Charente Thomas Mesnier, lui aussi urgentiste, qui a jugé nécessaire dans le Journal du dimanche de "se remettre en mode gestion de crise pour passer le cap de l'été", quitte à "recentrer" ces services "sur leur vrai métier, les urgences vitales".

© 2022 AFP

  
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