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Sur la côte espagnole, le manque de personnel met le tourisme sous pre

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zhorgue zhorgue
10/06/2022 17:13:24
0

Il y a des jeunes qui voudraient bien travailler l'été pour 2000 € par mois, le problème c'est qu'il leur est impossible de se loger dans les lieux touristiques.

  
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gars d'ain gars d'ain
10/06/2022 17:08:16
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Je ne résiste pas à vous poster encore une photo de ce soit disant "coin de paradis des vacances" que l'on voudrait nous faire croire...

Pas plus de place que les poulets de batteries sur la plage...


Certains doivent bien déçu quand ils arrivent à certaines époques de l'année. La plupart des brochures touristiques montrent des grandes plages vides.

Suffit de regarder les immeubles construits pour comprendre que les photos ont été prises au petit matin, ou hors saison...

: (

  
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Fibopivots Fibopivots
10/06/2022 16:45:01
0

Les jeunes, écœurés d'être exploités ont peut être choisi de faire la grève du zele, si chère aux douaniers d' autrefois !

Pourquoi pas ?

  
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jcyb jcyb
10/06/2022 15:28:49
1
on a toujours privilégié les grattes papier aux emplois manuel le resultat s'est fait longtempts attendre ,mais il arrive .
  
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moicmoi moicmoi
10/06/2022 14:06:06
2

Quelle horreur !!!
Vacances ? Ou camp de concentration ?

Ah….une belle rando sur un GR …..à voir les oiseaux, les fleurs, le ciel,….croiser qqs randonneurs de temps en temps, échanger un "Bon Jour ! !", se retrouver en refuge, en petit groupe , le temps d’un repas convivial….ou bivouaquer à la belle étoile (comme dans les westerns) , dans le calme d’une belle nuit d’été (ou printemps, automne, et même hiver…), à écouter les bruits de la nature.

Il m’est même arrivé , dans le cadre d’une animation pleine nature pour un centre aéré, de voir les gamins se rassembler près de mon bivouac, le soir, et ne pas vouloir regagner leurs chambres ,...jusqu’à une heure avancée de la soirée.
Le rêve, la grande aventure, pour eux .

Mais voilà : le camping sauvage ou bivouac ont de plus en plus tendance à être interdits. Histoire de remplir les camps de concentration.

  
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JCLAUDIO JCLAUDIO
10/06/2022 13:54:15
2
si les salaires et les conditions de travail étaient correctes , sans parler des loyers trop chers qui sont associés à ces emplois,il n'y aurait plus de problème..C'est vrai pour l'Espagne et pour la France aussi....le temps de l'esclavage.....C'est fini.......
  
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gars d'ain gars d'ain
10/06/2022 13:40:21
0

Franchement... c'est moche et c'est bien trop surpeuplé à mon goût pour passer des vraies vacances.

ça doit être super-bruyant et pleins de kékés de plage et de rouleurs de mécaniques d'opérette de casino...


.

Les photos de plages sur "Gogole" Plage sont à voir !

.

  
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grand cru grand cru
10/06/2022 13:17:37
1

on offre 2000 euros par mois pour un saisonnier pour la cuisine,mais on ne parle pas du nombre d'heures à effectuer,s'il faut faire 80 heures par semaine c'est un salaire de misère

  
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grand cru grand cru
10/06/2022 13:17:33
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Pablo Gonzalez, propriétaire d'un restaurant à Benidorm, en Espagne, sert des clients le 7 juin 2022
Pablo Gonzalez, propriétaire d'un restaurant à Benidorm, en Espagne, sert des clients le 7 juin 2022 (AFP/JOSE JORDAN)

En temps normal, jamais Pablo Gonzalez n'aurait pensé baisser le rideau de sa brasserie en plein été. Mais cette année, le voilà résigné: faute de personnel, il fermera son restaurant un jour par semaine jusqu'à la fin de la saison.

"J'ai mis des annonces sur internet" et "demandé un peu partout", mais "sans succès jusqu'à présent", raconte ce restaurateur de Bénidorm, station balnéaire du sud-est de l'Espagne emblématique du tourisme de masse.

Dans son établissement, qui assure au quotidien 120 couverts, deux serveurs manquent à l'appel sur un total de seize employés. Dans ce contexte, "impossible" d'ouvrir sept jours sur sept: "Il faut que mes employés puissent se reposer", explique-t-il à l'AFP.

Sur une plage de Benidorm, en Espagne, le 7 juin 2022
Sur une plage de Benidorm, en Espagne, le 7 juin 2022 (AFP/JOSE JORDAN)

Cuisiniers, barmans ou plongeurs: parmi les restaurants et les cafés de la ville, nombreux sont ceux qui peinent également à recruter. Une source de tensions alors que l'activité repart de plus belle après deux ans de pandémie.

"L'été s'annonce très bon" en terme de fréquentation mais "le manque de saisonniers pose vraiment problème", résume Alex Fratini en observant le défilé des touristes sur la terrasse de son café, l'un des huit établissements qu'il possède à Bénidorm.

Alex Fratini pose le 7 juin 2022 devant l'un des huit établissements qu'il possède à Bénidorm, en Espagne
Alex Fratini pose le 7 juin 2022 devant l'un des huit établissements qu'il possède à Bénidorm, en Espagne (AFP/JOSE JORDAN)

"Il y a toujours eu des difficultés de recrutement mais, là, c'est du jamais vu", relève ce restaurateur, qui lutte pour dénicher des candidats: "Voilà deux semaines, j'avais calé dix entretiens (d'embauche), mais personne n'est venu. Personne!"

- "Plus envie" -

Pour Diego Salinas, gérant de l'Association des bars, restaurants et cafétérias de Bénidorm (Abreca) qui évalue à 1.200 les postes non pourvus, "plusieurs facteurs" expliquent cette situation.

Parmi eux: les contraintes horaires du secteur touristique, le manque de formation et le contre-coup de la pandémie.

Des touristes à la terrasse d'un café, le 7 juin 2022 à Bénidorm, en Espagne
Des touristes à la terrasse d'un café, le 7 juin 2022 à Bénidorm, en Espagne (AFP/JOSE JORDAN)

"Avec le Covid, beaucoup de salariés sont partis et ne sont pas revenus parce qu'ils ont trouvé du travail ailleurs", explique-t-il.

Une situation aggravée par la pression immobilière. Les logements libérés "ont été convertis en appartements touristiques, avec des loyers plus élevés. Pour les salariés, il est devenu très compliqué de se loger", insiste le responsable de l'Abreca.

Pour Francisco Giner, délégué du syndicat Commissions ouvrières (CCOO) et salarié d'un hôtel de la ville, le Covid-19 n'a fait que mettre en lumière des problèmes qui existaient déjà, comme "les salaires peu élevés" et "les conditions de travail souvent pénibles".

Lors du confinement, "beaucoup ont réalisé qu'ils n'avaient plus envie de faire ces métiers": le rythme dans l'hôtellerie et la restauration est "intense" et "difficile à concilier avec la vie de famille", souligne le syndicaliste.

Personnel recherché, dit cette  affichette devant un bar à Bénidorm, en Espagne, le 7 juin 2022
"Personnel recherché", dit cette affichette devant un bar à Bénidorm, en Espagne, le 7 juin 2022 (AFP/JOSE JORDAN)

Une analyse partagée par Lucia Camilia, une ancienne serveuse qui dénonce la "précarité" régnant dans le secteur. "On travaille les weekends, on rate les anniversaires" et, au final, "on ne se sent pas valorisés", témoigne cette habitante de Barcelone.

- "Plan d'urgence" -

Des Baléares à la Costa Brava, l'ensemble de l'Espagne touristique est concernée par cette désaffection, qui touche plusieurs autres pays européens.

Selon les organisations patronales, 50.000 postes seraient ainsi vacants outre-Pyrénées. Un paradoxe au vu du taux de chômage du pays (13,65%), parmi les plus élevés de l'OCDE.

Le problème est "généralisé" et ne pourra être résolu que via "des réformes importantes", estime Emilio Gallego, secrétaire général de l'organisation patronale Hosteleria de Espana, qui plaide pour "un plan d'urgence".

Vue de la station balnéaire de Bénidorm, en Espagne, le 7 juin 2022
Vue de la station balnéaire de Bénidorm, en Espagne, le 7 juin 2022 (AFP/JOSE JORDAN)

Conscient du problème, le gouvernement de gauche de Pedro Sanchez a annoncé début juin un assouplissement des règles d'accueil des travailleurs étrangers. Mais l'exécutif, par la voix de la ministre du Travail Yolanda Diaz, a aussi invité le secteur à plus d'efforts sur les salaires.

Un message qui agace certains restaurateurs à Bénidorm, où une hausse de 4,5% vient d'être actée avec les syndicats. "Si le problème venait des salaires, il se réglerait facilement: ceux qui payent plus auraient plus de salariés", grince Alex Fratini.

"Quand il n'y a personne, il n'y a personne", abonde Angela Cabanas, qui raconte avoir proposé "jusqu'à 2.000 euros par mois" afin de trouver un saisonnier pour la cuisine de son établissement.

De guerre lasse, cette restauratrice a décidé de n'ouvrir que le bar cet été. "C'est une décision drastique mais je n'ai pas le choix", lâche-t-elle, se disant "découragée".

© 2022 AFP

  
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