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Affaire Ghosn: l'ex-patron de Renault absent à une nouvelle convocatio

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gars d'ain gars d'ain
15/06/2022 14:36:48
1

On va donner aussi l'autre point de vue : celui qu'on cherche à dissimuler derrière des paravents...


Affaire Carlos Ghosn : "Nous sommes prêts" pour un procès, réagit son avocat après l'émission d'un mandat d'arrêt international

Publié le 22/04/2022


Notons que :

"D'après maître Jean Tamalet, qui défend l'ancien patron de l'alliance Renault-Nissan, son client est disposé à rendre "coup pour coup" dans le cadre des poursuites qui le concernent.

"Ce n'est jamais agréable d'être visé" par un mandat d'arrêt international, a réagi vendredi 22 avril sur franceinfo l'avocat de Carlos Ghosn, Jean Tamalet, après l'émission d'un mandat d'arrêt international par la justice française contre son client, dans le cadre d'une enquête pour abus de biens sociaux, blanchiment et corruption. Il reconnaît que c'est "une mesure qui attaque la réputation" mais assure "qu'elle va probablement être mal interprétée par une grande partie du public".

En effet, selon Jean Tamalet, "il n'y a absolument rien de nouveau" concernant les soupçons d'abus de biens sociaux, de blanchiment et de corruption dont fait l'objet l'ancien patron de l'alliance Renault Nissan, qui vit actuellement au Liban. "On est dans un mandat d'arrêt qui est une mécanique technique pour renvoyer le dossier devant le tribunal correctionnel devant lequel mon client pourra se défendre. Ca ne veut pas dire que la France va demander l'arrestation concrète ni l'extradition de Carlos Ghosn."

Prêts à rendre "coup pour coup"

"Nous sommes prêts et nous rendrons coup pour coup" dans l'éventualité d'un procès, prévient maître Tamalet. "Carlos Ghosn est combattif et ne veut pas d'un non lieu. Il veut qu'on aille se battre devant le tribunal et qu'on réponde point par point aux accusation qui, pour certaines, sont totalement falacieuses. Il y a des accusations très évasives qui ont été transmises aux autorités françaises par les autorités japonaises, qui elles-mêmes les ont reçues de la part de barbouzes et d'avocats de Nissan sur la base d'interprétations tirées d'éléments volés à Beyrouth."

Jean Tamalet promet donc "des réponses" lors d'un prochain procès "puisqu'il y a manifestement une volonté de Nanterre de tenir un procès". Il déplore en revanche la façon dont lui et son client Carlos Ghosn ont appris la nouvelle. "La moindre des élégances eut été de nous informer nous les avocats ou au moins de notifier le principal intéressé plutôt que de l'annoncer dans le Wall Street Journal. C'est peut-être la mode, de la communication, ou du consulting."


Visiblement, la justice française met beaucoup moins de zèle au service de la vérification de l'existance de certaines accusations et surtout des commanditaires des accusations...


  
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gars d'ain gars d'ain
15/06/2022 12:21:06
1

L'état français ne sait pas comment se sortir du bourbier dans lequel il a voulu à tout prix dézinguer Ghosn, en pratiquant l'extermination du chien sous prétexte qu'il aurait la rage car en fait, il coutait cher en croquettes..


Pitoyable et affligeant


On rappellera les dernières assemblées générales où l'Etat actionnaire a parfaitement voté quand Ghosn était à la direction de Renault. L'état qui de plus se félicitait de toucher des dividendes.


Emmanuel Macron à l’origine de la guerre entre Renault et Nissan

Le 26/11/2018

https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/transports/emmanuel-macron-a-l-origine-de-la-guerre-entre-renault-et-nissan_AN-201811260241.html

  
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gars d'ain gars d'ain
15/06/2022 12:20:45
0
Carlos Ghosn le 8 janvier 2020 à Beyrouth
Carlos Ghosn le 8 janvier 2020 à Beyrouth (AFP/Archives/JOSEPH EID)

Carlos Ghosn, ex-patron de Renault, ne s'est pas rendu à la récente convocation d'une juge d'instruction parisienne, chargée d'une enquête sur les contrats passés par une filiale de Renault Nissan, a appris mercredi l'AFP de sources proches du dossier.

Cette absence de Carlos Ghosn, qui l'a justifiée par son interdiction de quitter le Liban, ouvre la voie à l'émission d'un second mandat d'arrêt de la justice française, après la délivrance d'un premier mandat, le 21 avril dernier, par un juge nanterrois.

En France, M. Ghosn est visé par deux instructions, à Paris et à Nanterre, deux enquêtes dans lesquelles Renault est partie civile.

A Paris, une juge d'instruction a convoqué M. Ghosn le 19 mai dernier pour un interrogatoire de première comparution, d'après deux sources proches du dossier, au sujet des prestations de conseil conclues par RNBV, filiale néerlandaise incarnant l'alliance Renault-Nissan, avec l'ancienne ministre française de la Justice Rachida Dati et le criminologue Alain Bauer.

Convocation à laquelle il ne s'est pas rendu. "Notre client fait l'objet d'une interdiction judiciaire de sortir du territoire libanais, cette situation est parfaitement connue par les juges français", a réagi auprès de l'AFP l'un de ses avocats, Me Jean Tamalet.

Contactés, ni Renault ni ses avocats n'ont souhaité faire de commentaire.

Fin 2019, M. Ghosn, qui a les nationalités française, brésilienne et libanaise, a fui le Japon où il devait être jugé pour malversations financières aggravées, pour trouver refuge au Liban, pays qui n'extrade pas ses ressortissants. A Beyrouth, il s'est vu retirer son passeport avec l'interdiction de quitter le Liban, en raison de l'enquête et du mandat japonais le visant.

A Paris, la justice cherche notamment à savoir si les revenus de Mme Dati correspondent à des activités précises ou s'il s'agissait d'un emploi de complaisance ayant pu masquer un lobbying au Parlement européen, interdit pour les eurodéputés.

Mme Dati a été mise en examen le 21 juillet pour "corruption et trafic d'influence passif par personne investie d'un mandat électif public" au Parlement européen, où elle était élue à l'époque, et "recel d'abus de confiance".

Mme Dati conteste ces poursuites, qui suggèrent par ailleurs qu'un tiers a eu un rôle de corrupteur actif. Dans les interrogatoires de Mme Dati et lors de l'audition libre de Carlos Ghosn au printemps 2021 au Liban, la juge d'instruction semble désigner l'ancien magnat de l'automobile.

Dans l'enquête le visant à Nanterre, un juge d'instruction a délivré un mandat d'arrêt contre Carlos Ghosn le 21 avril dernier, pour "abus de biens sociaux", "abus de confiance", "blanchiment en bande organisée", et "corruption passive" de 2012 à 2017. Quatre responsables du distributeur omanais Suhail Bahwan Automobiles (SBA) font également l'objet de mandats.

Ce mandat, message fort envoyé par la justice française aux autorités libanaises, est l'aboutissement d'une coopération judiciaire difficile entre les deux pays, après plusieurs tentatives pour acter les charges qui pèsent contre Carlos Ghosn. Les magistrats de Nanterre ont ainsi convoqué ce dernier, en vain, et se sont déplacés deux fois à Beyrouth.

Après avoir reçu une notice rouge d'Interpol, la justice libanaise a demandé fin mai à la justice française que les preuves alléguées contre M. Ghosn lui soient transmises, d'après une source judiciaire libanaise.

© 2022 AFP

  
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