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Ce qui m'intrigue toujours, c'est lors des périodes de grosses chaleurs en été, lorsque les agriculteurs irriguent leurs cultures aux heures les plus chaudes ! Quasiment tout part en évaporation !
Pourquoi ne pas attendre la nuit (ou, tout du moins, le matin ou la soirée) ?
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Dans le cadre du développement durable il serait temps de s'intéresser aux piscines.
Elles constituent autant de réservoirs pour stocker l'eau de pluie pour les periodes de sécheresse.
Reste à faire un changement radical de mentalité, comme pour les gros SUV, les énormes camping-cars,.....
Mais cela se heurte aux objectifs de croissance de Bercy.
Il n'y a donc pas grand chose à attendre des mesures gouvernementales, seule une prise de conscience massive de la situation permettrait d'éviter le pire.
On n'a pas encore entendu parler d'un marché Spot pour l'eau, mais cela ne tardera probablement pas.
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Sur la Côte d'Azur il n'a pratiquement pas plu (en bordure de mer) depuis plus de 40 jours. Première pluie Dimanche dernier !!!
Mais les moyens de stocker l'eau de pluie lors de gros orages, de ne pas laisser gaspiller l'eau d'arrosage par certains inutilement, de mobiliser chacun sur un devoir d'économiser l'eau (en utilisant même un tarif progressif sur les consommations) etc ... devraient faire l'objet de préoccupation urgente pour les pouvoirs publics.
Il devrait y avoir un Plan National adapté au niveau de chaque région pour mettre en oeuvre une politique globale concernant les Ressources en eau. Des usines de dessalement de l'eau de mer (en prenant des précautions pour l'enfouissement du sel) associées à des Centrales solaires pourraient aussi apporter dans certaines régions un complément intéressant.
Les techniques d'arrosage des cultures avec un minimum d'eau devraient aussi faire partie des enseignements fournis au monde agricole. Tout ceci pour que les restrictions d'eau soient mieux acceptées, et même deviennent si possible inutiles.
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Faudrait peut-être faire des immenses réserves d'eau en sous-sol , comme dans Dune le livre de F. Herbert. = D
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Il me semble avoir lu qu'en Espagne ils ont 37 usines de dessalement !
Mais bien sûr, si ça pollue...
Les glaçons servis dans les bars sont énormes là bas.
En fait tout est de grande taille, les routes ( 4 fois moins de victimes qu.ici !).
, les paysages, les logements., Les rues.
c,est un peu l'Amérique de l'Europe.
Un peu comme l.Ecosse est notre " Canada".
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Hélas, les usines de désalement de l'eau de mer présentent un gros problème de rejet des saumures concentrées (au double de la salinité naturelle) en mer ou injectées dans le sol !
Le taux de salinité des eaux explose tuant faune et flore et les fonds marins deviennent désertiques.
Autre souci : Les installations sont peu rentables : les quantités d'énergie nécessaires au chauffage ou à la compression de l'eau sont trop élevées, et les volumes d'eau produits trop faibles.
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Il n'a pas plu au delà de la moyenne dans beaucoup de secteurs en France depuis le début de l'hiver...
On pourrait bien manquer d'eau cet été (et, de manière assez contradictoire, avoir de très grosses inondations avec les sols trop secs et durs qui n'absorberaient pas de fortes pluies !)...
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La France pourrait connaître de nombreuses restrictions d'eau dès le mois de mars, inédites si tôt dans l'année, après un nouveau record de 32 jours sans pluie et un hiver très sec qui ont mis en péril le rechargement des nappes phréatiques, déjà épuisées par la sécheresse historique de 2022.
"La France est en état d’alerte" et "on a environ 2 mois de retard de remplissage" des nappes, a reconnu mercredi sur Franceinfo Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique, en première ligne pour gérer les tensions sur l'usage de l'eau entre agriculture, production électrique, loisirs et écosystèmes.
Lundi prochain, le ministre doit réunir des préfets afin de "prendre des mesures de restriction qui soient +soft+, dès le mois de mars, pour éviter de se retrouver dans des situations catastrophiques d’arbitrage" à l'approche de l'été.
Pendant ce temps, les Pyrénées-Orientales sont en alerte sécheresse depuis juin, rejoints par le Var depuis vendredi.
Et dans les Landes, mardi, un millier d'agriculteurs ont manifesté préventivement pour défendre leurs quotas de prélèvement et la construction d'ouvrages pour stocker l'eau.
"Il n'y a pas d’agriculture sans eau", a redit mercredi le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau, devant des journalistes, confirmant que 60 nouveaux projets d’ouvrages hydrauliques à vocation agricole allaient être "mis en service d'ici à juin".
Or ces projets suscitent de vives tensions avec les militants écologistes, qui réclament de repenser le modèle agricole pour s'adapter au changement climatique.
L'heure est donc aux économies d'eau, un thème sur lequel la France fait figure de mauvais élève. "On a eu une culture de l’abondance", a encore déclaré le ministre Béchu, avec "moins de 1% de nos eaux usées retraitées", alors qu'elles "sont réutilisées 10 fois plus en Italie, 20 fois plus en Espagne" et près de 85 fois plus en Israël.
Côté distribution, "20% de notre eau potable part dans des fuites et on n’a pas de plan" pour y remédier, "avec des territoires qui sont parfois jusqu’à 70% de fuite", dont beaucoup sont ceux ayant manqué d'eau potable à l'été 2022, a-t-il ajouté.
En 2019, la France prélevait quelque 31 milliards de mètres cubes d'eau par an, quand 208 milliards de mètres cubes se renouvelaient annuellement dans les milieux naturels, selon les statistiques du ministère.
Mais le "plan Eau" du gouvernement, -une cinquantaine de mesures censées tirer les leçons de la crise inédite de 2022, quand la quasi totalité des départements connaissaient des restrictions-, se fait attendre. Prévu en janvier, il devrait désormais être dévoilé d'ici à la fin mars.
- Chaleur et sécheresse -
Le temps presse. La France métropolitaine n'a pas connu de véritable pluie du 21 janvier au 21 février -le cumul des précipitations agrégé sur la métropole étant quotidiennement inférieur à 1 mm-, soit 32 jours, la plus longue période "depuis le début des mesures en 1959", a annoncé mercredi Météo-France.
Cette sécheresse, qui bat le record de 31 jours établi en 2020 pendant le confinement du Covid-19, devrait s'interrompre mercredi avec le passage d'une perturbation faiblement pluvieuse.
Mais l'épisode est d'autant plus préoccupant qu'il survient en hiver, période de recharge cruciale des nappes phréatiques, beaucoup moins nourries par les pluies printanières. Celles-ci sont surtout absorbées par le retour de la végétation.
"Depuis août 2021, tous les mois sont déficitaires en pluie à l'exception de décembre 2021, juin 2022 et septembre 2022", souligne Météo-France qui ajoute que "le mois de février 2023 devrait se terminer avec un déficit pluviométrique de plus de 50%, devenant ainsi l'un des mois de février les plus secs jamais enregistrés".
A ce déficit de pluie s'ajoute une chaleur au-dessus de la "norme en France depuis douze mois d’affilée", février pouvant "être le treizième de cette série inédite" depuis les premières données fiables de 1947, ajoute Météo-France.
Ces anomalies de chaleur et de sécheresse ne sont plus des événements isolés mais se répètent à plus brève échéance et avec davantage d'intensité, illustrant les prévisions du Giec, les experts climat de l'ONU, sur les conséquences du réchauffement climatique causé par l'activité humaine.
"Le réchauffement climatique c’est entre 15 et 40% de réserve d’eau disponible en moins pour la France", a rappelé mercredi Christophe Béchu.
© 2023 AFP
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