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En fait,.on pourrait tout modifier au pays mais...
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La retraite serait elle la seule et unique perspective à laquelle les Français réussissent encore à se raccrocher, ou seulement un point de fixation sur lequel partis politiques et syndicats prennent appui pour tenter de consolider leurs positions et sauver leurs avantages.
Ce débat que je considère totalement inutile, tant le financement des retraites dépend de paramètres nous échappant totalement (évolution de la croissance et de l'emploi, charge de la dette, pour citer les principaux), permet de cacher pour les uns, ne pas regarder pour les autres, les enjeux climatiques et budgetaires immenses auxquels nous allons être confrontés du fait de l'imprevoyance, depuis des décennies, de tous les gouvernements successifs.
Mais nous sommes sur un site de bourse.
Qu'adviendra-t-il de la dette dans les mois à venir, et du rallye qui après l'euphorie faisant suite aux chiffres exceptionnels de 2022 dopés par l'inflation et des bénéfices insolents que le gouvernement a refusé de ponctionner, pourrait être effacé par un retour de la réalité face à l'absence d'une réponse efficace et rapide des banques centrales.
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Macron ayant dit en 2017 qu'il n'y avait pas de culture en France, alors pourquoi ne pas supprimer le montant alloué au Ministère de la Culture et partant trouver des ressources pour alimenter la caisse des retraites.
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Pendant ce temps le rendement de l'obligation France à 10 ans ne cesse d'augmenter (X6 sur une année), l'inflation explose il suffit d'aller faire les courses pour se rendre compte que les statistiques gouvernementales sont loin de la réalité, la France est incapable de revoir la tarification de l'energie et l'immobilier neuf est en chute libre.
Dans un tel contexte passer des jours à discuter sur le nombre de personnes qui toucheront 1200 € de retraite me paraît bien décalé et vouloir mettre l'économie à genou suicidaire.
Si la réforme échoue nous subirons une augmentation monumentale de la charge de la dette, et la gauche pourra aboyer autant qu'elle voudra cela n'y changera rien.
En 1982 la retraite est passée à 60 ans, et en 1983 la politique de rigueur est arrivée.
Nous allons probablement vivre, pour d'autres raisons, le même enchaînement mais avec une différence non négligeable. Macron nous a drogués au quoi qu'il en coûte et le sevrage risque être très douloureux.
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Le confinement a mis la France à l'arrêt pendant près de deux mois... Personne ne s'en est vraiment plaint... 🤣
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Les retraites. Ça me fait penser à un hamburger avec des coins qui sont loin d'être uniforme parce qu'il fut mal cuit et mal arrangé au niveau du placement de la viande et du reste.
C'est cette métaphore que j'utilise pour dire que notre fonctionnement du système des retraites est complexe.
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Bruno Retailleau n'est pas crédible. Par sa façon d'agir, il ne fait rien d'autre que se fondre dans la mouvance minoritaire dévouée à notre Président. En fin de compte, il dévoile son désir de se porter candidat à la prochaine présidentielle et ne représente plus la droite qu'on lui prêtait en intégrant son parti dans le centre mou de la politique française.
Ne vient-il pas de dire qu'il faut à tout prix écarter le Rassemblement National qui, à mes yeux, reste le seul parti de droite sur l'échiquier politique.
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"Je ne vois pas au nom de quoi on exonérerait une partie des Français d'un effort particulier que tous les Français vont faire. Est-ce qu'une infirmière n'a pas un travail au moins aussi fatigant que quelqu'un qui conduit un train ?", argumente-t-il devant la presse."
1) Ce que ce très cher sénateur oublie de dire ( vu combien il nous coûte), c'est qu'il n'y a pas de problème de financement avant 2027....
On est donc en train de pomper l'oseille des cotisations, mais pour faire quoi ?.....
2) Ce que ce très cher sénateur oublie, c'est que si tous les français devrait fournir un effort selon son discours, il ne parle pas des régimes spéciaux de nos très chers parlementaires qui vont continuer à se goinfrer comme auparavant.
Il est facile de parler quand on se croit intouchable puisque les sénateurs ne sont élus que par d'autres élus.
Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
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Le Sénat à majorité de droite va entrer dans le dur de la réforme des retraites, avec un débat attendu sur l'extinction des régimes spéciaux. Le bras de fer social se tend déjà: une grève reconductible a débuté vendredi après-midi dans la filière énergie.
Le mouvement chez les électriciens et gaziers a démarré avec des baisses de production d'électricité dans plusieurs centrales nucléaires, "compte tenu du débat qui s'ouvre au Sénat", a annoncé la CGT.
Dans l'hémicycle, après le rejet dans la matinée d'une demande de référendum portée par la gauche, les discussions ont repris à 17H00 avec plusieurs interventions de sénateurs communistes demandant au gouvernement de rendre public l'avis du Conseil d'Etat sur la réforme.
Les sénateurs attaquent ensuite l'examen des articles et poursuivront les débats tout le weekend.
Ils ont débuté par l'article liminaire sur les prévisions de déficit. Puis, viendra l'article premier sur la disparition progressive des régimes spéciaux de la RATP, des industries électriques et gazières (IEG), de la Banque de France ou des clercs et employés de notaire. Le projet du gouvernement prévoit leur suppression seulement pour les futurs embauchés.
Le chef des sénateurs LR, Bruno Retailleau souhaite, lui, la disparition de "la clause du grand-père", c'est-à-dire que les régimes spéciaux soient aussi supprimés pour les salariés actuels.
Le sénateur vendéen, qui a promis de voter le texte "mais une réforme modifiée", a déposé un amendement en ce sens. Ce dernier ne sera pas examiné avant le débat sur l'article 7 de la réforme: la mesure-phare du texte qui concerne le report de l'âge légal de départ à 64 ans.
- Forte mobilisation attendue -
"Je ne vois pas au nom de quoi on exonérerait une partie des Français d'un effort particulier que tous les Français vont faire. Est-ce qu'une infirmière n'a pas un travail au moins aussi fatigant que quelqu'un qui conduit un train ?", argumente-t-il devant la presse.
"Mon amendement propose une convergence (entre les régimes, NDLR) jusqu'en 2040, il n'y a rien de brutal alors que pour tous les Français, à partir du 1er septembre, la réforme commencera progressivement à s'appliquer", insiste-t-il.
Le gouvernement s'y oppose et l'amendement Retailleau pourrait être rejeté, faute de soutien des centristes.
Le Sénat a jusqu'au 12 mars à minuit pour tenter d'achever la première lecture des 20 articles du texte et les près de 4.000 amendements.
Avec dans toutes les têtes le 7 mars, grande journée de mobilisation contre la réforme, durant laquelle l'intersyndicale appelle à mettre la France "à l'arrêt".
De source policière, les services de renseignements attendent entre 1,1 et 1,4 million de manifestants en France mardi dont 60.000 à 90.000 à Paris. Dans la capitale, le cortège défilera de Sèvres-Babylone à Place d'Italie. 320 rassemblements sont prévus dans toute la France, d'après une autre source policière.
Signe des importantes perturbations à prévoir, le ministre des Transports Clément Beaune a appelé vendredi tous les Français qui le peuvent à télétravailler. L'opérateur des transports franciliens Ile-de-France Mobilités a annoncé offrir le covoiturage aux passagers inscrits sur certaines plateformes.
A la veille de cette grève, la Première ministre Elisabeth Borne interviendra sur France 5 dans l'émission "C à vous".
Vendredi matin, les sénateurs ont sans surprise largement rejeté, par 251 voix contre 93, une demande de référendum portée par la gauche, une procédure rare au Sénat, où la dernière motion référendaire remontait à 2014.
"Le bon sens, c'est retirer cette réforme, à défaut d'avoir le courage de la présenter devant les Français", a estimé le chef des sénateurs PS Patrick Kanner.
En réponse, le ministre du Travail Olivier Dussopt a défendu la "légitimité" de la "démocratie représentative et du Parlement.
Auparavant, la communiste Laurence Cohen avait dénoncé un "coup de force institutionnel".
La rapporteure générale Elisabeth Doineau (centriste) a critiqué cette demande "binaire" de référendum: "évidemment demandez des efforts aux Français, ils vont répondre non. Mais si on leur dit, +voulez-vous sauver le système par répartition+, ils vous diront oui".
© 2023 AFP
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