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Recruter, l'autre défi de la Vallée de la batterie

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gars d1 gars d1
30/05/2023 11:07:50
1

Jancovivi ce matin à la matinale de France Inter juge parfaitement irréaliste de penser qu'en 2035, toute la France roulera en électrique et son intervention en dit long en sous-jacent sur le bilan carbone des véhicules électriques...

Vous croyez encore aux gros mensonges de l'état et du gouvernement ?


Message complété le 30/05/2023 11:18:54 par son auteur.

Flash special : Nono le merle, sinistre de l'économie taclé sévèrement dans l'interview

  
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gars d1 gars d1
29/05/2023 17:48:13
2

Pour compléter mes propos au dessous :

On voit très bien que les problèmes d'eau seront capitaux pour l'avenir du parc nucléaire et donc des batteries, mais on préfère éluder la question dans les hautes sphères décisionnelles qui décident, mais ne sont pas responsables de l'exécution et encore moins du fonctionnement...


Tricastin : Sur dérogation, la centrale nucléaire a rejeté de l’eau plus chaude qu’autorisé

EXCEPTION La centrale du Tricastin (Drôme) a utilisé une autorisation spéciale du 7 au 15 août
20 Minutes | Publié le 29/08/22

Les eaux rejetées dans le Rhône par la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) ont dépassé la température maximale autorisée à neuf reprises en août. Pour chacune de ces journées, l’usine avait cependant l’autorisation de déroger à la règle. L'Autorité de Sûreté nucléaire lui avait en effet accordé une dérogation, indique France Bleu Drôme Ardèche.
Quatre autres centrales nucléaires françaises bénéficient d’une permission similaire : celles de Bugey (Ain), Saint-Alban (Isère), Golfech (Tarn-et-Garonne) et Le Blayais (Gironde). Les dérogations sont pour l’instant valables jusqu’au 11 septembre prochain. Elles ont été accordées en raison de la sécheresse et des chaleurs extrêmes.

Elles ont fait grimper la température des rivières et ont diminué leur niveau, obligeant les centrales à limiter leur activité ou à rejeter une eau plus chaude. Entre le 7 et le 15 août derniers, la température du liquide utilisé pour refroidir Tricastin était de 28,62 °C en moyenne au moment de son arrivée dans le canal. La limite est habituellement de 28 °C.

.
  
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angeloysse angeloysse
29/05/2023 11:57:14
0
et la fin de vie de ses batteries vont finir ou ? certainement pas a la décharge du coin ou alors peut être comme les cimetière de bateaux ou de vetements dans les pays pauvre . et des bornes éléctriques il va en falloir des quantitées astronomique !!! mais aussi être patient !!! et dire que de Gaulle avait aprés la guerre de 39/45 fait en sortes d'avoir notre souverraineté que tous ses balletringues de politiciens ont détricotés les uns apres les autres tout en ce revendiquant je suis de Gaulle .
  
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BerMer BerMer
29/05/2023 11:55:55
1

Bonjour,

@moicmoi

Ce genre de statistique n'a pas grand sens !
En effet, dans le calcul de ce ratio il y a deux éléments :
1. la réduction de la surface des terres cultivables, c'est indéniable,
2. mais aussi l'augmentation de la population française qui a été assez généreuse sur la période considérée et dont on a pu se féliciter dans bien des domaines !

Cordialement

  
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moicmoi moicmoi
29/05/2023 11:10:29
1

gars d1
« « C'est bien gentil le discours des batteries et de l'emploi, mais.….. // .. et notamment les zones de plaines ou l'on a les meilleurs terrains agricoles.
» »

Il serait plus juste de dire : « ou l'on avait les meilleurs terrains agricoles. »

Terres cultivables en hectare par personne : 1960 , 1,6 hect/pers
Ajd : 0,6 hect/pers
Encore l’un des aspects de la régression de la France. Et pour ce qui est de la dépendance alimentaire…..vous m’avez compris.

  
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gars d1 gars d1
29/05/2023 09:52:58
0

Pour compléter mes propos ...

Le belge Campine autorisé à reprendre les actifs de Recylex, spécialiste du recyclage de métaux

Le groupe Recylex a annoncé mercredi 6 juillet 2022 que le Tribunal de commerce de Paris avait validé l'offre de reprise de ses deux usines de recyclage, situées à Escaudoeuvres (Nord) et à Villefranche-sur-Saône (Rhône), par le belge Campine NV. Une cession qui fait suite au placement en redressement judiciaire de l'entreprise
.

https://www. usinenouvelle.com/article/le-belge-campine-autorise-a-reprendre-les-actifs-de-recylex-specialiste-du-recyclage-de-metaux.N2023902

  
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gars d1 gars d1
29/05/2023 09:42:16
0

C'est bien gentil le discours des batteries et de l'emploi, mais....


Faudrait déjà qu'on construise des EPR en état de marche, qu'on puisse rejeter l'eau chaude l'été, qu'on ait suffisamment d'eau pour alimenter le système de refroidissement des réacteurs, qu'on est des bornes de recharges, et que le réseau électrique soit modernisé pour absorber la demande flash...


Bref, c'est loin d'être gagné...

On a déjà pas été fichu de sauver les 2 usines de recyclage de batterie Recylex qu'on avait à Arnas (69) et à Escaudœuvres (59)...


Sans compter que la quantité de stations de bornes qu'il va falloir va encore un peu bétonner la France et notamment les zones de plaines ou l'on a les meilleurs terrains agricoles. C'est donc encore d'eau qui remplira les nappes phréatiques...


Y'a pas à dire, en France, on a de grands décideurs qui pondent surtout de la "merde" en tube. Ce qualificatif est en rapporte avec le niveau colossal de la dette "France".

  
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gars d1 gars d1
29/05/2023 09:42:03
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Des employés de Stellantis sur le site de production de batteries de Douvrin, dans le Pas-de-Calais le 10 mai 2023
Des employés de Stellantis sur le site de production de batteries de Douvrin, dans le Pas-de-Calais le 10 mai 2023 (AFP/FRANCOIS LO PRESTI)

Après 20 ans à construire des moteurs Peugeot, Sylvain Desquiens, 45 ans, apprend à découper des feuilles d'aluminium au laser pour fabriquer des batteries de voitures: une reconversion vers un secteur selon lui "plein d'avenir", qui va permettre de créer des milliers d’emplois.

"On est un peu des pionniers", s'amuse ce conducteur d'installation, qui fait partie des premières recrues d'ACC, fabricant français de batteries, dont l'usine inaugurée le 30 mai dans le Pas-de-Calais sera la première à produire des batteries en France.

Son collègue Grégory Lecocq, 48 ans, ancien conducteur de rotative qui sera chargé de presser des feuilles d'aluminium enduites d'une pâte de métaux rares, abonde: "C'est quand même plus l'avenir que le papier et l'imprimerie".

Attirer, former et recruter: dans la course pour produire en Europe des batteries de voitures électriques, l'un des défis des futures usines à s'implanter en France consiste à recruter rapidement des milliers de salariés.

"Avoir les usines, c'est bien. Avoir le personnel, c'est mieux", a lancé récemment Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, où prend forme cette Vallée de la batterie.

- "Grosse ferraille" -

Les quatre futures gigafactories du pays, le français ACC (coentreprise de Stellantis, TotalEnergies et Mercedes-Benz), le sino-japonais Envision, la start-up grenobloise Verkor, et le taïwanais ProLogium, sont implantées entre Dunkerque et le bassin minier, dans une zone déjà riche en infrastructures automobiles.

Plus de 20.000 emplois d'ici 2030 devraient être créés grâce à ces usines, selon la Plateforme automobile (PFA), organisme professionnel de la filière automobile en France.

Les réunions d'information, séances de jobs dating et formations sur site vont déjà bon train: ACC lance sa production en juillet, les autres suivront à partir de 2024.

Un plateau technique mobile a été installé début mai à l'usine Stellantis de Douvrin (Pas-de-Calais) pour initier les salariés au travail en salle blanche et faciliter leur transfert vers les constructeurs de batteries d'ici la fermeture prochaine du site automobile.

Sylvain Desquiens, lui, a quitté Stellantis Douvrin dès novembre 2021 pour rejoindre la "gigafactory" d'ACC, à Billy-Berclau, à quelques centaines de mètres.

Malgré cette proximité, un monde sépare son ancienne usine de moteurs thermiques, interdits dans l'UE à partir de 2035, et les salles immaculées d'ACC, avec des ouvriers en tenue de laboratoire.

"Ici, on est propres quasiment tout le temps, et les pièces sont légères, c'est un gros changement. En face, c'était de la grosse ferraille avec énormément d'huile", explique M. Desquiens.

Lors des débuts sur le site pilote d'ACC en Charente, il a fallu tâtonner pour prendre en main les machines chinoises ou coréennes et concevoir les formations techniques.

- "Véritable hypocrisie" -

"On a appris petit à petit, en posant des questions", explique-t-il, reconnaissant que pour certains collègues, la perspective de repartir à zéro dans un monde aussi différent puisse "faire peur".

Des employés de Stellantis dans une salle de production de batteries sur le site de batteries de Douvrin, dans le Pas-de-Calais le 10 mai 2023
Des employés de Stellantis dans une salle de production de batteries sur le site de batteries de Douvrin, dans le Pas-de-Calais le 10 mai 2023 (AFP/FRANCOIS LO PRESTI)

Car il ne suffira pas de faire traverser la rue aux ouvriers de l'industrie automobile pour trouver la main d'oeuvre.

"On va mettre le paquet sur les compétences et la formation, c'est la mère des batailles", a asséné Emmanuel Macron mi-mai lors d'une visite à Dunkerque .

Face à l'ampleur de la tâche, les constructeurs concurrents se sont alliés au sein d'un programme de formation, Electromob, soutenu par des fonds publics et doté de 25 millions d'euros.

Le rectorat va adapter les diplômes existants dans la chimie et la maintenance industrielle et augmenter le nombre de places dans l'enseignement technique. Et Pôle Emploi repérer les chômeurs susceptibles d'être formés.

Mais malgré les annonces pharaoniques, les créations d'emplois risquent de ne pas compenser les dizaines de milliers de postes perdus en France lors du passage accéléré au tout-électrique, reconnaissent syndicats et dirigeants.

La CGT condamne une "comédie sur la réindustrialisation, véritable hypocrisie" car "elle se fait en sacrifiant 50.000 emplois sur l'ensemble des sites automobiles".

Côté patronal, PFA estime que 52.000 emplois sont à risque, pour 23.000 à 35.000 emplois créés d'ici 2030.

© 2023 AFP

  
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