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Des ristournes sur les trains SNCF Intercités cet été, promet Clément

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manitro manitro
25/06/2023 18:59:57
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Selon une étude réalisée par le site spécialisé en finances publiques Fipeco, pour l'année 2020, le coût annuel de la SNCF pour les contribuables avoisinerait 16,7 milliards d'euros. Il était seulement de 13,7 milliards d'euros, en 2016. Par Jean Delterme


Une somme considérable. Selon une étude réalisée par le site spécialisé en finances publiques Fipeco, pour l'année 2020, le coût annuel de la SNCF pour les contribuables avoisinerait 16,7 milliards d'euros, en cumulant l'ensemble des subventions et les aides au régime spécial de Sécurité sociale des cheminots, indique Les Échos. Il était seulement de 13,7 milliards d'euros, en 2016. "L'objectif n'est pas de voir si cela est justifié ou non, seulement de chiffrer le coût. Mais il est vrai qu'on peut avoir l'impression que c'est beaucoup", déclare François Ecalle, le responsable du site.

Comment en est-on arrivé à ce résultat ? Il faut d'abord prendre en compte les 6,7 milliards d'euros versés par les régions à la SNCF pour exploiter les TER et les Transilien en Île-de-France. Pour rappel, la compagnie ferroviaire était encore en situation de monopole en 2020. Cela s'ajoute aux prix payés par les voyageurs pour leurs billets de train.

9 milliards d'euros pour les coûts de fonctionnement de la SNCF

L'Etat paye également directement à SNCF Réseau, le gestionnaire de l'infrastructure, les redevances d'accès des TER et des Transiliens, soit 1,9 milliard d'euros. 300 millions d'euros sont également à additionner pour le transport des militaires ou les Intercités. Au total, "les coûts de fonctionnement de la SNCF supportés par les contribuables s'élèvent donc à 9 milliards d'euros", ce qui représenterait 40 % du total selon le site Fipeco.

De plus, l'État et les régions prennent en charge une partie des financements des investissements de la SNCF, notamment pour les rames et le réseau. Il faut compter 4,5 milliards d'euros, ce qui donne un coût total net hors protection sociale de 13,5 milliards d'euros en 2020. Ces données sont attribuées uniquement à la SNCF mais à court terme la concurrence pourrait profiter, elle aussi, des sommes réservées au réseau régional.

>> A lire aussi - Dette : l’Etat offre un (gros) bol d’air à la SNCF

L'État verse également une subvention d'équilibre au régime spécial de retraite des cheminots pour un coût budgétaire de 3,2 milliards d'euros, ce qui nous donne un total de 16,7 milliards d'euros, tout combiné.

Fin décembre 2021, la SNCF a vu l'Etat résorber sa dette de près de 10 milliards d'euros, alors que 25 milliards d'euros avaient déjà été repris en 2020.

  
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manitro manitro
25/06/2023 18:59:48
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La SNCF va mettre en place des ristournes pour tous les usagers cet été sur les trains Intercités, selon le ministre des Transports Clément Beaune
La SNCF va mettre en place des ristournes "pour tous les usagers" cet été sur les trains Intercités, selon le ministre des Transports Clément Beaune (AFP/Archives/ERIC CABANIS)

La SNCF va mettre en place des ristournes "pour tous les usagers" cet été sur les trains Intercités, et l'Etat envisage de lancer dans les prochains mois, avec les régions, un "passe", billet unique pas cher, couvrant les Intercités et TER, a annoncé dimanche le ministre des Transports, Clément Beaune.

"Dans les prochains jours, j'annoncerai un certain nombre de mesures tarifaires, de réductions notamment sur les trains Intercités qui relèvent directement de mon ministère, elle seront pour tous les usagers", a déclaré M. Beaune, interrogé lors du "Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI".

"Ce sera extrêmement simple et extrêmement puissant", a-t-il promis.

Les trains Intercités de la SNCF, qui ne sont pas à grande vitesse, desservent des liaisons comme Paris-Limoges, Paris-Clermont-Ferrand ou Bordeaux-Marseille. Ils transportent chaque année "12 millions de voyageurs", selon le ministre.

Cinq milliards d'euros investissements ont été annoncés pour rénover les matériels roulants de ces lignes, a rappelé M. Beaune. Certaines souffrent de retards chroniques et de problèmes techniques.

Par ailleurs, "je pense qu'on doit aller vers un passe qui soit attractif sur l'ensemble des trains du quotidien, les Intercités et les TER" (dessertes locales financées par les régions, NDLR), a-t-il ajouté.

Le ministre a salué les efforts déjà faits par certaines régions, comme l'Occitanie qui a lancé "le train à 1 euro" pour les jeunes, et PACA qui a mis en place un "forfait à 90 euros pour du train illimité pour les étudiants toute l'année".

"On doit se mettre autour de la table avec les régions qui font déjà de grands efforts, l'Etat qui peut en faire aussi, pour définir dans les prochains mois un passe simple, billet unique pas cher", a-t-il jugé.

Concernant les autres grands chantiers ferroviaires, le projet de la ligne Roissy-Picardie "se fera", a-t-il assuré.

"On avait demandé une subvention à l'Europe, on ne l'a pas obtenue cette fois-ci. (...) ce sont des appels à projet réguliers, on va retenter notre chance ensemble avec la région", a-t-il dit.

M. Beaune a aussi rappelé son attachement au projet Lyon-Turin, contesté par certains écologistes et élus de gauche.

"C'est un projet auquel on tient, qui sera financé", a affirmé le ministre, en rappelant que le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, qui le trouve aujourd'hui "monstrueux", l'a soutenu "avec un grand enthousiasme il y a 20 ans" lorsqu'il était ministre du gouvernement Jospin.

Le Lyon-Turin "va permettre de retirer 1 million de camions de nos routes et la pollution qui va avec", a relevé M. Beaune.

© 2023 AFP

  
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