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Pour ceux qui doutent.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/version-html/7232553/IR75_APU_2022.pdf
A force de parler constamment de milliards, les politiques s'ennivrent et les citoyens sont désorientés.
Les émeutes nous donnent l'occasion de revenir sur terre et redonner un peu de sens aux ordres de grandeur, le coût des réparations étant fixé à 1 Md€ on voit bien tout ce que l'on peut faire avec une telle somme.
Trois chiffres m'ont interpelé pour 2022.
Le solde des administrations de sécurité sociale (Asso) devient excédentaire (+9,2 Md€).
Pourquoi dans ces conditions vouloir continuer à détruire le système de santé.
Les collectivités locales affichent un excédent de 4,8 Md€.
Pourquoi augmenter les impôts fonciers de 10 ou 25 % comme le font certaines collectivités.
L'état a épongé 10 Mds de dette SNCF réseau, soit l'équivalent de dix fois le budget nécessaire pour réparer les émeutes de 2023, ou de l'intégralité du budget annuel du ministère de la justice.
Ce qui n'a pas empêché les cheminots de multiplier les grèves et obtenir des rattrapages de salaires largement supérieurs au privé.
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papygaga
« « Nous allons encore être rançonnés. » »
Normal ! Les moutons sont faits pour être tondus régulièrement.
Il est très rare que les moutons se transforment en loups, et mettent la cabane par dessus le chien. Hélas.
Morale de l’histoire : on continue à se faire tondre vitam æternam.
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Oui il ne faut pas piller les troncs,c'est pas bien.
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et les culs de jatte manchots alors?
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Il ne devrait y avoir plus que des "commerces verts", constitués de distributeurs automatiques qui ne pourraient s'ouvrir que lorsque le consommateur a fourni un certain nombre de watts sur un vélo équipé d'une génératrice.En plus cela ferait baisser l'IMC général , ce qui est excellent pour la sécu , l'empreinte carbone et l'inflation.
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Nous allons encore être rançonnés.
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.." beaucoup de collectivités sont excédentaires.." ?
J’en doute aussi. Ce qui est sûr, c’est qu’elles sont astreintes à une meilleure gestion que l’état (*). . Mais à savoir qu’elles sont obligées d’emprunter pour leurs investissements. Je sais bien que emprunter ne veut pas dire déséquilibre, ni mauvaise gestion. Bien au contraire..
Selon certains auteurs - économistes, journalistes d’investigation...- le montant des dettes cumulées des collectivités locales (C.L.) serait supérieur à celui de l’état : le chiffre de 7 000 milliards (état et C.L.) est parfois avancé.
(*) ....encore que certaines localités se sont , ou sont encore, épinglées par la Cour des Comptes. Soit pour erreurs de gestion, soit pour personnel en surnombre.
« « je me demande d'ailleurs si quelquepart il existe des chiffres consolidés de la nation (de toutes les collectivités publiques) » »
Selon les auteurs ci-dessus, il n’existe pas de données globales accessibles à tout un chacun. Les auteurs sont obligés d’aller « glaner » ces données là où ils peuvent.
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salanca
« « qu'à la fin de ce second quinquennat il ne nous restera plus que Lisieux pour pleurer ? » »
Excellant !!! ça vaut au moins 2 ou 3 pouces levés par lecteur.
(chaque lecteur n'a que 2 pouces ? Et alors ?....on prend le gros orteil !)
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La Première ministre Elisabeth Borne, le 6 juillet 2023 à Lisieux
Message subliminal ? Lisieux a il été choisi pour nous faire comprendre qu'à la fin de ce second quinquennat il ne nous restera plus que Lisieux pour pleurer ?
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Bonjour JMPBW,
.." beaucoup de collectivités sont excédentaires.."
En personnel ou financièrement? Pour le 1er, c'est sûr, mais pour le second je n'y crois pas trop... A l'équilibre ce serait déjà parfait! !!!
S'agit-il des régions, des départements, des communes, des hopîtaux, des divers et variés Syndicats mixtes s'occupant de ceci ou de cela?
Je n'ai pas les chiffres mais je reste très étonné de ce constat. En tous cas une chose est certaine: ce n'est pas L'Etat
PS : je me demande d'ailleurs si quelquepart il existe des chiffres consolidés de la nation (de toutes les collectivités publiques)
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Epeluchures?
La suppression de la taxe d'habitation va permettre de doubler l'impôt foncier.
Les résidences secondaires peuvent être taxées plus lourdement.
La taxe de séjour peut être collectée directement par les plates-formes.
Une part non négligeable de la TICPE revient déjà aux départements et aux régions, reste à inventer l'équivalent pour les voitures et les vélos électriques.
Et beaucoup de collectivités sont excédentaires.
En les faisants cracher, cela permettra au gouvernement de dire qu'il n'a pas augmenté la fiscalité, et de trouver de l'argent frais sans accroitre de déficit, règles Européennes oblige.
Les talents de prestidigitateur de Macron refont surface.
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JMPBW
« « La Première ministre Elisabeth Borne annonce ..//.. quelques réduction de prestations, de services publics, et pourquoi pas une agravation de la fiscalité locale » »
De la fiscalité locale ? Que nenni !
Au plan local, il n’y a que des épluchures de cacahuètes à récupérer. C’est au plan national que ça va se jouer : de belles taxes vertes pour sauver la planète. (en invoquant une "directive" de Bruxelles. c'est pas moi, c'est l'autre).
Au pluriel ; les taxes , vont s’appliquer sur les carburants, sur l’énergie (gaz, élec) , sur l’immobilier et le foncier (les propriétaires sont supposés riches puisque propriétaires, et seront donc mis à contribution).
Pour un secteur plus étendu, « faizons » confiance aux caïds de Bercy. Ils sont formatés pour inventer des taxes avec justification plus ou moins crédibles.
Ce qui n’empêchera pas la réduction des remboursements du « médical » (c’est dans les tuyaux) , des indemnisations du chômage, et des coupes sombres dans le service public.
Macron sait qu’il peut tout se permettre, sauf de flinguer un délinquant mineur pas trop blanc. (oui je sais, je risque gros en écrivant ceci)
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L'Etat va mobiliser 7 milliards d'euros supplémentaires en 2024 pour doubler le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France et tenir les objectifs pour 2030, a annoncé samedi la Première ministre dans une interview au Parisien/Aujourd'hui en France.
"L'État va prendre sa part puisque, dès l’an prochain, nous allons rehausser de 5 milliards d'euros notre contribution au plan, au-delà des 2 milliards de plus qu’on avait déjà prévus", ainsi "en 2024, nous aurons 7 milliards de plus qu’en 2023 pour le financement de la transition écologique", a déclaré Elisabeth Borne.
Fin 2023, le gouvernement avait déjà annoncé la mobilisation de 2 milliards d'euros pour alimenter le Fonds vert, destiné à accompagner les projets écologiques des collectivités territoriales.
Dans le budget 2023, les investissements climat de l'Etat représentaient environ 25 milliards d'euros, selon Matignon.
"C’est un investissement inédit de l’État qui servira à financer les rénovations énergétiques, les transports en commun, les énergies renouvelables et la transition agricole", a-t-elle ajouté, sans préciser à ce stade la source de ces financements qui doivent être discutés dans le Projet de loi de finances 2024.
"Ca ne veut pas dire 7 milliards d'impôts supplémentaires, bien au contraire", précise-t-on dans son entourage, soulignant que ce chiffrage correspond à l'ordre de grandeur des réductions de dépenses attendues des ministères.
"Il s'agit d'argent frais, qui va en générer beaucoup plus car il sera utilisé dans des projets cofinancés par les collectivités" comme de coutume, ajoute l'entourage de la Première ministre.
La France doit, d'ici à 2030, réduire ses émissions de 50% par rapport au niveau de 1990, conformément aux nouveaux objectifs de l'Union européenne. Elle approchait les -25% de réduction en 2022.
Pour atteindre la cible, la Première ministre a présenté le 22 mai un premier chapitre du plan, établi par son secrétariat à la planification écologique, qui détaillait les objectifs chiffrés de réduction pour chaque grand secteur de l'économie.
Cette répartition chiffrée de l'effort a été saluée pour son caractère inédit et ambitieux mais critiquée pour l'absence d'annonce sur les financements, l'une des principales difficultés.
Les investissements supplémentaires avaient été évalués le jour même à 60 milliards d'euros par an d'ici à 2030, dont la moitié d'argent public, selon le rapport Pisani-Ferry-Mahrouz.
"Aujourd’hui, on investit 120 milliards d’euros par an, tout confondu, secteur public et privé, c’est-à-dire l’État, les collectivités locales, les entreprises et les ménages pour des actions dans les transports, les bâtiments, l’industrie, l’énergie", a rappelé la Premier ministre dans son interview.
© 2023 AFP
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