ADOCIA ! Pas de concurrents !!!

15€ dépasse !

Pas de concurrents

« Normalement, les insulines font prendre du poids. Notre insuline rapide M1Pram est unique, en ce qu'elle fait perdre du poids, au contraire. Elle n'a pas de concurrents », souligne le dirigeant d'Adocia, Olivier Soula. Concrètement, le partenariat (qui sauve Adocia, proche de la faillite) va devoir prendre forme. Pour Sanofi, l'intérêt stratégique est réel.

Les coupe-faim dérivés des antidiabétiques sont un marché émergent que beaucoup voient comme le prochain Eldorado . A tel point que depuis l'an dernier cela a porté le cours de Bourse des géants spécialistes des antidiabétiques, tel l'américain Lilly et le danois Novo Nordisk. Tous sauf un : Sanofi , qui est pourtant un poids lourd de l'insuline. Car le français n'était pas sur le marché de l'obésité . Il n'a pas encore pas rattrapé les stars des coupe-faim mais il met enfin un orteil sur le créneau en négociant un partenariat avec la biotech lyonnaise Adocia

Adocia, spécialisée dans le diabète (les insulines) et les maladies métaboliques (obésité), a annoncé que Sanofi l'avait payée 10 millions pour le droit exclusif de négocier un partenariat mondial sur son insuline rapide M1Pram. Une insuline très particulière.

Pas de concurrents

« Normalement, les insulines font prendre du poids. Notre insuline rapide M1Pram est unique, en ce qu'elle fait perdre du poids, au contraire. Elle n'a pas de concurrents », souligne le dirigeant d'Adocia, Olivier Soula. Concrètement, le partenariat (qui sauve Adocia, proche de la faillite) va devoir prendre forme. Pour Sanofi, l'intérêt stratégique est réel.

Les coupe-faim créent une pénurie d'antidiabétiques, la France durcit le ton

Les tout nouveaux coupe-faim ont un marché potentiel à terme estimé à plusieurs dizaines de milliards de dollars par an. Ils sont dérivés des antidiabétiques destinés au diabète de type 2 causé par la sédentarité et la « malbouffe ». Sanofi, lui, est un spécialiste du diabète de type 1, non lié à la « malbouffe » et qui nécessite de l'insuline. Mais il existe une frange de patients obèses pour lesquels le M1Pram sera la seule insuline capable de leur faire perdre du poids. « On parle de 5 % des diabétiques 2 qui sont insulino dépendantes et souvent obèses, ils ont besoin d'insuline rapide leur faisant perdre du poids », souligne Olivier Soula.

Les résultats cliniques de phase 2 du M1Pram d'Adocia sur des personnes ayant un diabète de type 1 en situation de surpoids ou d'obésité « ont montré une perte de poids exceptionnelle avec un bon contrôle de la glycémie. M1Pram entend répondre à un important besoin médical non couvert pour cette population qui est estimée à près de 40 millions de personnes dans le monde », explique la biotech lyonnaise. C'est bien sûr moins que les centaines de millions d'obèses cibles des coupe-faim de Novo et de Lilly mais ce serait tout de même un marché potentiel estimé à plusieurs milliards de dollars.