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Ascoval: Le Maire espère une solution de reprise d'ici cinq semaines


Actualité publiée le 25/09/18 15:35

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire à l'Elysée à Paris le 12 septembre 2018 (AFP/Archives/LUDOVIC MARIN)

Le gouvernement se donne cinq semaines pour élaborer une offre solide de reprise de l'aciérie Ascoval, basée à Saint-Saulve (Nord) et en redressement judiciaire, a dit mardi le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.

Le groupe de métallurgie et mécanique Altifort est considéré comme le repreneur le plus probable de cette aciérie, détenue à 40% par le fabricant de tubes français Vallourec.

"La reprise est compliquée parce qu'il faut faire des investissements et que ces investissements sont coûteux et que le repreneur probable, Altifort, aujourd'hui a besoin de financements complémentaires", a déclaré le ministre devant les syndicats de l'aciérie à Bercy.

"Il faut aussi que Vallourec puisse garantir des volumes, des tonnes de commandes et des prix qui puissent être satisfaisants" a détaillé M. Le Maire. "Ce sera difficile mais on va y mettre toute notre énergie".

Le ministre de l'économie a dit travailler "dans les cinq semaines qui viennent" sur cette option, à l'exclusion de toute autre. "Le cap il est fixé, c'est celui de la reprise. Pour moi c'est l'option qui est de loin l'option préférable".

Bruno le Maire a toutefois précisé aux salariés que la reprise serait "difficile" et nécessite des investissements "coûteux".

Le fabricant de tubes français Vallourec, dont l'Etat est actionnaire à hauteur de 16%, détient 40% d'Ascoval. Les 60% restants sont détenus par Asco Industries, ancienne société du groupe Ascométal, lui-même repris par le groupe suisse Schmolz+Bickenbach en février.

Selon la CGT, qui privilégie l'offre d'Altifort face à l'autre repreneur potentiel Boost, l'offre d'Altifort serait suspendue à l'acquisition de nouveaux terrains qui appartiennent à Ascoval pour installer un "train à fil".

Altifort demanderait également à Vallourec de les soutenir pendant 18 mois "en volume et en prix" et à l'Etat et à la Région de les soutenir financièrement, selon le syndicat.

La période d'observation, qui prend fin le 26 septembre, devait permettre aux repreneurs potentiels de déposer des offres de reprise.

Altifort est un groupe de métallurgie et mécanique basé à Ham (Somme), propriété de deux personnes, Stanislas Vigier, son président, et Bart Gruyaert.

Constitué il y a seulement quatre ans, le groupe a grandi par rachats successifs pour atteindre un effectif de 1.500 salariés, dont 1.370 en France, et un chiffre d'affaires prévisionnel de 200 millions d’euros cette année, a exposé M. Gruyaert.

© 2018 AFP

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