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Bolloré: 6 milliards d'euros de bénéfice en 2021, dopé par la cession d'Universal Music


Actualité publiée le 10/03/22 20:48
Vicent Bolloré, le patron du groupe Bolloré, le 17 février 2022 lors d'une cérémonie dans le Finistère
Vicent Bolloré, le patron du groupe Bolloré, le 17 février 2022 lors d'une cérémonie dans le Finistère (AFP/Archives/Fred TANNEAU)

Le groupe diversifié Bolloré a largement profité en 2021 de la cession par sa filiale Vivendi de la major Universal Music Group (UMG), qui lui permet d'engranger un bénéfice net de 6 milliards d'euros.

Selon un communiqué, le groupe entend proposer à ses actionnaires le versement d'un dividende de 6 centimes d'euro par action, dont 2 centimes d'acompte déjà versés en septembre 2021, stable sur un an.

Toutefois, la Compagnie de l'Odet, la holding familiale présidée par Vincent Bolloré qui possède 64% du groupe, a parallèlement annoncé une hausse de 20% de son dividende à 3,6 euros par action.

Cette société a également annoncé la nomination de Sébastien Bolloré, fils aîné du PDG, au poste opérationnel de directeur général délégué, et l'achat de 6 millions d'actions Vivendi, désormais contrôlé à hauteur de 29,5%, tout proche du seuil de déclenchement d'une offre publique.

Sur le plan des activités, le chiffre d'affaires du groupe Bolloré est proche de 20 milliards d'euros, en hausse de 19%.

Vivendi y contribue à hauteur de 9,6 milliards d'euros, en progression de 10%, grâce à la performance du groupe de télévision Canal+, au rebond de l'activité publicitaire pour Havas et à l'essor du marché du livre pour Editis.

Combo photo réalisé en 2018 montrant les logos de Vivendi et d'Universal Music Group
Combo photo réalisé en 2018 montrant les logos de Vivendi et d'Universal Music Group (AFP/Archives/Patrick HERTZOG, John MACDOUGALL)

La distribution par Vivendi de 60% d'UMG à ses actionnaires, dont Bolloré qui possède désormais 18% de la major, permet au groupe de faire ressortir un bénéfice net de 6 milliards d'euros, contre 426 millions d'euros en 2020. Sans cette plus-value exceptionnelle, le bénéfice net de Bolloré ressort à quelque 320 millions d'euros.

-Offre ferme de MSC attendue fin mars-

La branche de transport et logistique voit ses revenus bondir de 26% à 7,3 milliards d'euros, "bénéficiant de forts niveaux d'activité dans le maritime et l'aérien", tandis que la filiale Bolloré Africa Logistics, qui fait l'objet de négociations exclusives pour une cession à l'armateur MSC, progresse de 9%.

MSC, qui prévoit d'acquérir 100% d'Africa Logistics pour 5,7 milliards d'euros, a jusqu'à la fin du mois de mars pour faire parvenir une offre ferme concernant les actifs de cette branche.

Cyrille Bolloré, le PDG du groupe Bolloré,  le 19 avril 2019 à Paris
Cyrille Bolloré, le PDG du groupe Bolloré, le 19 avril 2019 à Paris (AFP/Archives/ERIC PIERMONT)

Le PDG du groupe Cyrille Bolloré, accompagné selon des médias de l'ex-président de la République, proche de la famille, Nicolas Sarkozy, tente de son côté de convaincre les pays africains concernés de l'intérêt d'autoriser la vente d'actifs parfois stratégiques, dont 16 concessions portuaires, et des infrastructures ferroviaires dans plus de 20 pays sur le continent.

"La réalisation de la cession serait soumise à l’obtention d’autorisations réglementaires et des autorités de la concurrence compétentes ainsi qu’à l’accord de certaines des contreparties de Bolloré Africa Logistics", explique le groupe dans son communiqué.

Les revenus de la logistique pétrolière augmentent pour leur part de 32% à 2,5 milliards d'euros, "grâce à la hausse des prix des produits pétroliers et des volumes".

Enfin, la hausse des ventes de batteries et de bus électriques permet à l'activité de stockage d'électricité de groupe d'afficher une croissance de 32% à 370 millions d'euros, mais dégage une perte opérationnelle (EBITA) de 117 millions d'euros, en raison notamment de la hausse des coûts des matières premières.

Certains médias ont fait état ces derniers jours d'une tentative de rapprochement entre le groupe Bolloré et le groupe Dassault, propriétaire du quotidien Le Figaro, de Dassault Aviation et de Dassault Systèmes: des informations qualifiées de "rumeurs" par une source proche du groupe à l'AFP.

© 2022 AFP

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3 commentaires sur cet article. Participez à la discussion.

MAXIMILIAN
27/03/22 14:10
On peut remarquer de le groupe BOLORE n'a pas investi dans les énergies renouvelables. Il se murmure que Vincent Bolloré aimerait se lancer dans l'éolien offshore. A mon avis Vincent BOLLORÉ cherche un partenaire expérimenté pour se lancer dans la construction de parcs éoliens offshore. 😳😳😳😳😳
moicmoi
27/03/22 15:06

Que lui conseilles tu ? Investir dans l'éolien offshore au Brésil ? Et dans les moulinettes du même Brésil ?

MAXIMILIAN
27/03/22 15:11

D'après les rumeurs à BARBES il paraît que Monsieur Bollore va participer aux appels d'offres éoliens offshore au Japon.

Il paraît qu'il veut mettre des turbines flottantes de 10 MW .

Je répète juste une rumeur.🤫🤫🤫🤫🤫

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