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La Première ministre britannique Theresa May a assuré dimanche que rien ne pourrait faire "dérailler" son gouvernement, qui se prépare désormais à négocier une période de transition et un futur accord commercial avec l'UE, bien que des divergences soient encore apparues entre ses ministres.
Forte de l'accord validé vendredi par les dirigeants européens sur la première phase des négociation du Brexit, Theresa May a enfoncé le clou dans une tribune publiée par le Sunday Telegraph: "Nous avons montré que les sceptiques avaient tort", écrit-elle, "rien ne nous fera dérailler de notre mission fondamentale" de concrétiser le retrait du Royaume-Uni de l'UE.
La cheffe du gouvernement a annoncé que les discussions sur le période de transition allaient commencer "immédiatement". Une réunion sur le sujet doit se tenir lundi entre plusieurs ministre, avant d'être élargie mardi à l'ensemble du gouvernement.
L’exécutif n'a toujours pas défini officiellement sa position, alors que les discussions avec Bruxelles doivent débuter en janvier.
Theresa May a tenté de rassurer les partisans du retrait de l'UE, avec des termes très généraux : avec le Brexit, le pays reprendra "le contrôle de ses frontières" et pourra "établir ses propres lois".
Une sortie qui fait notamment suite à l'annonce faite la veille par Phillip Hammond, le ministre des Finances, partisan d'une sortie en douceur, qu'un accord entre Londres et Bruxelles sur une période de transition maintiendrait "le statu quo".
Signe que le sujet reste sensible au sein du gouvernement, le ministre des Affaires étrangères Boris Johnson est monté au créneau dimanche pour exiger que le Royaume-Uni ne devienne pas un "État vassal" de l'UE, et a réclamé une vision "nouvelle et ambitieuse".
"J'ai une grande idée en tête", a déclaré Boris Johnson, partisan d'une rupture radicale avec l'UE, au Sunday Times. "Je vais écrire un projet pour un Brexit libéral, c'est ce qu'il faut pour les gens qui croient en la liberté", a-t-il expliqué.
© 2017 AFP
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