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La reprise de l'aciériste français Ascoval par la maison-mère du groupe British Steel "va se poursuivre" même si le sidérurgiste britannique vient d'être déclaré en faillite, a assuré mercredi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.
"Les engagements du gouvernement et de l'Etat français seront respectés et donc les crédits débloqués" en faveur de British Steel, a-t-elle ajouté. De son côté, Bercy a assuré que la faillite de British Steel "n'inclut pas l'aciérie de Saint-Saulve" d'Ascoval, qui a été reprise par la société-mère de British Steel, Olympus Steel.
"De la même manière, du côté de British Steel, les engagements qui ont été pris, sont aujourd'hui en train d'être tenus. C'est une situation que nous suivons avec énormément d'attention, compte tenu des enjeux en terme d'emplois pour le territoire", a ajouté la porte-parole du gouvernement.
Les autorités britanniques ont annoncé, mercredi la liquidation judiciaire de British Steel, à peine une semaine après la reprise d'Ascoval.
British Steel disparaîtra une fois ceci bouclé et les quelque 4.500 employés du groupe au Royaume-Uni devraient perdre leur emploi. British Steel avait provoqué la surprise le 14 mai en révélant un urgent besoin d'argent frais.
Cette faillite interviennent alors que British Steel vient de concrétiser sa reprise d'Ascoval à Saint-Saulve (Nord). Les fonds promis par l’État français et par British Steel pour cette reprise ont été versés le 16 mai et l'aciérie a officiellement intégré le giron de British Steel.
"Cette procédure n'inclut pas l'aciérie de British Steel Saint-Saulve qui est détenue par une autre société du groupe" (la société-mère du groupe British Steel, Olympus Steel Ltd), a précisé le ministère de l'Economie dans un communiqué, ajoutant que "le plan d'affaires" du site français ne dépend pas des activités britanniques.
L'Etat français a décidé la semaine dernière le déblocage de 15 millions d'euros de prêt pour le site, et la partie britannique 5 millions. Bruno Le Maire avait précisé que cette dernière avait en outre signé un "prêt d'actionnaires de 40 millions d'euros".
Le conseil régional des Hauts-de-France a de son côté voté mardi pour octroyer 12 millions d'euros de prêt pour l'aciérie de Saint-Saulve, comme il s'était engagé à le faire.
© 2019 AFP
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dematons
22/05/19 21:26
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C'est la marque des médiocres : quand ils font une connerie, ils ne se remettent pas en question, ils persévérent. Lemairedouille en est le parfait exemple. On le savait. C'est confirmé. |
Dubaisan
23/05/19 04:32
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La facture (pour le contribuable français) se monte déjà à : • 15 millions d’€ de prêt de l’Etat qui ne seront jamais remboursés. + 12 millions d’€ de la région France + les licenciements à venir dus à la fermeture prochaine de l ‘usine d’Ascoval. |
nodless
23/05/19 07:17
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Ce même gouvernement d'incompétents qui a autorisé la reprise d'Ascoval par une entreprise en liquidation, |
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