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(CercleFinance.com) - Après son score inchangé de la veille, la Bourse de Paris devrait encore ouvrir autour de l'équilibre mercredi matin, sous le coup de la hausse des rendements obligataires, une dégradation que les analystes commencent à juger alarmante.
Vers 8h15, le contrat 'future' sur l'indice CAC 40 - échéance février - recule de 1,5 points à 5784,5 points, annonçant un début de séance sans grand changement.
Depuis hier, les marchés d'actions semblent pâtir de la vive remontée des rendements obligataires, qui s'accélère à mesure que les indices boursiers enchaînent les records absolus.
Pour les observateurs, la situation commence à ressembler à une alerte rouge aux Etats-Unis où les T-Bonds se sont brusquement tendus de neuf points de base à 1,285% hier, leur plus mauvaise performance depuis mars 2020
La secousse devient également sérieuse dans la zone euro avec une nouvelle poussée de cinq points de base sur les OAT à 10 ans à tout juste -0,106%, tandis que les taux allemands remontent à -0,344%.
Si le coronavirus avait exacerbé la baisse structurelle des rendements obligataires, la découverte des vaccins contre le Covid laisse penser qu'un point bas a été atteint sur les taux longs souverains américains en août 2020, estiment les économistes.
Les investisseurs préfèrent également adopter une position attentiste avant la parution, aux Etats-Unis, d'une série d'indicateurs économiques, dont les ventes de détail et la production industrielle.
Les intervenants de marché seront également attentifs, dans la soirée, à la parution des dernières 'minutes' de la Fed, qui permettront de savoir où en est la réflexion de la banque centrale sur sa politique monétaire.
Les récentes déclarations de son président, Jerome Powell, ne militent pa en faveur d'un changement de stratégie. Pour le patron de la Fed, seule une amélioration notable du marché de l'emploi pourrait la pousser à agir.
Jerome Powell a néanmoins admis qu'il faudrait 'plusieurs années' à l'économie américaine pour retrouver une situation de plein emploi.
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era
17/02/21 10:34
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L'évolution des taux long est le principal indicateur pour gérer ses investissements, les actions en particulier. Taux longs qui montent = actions qui baissent. Si l'inflation devait revenir, la situation catastrophique de l'endettement des pays, France en premier lieu, deviendrait vite alarmante. Il est donc nécessaire que les sureffectifs de fonctionnaires soient réglés (1 million de fonctionnaires en trop) car ils coûtent aux Français beaucoup trop. |
cosmo2
17/02/21 16:04
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Wall Street : l'obligataire éclipse les statistiques 17/02/2021 | 15:20 Les tensions sur le marché obligataire reflètent les anticipations autour des conséquences du gigantesque plan de relance prévu par l'administration Biden et du maintien de la politique ultra-accommodante de la Fed, qui conduisent les investisseurs à anticiper une remontée massive de l'inflation. L'envolée des rendements est également synonyme d'un renchérissement des coûts de financement des entreprises, une perspective qui n'a rien d'engageant pour les Bourses. Sur ZB kivivraverra |
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