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CAC40: rallye historique à W-Street (+4%) après recul du CPI


Actualité publiée le 10/11/22 17:16
bourse Cac 40

(CercleFinance.com) - Wall Street enregistre à mi-séance sa plus forte hausse depuis 2020: une euphorie débridée s'est emparée des marchés à 14H30 avec la publication de chiffres de l'inflation (CPI, l'indice des prix à la consommation américain) inférieurs aux attentes en octobre aux Etats Unis: c'est un véritable mini-krach à la hausse qui se matérialise sur le Nasdaq-100 avec près de +6% de hausse (contre une stabilité attendue à 14H29, Amazon prend +14%, Microsoft, Alphabet et Apple +6%), le Nasdaq flambe de +5,87% (10.920), le S&P500 de +4,2% (3.910), ce rallye en mode 'FOMO' parait complètement disproportionné alors que le Dow Jones avait déjà repris +16% en 1 mois (et +17% désormais à 33.450).

Ce n'est en effet que le 1er chiffre un peu rassurant et la hausse du prix des carburants aux Etats Unis a été délibérément freinée par le recours aux stocks stratégiques (tombés au plus bas de l'histoire), afin de rassurer les électeurs en amont des Midterm (par rapport à l'inflation réelle).

La bourse de Paris est passée de -0,3% à +2%, le CAC40 à pris +170Pts en ligne droite cet après-midi (6.570)... mais ce n'est rien comparé aux +500Pts du DAX depuis 14h30 (le DAX s'envole de 11.900 vers 14.140 en 4 semaines, soit près de +18%, alors que les perspectives économiques demeurent très sombres.
L'Euro-Stoxx50 bondit du coup de +3% au-delà des 3.840Pts (contre 3.710 ce matin).

Le 'CPI' n'a progressé que de 0,4% au lieu de +0,6% d'après le Département du Travail, soit +7,7% en rythme annualisé, son taux annuel le plus bas depuis janvier dernier.

Hors énergie (+17,6%) et produits alimentaires (+10,9%), deux catégories traditionnellement volatiles, la hausse séquentielle s'établit à +0,3% et le taux d'inflation annuel s'établit à 6,3% le mois dernier, un niveau là-aussi un peu inférieur à celui qu'anticipait Jefferies (+6,5%, après +6,6% en octobre).

Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont progressé de +5.000 la semaine dernière, mais cela pourrait brutalement changer cette semaine avec les dizaines de milliers de licenciements annoncés par les géants de la 'tech' et des réseaux sociaux (Meta, Intel, Twitter, Twillio, etc.).

Les chiffres du jour dopent les espoirs des investisseurs de voir la Fed enfin amorcer un ralentissement de son cycle de hausse de taux dès le mois de décembre, les anticipations de 'taux final' chutent brusquement de 5% vers 4,50/4,60%, ce qui est énorme en réalité.

Le rendement du '1 an' chute de 4,75% vers 4,35%, le '10 ans' de -17Pts vers 3,87%.
En Europe, nos OAT affichent -20Pts à 2,49%, les Bunds -18,5Pts à 1,995% (retour sous le seuil psychologique des 2%), les BTP italiens -26Pts à 4,015%.

Il apparaît toutefois peu probable que ces seuls chiffres -largement biaisés pour des raisons politiques en octobre- suffisent à faire basculer la stratégie des hauts responsables la Réserve fédérale américaine.
Les cambistes semblent cependant y croire puisque le Dollar chute de -1,5% face à l'euro vers 1,0160 et le 'Dollar Index' plonge de -1,6% vers 108,8.
L'Or bénéficie également de la soudaine détente des taux avec +2,2% vers 1.750$, l'argent prend +1,5% vers 21,7$/Oz.

Dans l'actualité des valeurs, à l'occasion de ses trimestriels, Engie (+4%) indique relever ses objectifs 2022 pour viser désormais un résultat net récurrent part du groupe (RNRpg) de 4,9 à 5,5 milliards d'euros, sur la base de fourchettes indicatives d'EBITDA de 13,2-14,2 milliards et d'EBIT de 8,5-9,5 milliards.
A l'inverse, Teleperformances dévisse de -33% vers 175E suite à l'ouverture d'une enquête sur ses pratiques sociales en Colombie (salaires à 10$/jour, pressions sur les syndiqués, etc.).

Arkema publie un résultat net courant de 260 millions d'euros au titre du troisième trimestre 2022 (contre 258 millions un an auparavant), soit 3,52 euros par action, et un EBITDA en légère croissance de 4,4% à 495 millions, soit une marge à 16,7%.

Crédit Agricole SA publie un résultat net part du groupe sous-jacent de 1,27 milliard d'euros, en baisse de 10%, au titre du troisième trimestre 2022, et un résultat brut d'exploitation sous-jacent de 2,19 milliards, en repli de 4,3% (-5,1% pro forma de Creval et Lyxor).

Enfin, ArcelorMittal publie un résultat net de neuf milliards de dollars pour les neuf premiers mois de 2022, contre 10,9 milliards un an auparavant, ainsi qu'un EBITDA en baisse d'un peu plus de 10% à 12,9 milliards de dollars.


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