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Un colosse français de 17 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel va voir le jour dans le secteur des services informatiques avec le rachat annoncé lundi du groupe de conseil en technologie Altran par le géant des services informatiques Capgemini.
Montant de la transaction approuvée par les conseils d'administration des deux sociétés: 3,6 milliards d'euros hors dette.
Cette offre publique d'achat (OPA) amicale valorisant Altran à 14 euros par action va donner naissance à "un leader mondial de la transformation digitale des entreprises industrielles et de technologie", assurent les deux groupes dans un communiqué commun.
Capgemini indique avoir sécurisé un financement relais de 5,4 milliards d'euros, comprenant l'achat des titres et le rachat de la dette brute de 1,8 milliard d'euros.
"Ce rapprochement, cette OPA amicale, n'est pas un changement de stratégie pour nous. On l'a appuyé avec beaucoup d'enthousiasme et de passion. Cela crée un superchampion", s'est réjoui le PDG d'Altran Dominique Cerutti lors d'une conférence téléphonique.
"L'expertise de Capgemini et celle d'Altran sont parfaitement complémentaires et proposeront une combinaison unique sur le marché. Les entreprises sont très friandes d'innovation et nous allons accélérer grâce à notre nouvelle taille critique", a renchéri le patron de Capgemini Paul Hermelin.
Cette OPA entre le champion des entreprises de services numériques et celui du conseil en technologies va aboutir à une société de 250.000 employés et devrait bouleverser le paysage de la "tech" française.
Paul Hermelin a exclu que Capgemini ait besoin de céder des actifs pour des raisons de concurrence après cet accord.
"On n'est pas sur des parts de marchés qui provoquent ce genre de demandes", a-t-il indiqué.
Grâce à l'opération, les deux groupes visent des synergies de coûts et de modèles opérationnels estimés "entre 70 et 100 millions d'euros avant impôts en année pleine" et un chiffre d'affaires annuel additionnel compris entre "200 et 350 millions d'euros" d'ici trois ans.
L'opération doit être finalisée d'ici la fin de l'année.
© 2019 AFP
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Ver5gétorix
25/06/19 10:58
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L'état français pourra ensuite devenir leur client pour développer des modèles réduisant la dette, augmentant le PIB et rationnalisant vraiment les capacités de l'administration, ses ressources humaines et ses horizons, et ensuite permettant d'élaborer un nouveau modèle de gouvernement. Mais c'est pour dans quelque temps et si l'état s'avère capable de payer pour ces conseils. Les entreprises passent d'abord pour une sérieuse modernisation qui les projettera plus loin plus haut et qui nous permettra d'obtenir des métiers plus qualifiés, mieux payés. Cela pourrait aussi bien rester un succés industriel et que l'état, étranger à mon rêve, ne réalise pas qu'il peut obtenir de précieux conseils en se tournant vers l'industrie. |
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