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Fin d'Autolib': accord sur le plan social signé par les syndicats


Actualité publiée le 16/08/18 17:37

Le service parisien de voitures électriques partagées Autolib, dont le contrat a été résilié le 21 juin, a pris fin le 31 juillet à 23H59 (AFP/Archives/JOEL SAGET)

Deux semaines après l'arrêt du service d'autopartage Autolib' à Paris, un accord concernant le plan social a été signé mardi par les quatre syndicats représentatifs des 260 salariés de la société du groupe Bolloré, a-t-on appris jeudi de sources syndicales.

Le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), négocié depuis plusieurs semaines entre la direction et les délégués FO, CGT, SUD et CFDT, devrait être mis en œuvre "autour du 1er septembre", a indiqué à l'AFP Samir Mohamdi, délégué syndical FO (majoritaire), en fonction de la date à laquelle il sera validé par les services de l'Etat.

Le PSE prévoit un report de licenciement de deux mois, les syndicats ayant obtenu que la notification de licenciement arrive le 31 octobre au lieu du 31 août.

Il comprend également la mise en place de départs anticipés, des aides à la mobilité, un congé de reclassement de huit mois, des aides à la création d'entreprise ou à la formation, ainsi que la recherche de reclassement interne et externe, a précisé Samir Mohamdi, qui le juge "satisfaisant".

Par ailleurs, une cellule de reclassement en interne, lancée il y a une semaine, a déjà mené "environ 75 entretiens" avec des salariés d'Autolib'. "Mais le groupe Bolloré a surtout des besoins pour des hauts postes à bac +5, ce qui ne correspond pas à notre profil", déplore M. Mohamdi.

Il souhaite que les élus intercèdent en leur faveur auprès des nouveaux entrants dans le secteur de l'autopartage à Paris : Renault dès septembre, PSA à partir de la fin de l'année mais aussi le loueur Ada et la société de location entre particuliers Drivy.

Une autre source syndicale interrogée par l'AFP juge le plan social "pas à la hauteur des moyens du groupe Bolloré". Mais "la très grande majorité des collègues avait envie de voir rapidement une issue arriver, aussi imparfaite soit-elle".

L'arrêt d'Autolib' aura un impact sur la société Bluecarsharing, en charge pour le groupe Bolloré des relations client des services d'autopartage à Paris, Lyon, Bordeaux, mais aussi en Italie, en Angleterre et aux États-Unis. Autolib' représentant "environ 60%" de l'activité, une proportion similaire des 180 salariés devrait être touchée par un PSE jumeau, estimait un délégué syndical fin juillet.

© 2018 AFP

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1 commentaire sur cet article. Participez à la discussion.

joseph_P
17/08/18 06:38
Un désastre financier et humain imputable aux ravages d'une société dominée par l'idéologie et la facilité qu'ont les élus à jeter l'argent par les fenêtres.

L'auto partage se heurte de front à une société qui n'est pas éduquée pour ça, c'est pourtant simple à comprendre, mais nos édiles n'en n'ont cure, ils tiennent LA bonne idée et entendent l'appliquer en pensant que ce qui a pris un siècle pour s'installer dans le paysage disparaîtra comme par magie.

Et comme si cela n'était pas assez grotesque en plus d'être dispendieux, tous ceux, raisonnables, qui se sont opposés à ce type de projet, alertant sur le désastre à venir, ont été traités comme des parias.
Car ici se retrouvent certains des totems du progressisme :
- le réchauffement climatique (relabéllisé "dérèglement" car ça ne veut pas réchauffer et que toutes les thèses du Giec ont été prises en défaut, le fameux "hiatus");
- la transition énergétique, qui en soit est une bonne chose mais vire au cauchemar idéologique, les Khmers vert ayant pour obsession la fin du nucléaire s'abandonnent à toutes les solutions foireuses pour remplacer ce qui ne leur convient pas
- une société idéalisée et imposée sans concertation.
Tout ceci est l'assise de l'auto partage, s'en est le fondement idéologique.

Bref, une société gouvernée par des élus qui n'ont de comptes à rendre à personne et font de leur mandat une affaire personnelle, imposant leurs idées à un peuple en usant de moyens coercitifs au besoin, et n'hésitant pas à diaboliser ceux qui s'opposent à leur idéologie.
Car la grande nouveauté de ces dernières années c'est de s'en prendre aux citoyens, tous ceux récalcitrants qui lèvent le doigt en disant qu'ils ne sont pas d'accord sont ainsi passés à la broyeuse idéologique, ce sont des parias, des négationnistes, des opposants au progrès, des fascistes.

Cette gauche écolo conscientisé a maintenant un passif très lourd, il se chiffre en centaines de milliards pour aucun résultat, ce sont des négationnistes du progrès, des totalitaires qui s'ignorent et qui veulent bâtir un monde conforme à leur idéologie, ils exècrent l'humain et mettent tout en oeuvre pour casser si ce n'est fracasser ce qu'ils estiment être l'ancien monde, un monde "old school", s’abandonnant à toutes les compromissions pour peu qu'elles servent les intérêts de leur idéologie.

La dénégation du réel a un coût, le désastre Autolib est un exemple parmi beaucoup d'autres. Un peuple a une histoire, elle s'inscrit das le temps long, mais le progressisme a horreur de l'histoire, c'est un frein à l'idéologie globaliste. Anne Hidalgo et son prédécesseur Bertrand Delanoë sont les portes-étendards de ce turbo progressisme qui est le moteur de la globalisation.

Mais, comme ce qui a lamentablement échoué ne saurait être de leur fait, la Mairie de Paris (mais à vrai dire, et hélas, pas qu'elle), sans s'accorder la moindre pose a déjà relancé le projet de l'auto partage et des candidats sont déjà en lice. Et comme une mauvaise idée reste ce qu'elle est, de l'argent public sera de nouveau dilapidé. Pour ça, il faut leur reconnaître une constance jamais prise en défaut.

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