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France: le gouvernement va faire plancher l'industrie automobile sur l'après-diesel


Actualité publiée le 23/02/18 16:47

Le ministre de l'industrie Bruno Le Maire avec le patron de PSA Carlos Tavares, à Mulhouse le 23 février 2018 (AFP/Archives/SEBASTIEN BOZON)

Le gouvernement réunira début avril les dirigeants de l'industrie automobile pour l'adapter au déclin attendu des modèles à moteur diesel, a annoncé le ministre de l'Economie Bruno Le Maire vendredi à Mulhouse (Haut-Rhin).

"Je réunirai début avril la filière automobile pour regarder ensemble les défis qui l'attendent. Je pense en particulier au diesel", a déclaré Bruno Le Maire lors de sa visite de l'usine PSA de Mulhouse.

La réunion aura pour objectif de réfléchir à la façon d'"accompagner les sous-traitants" dans le déclin attendu des ventes de voitures diesel, et à "comment accompagner une grande entreprise comme PSA dans cette transformation de la motorisation vers l'essence, l'hybride, l'électrique, au détriment de ce qui a fait sa force", a poursuivi le ministre de l'Economie et des Finances dans une allocution aux dirigeants de PSA et élus locaux qui l'accompagnaient dans sa visite.

Cette réunion sera la première du comité stratégique de la filière automobile tel que redéfini par l'actuel exécutif, a précisé M. Le Maire, qui a déclaré y souhaiter la présence du patron de PSA Carlos Tavares et de celui de Renault Carlos Ghosn.

PSA "sera prêt l'an prochain" pour appliquer des "technologies, actuellement en phase finale" d'élaboration, au titre de son "engagement dans la transition énergétique", a souligné Carlos Tavares auprès de journalistes lors de cette visite à Mulhouse. Pour PSA, "il n'y a pas de débat sur la nécessité" de cet engagement, a-t-il affirmé.

Selon M. Le Maire, la motorisation fait partie du "défi environnemental" auquel l'industrie automobile française doit répondre, "à un rythme raisonnable par rapport aux capacités d'investissement des usines". Les deux autres défis concernent "la formation accompagnant la robotisation" et la capacité à produire des "innovations de rupture, par exemple sur le stockage de l'énergie renouvelable", a-t-il complété.

© 2018 AFP

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5 commentaires sur cet article. Participez à la discussion.

pascalle
23/02/18 17:12
Parce-que vous croyez qu'ils ont attendu pour le faire ? Ils se prennent pour qui nos politiques.
gars d'ain
23/02/18 17:18
J'adore...


"Le Déclin des véhicules à moteur"


Si on supprimait actuellement tous les véhicules à moteur, il n'y aurait pas assez de métaux rares pour fabriquer toutes les batteries qui manque et ce serait quelque part une crise économique sans précédent...


Arrêtez donc de dire et d'écrire des âneries...


Et pour les transports longues distances, vous comptez importer des pousseurs chinois pour pousser les véhicules en panne de batteries.

pascalle
23/02/18 17:28
"Le Déclin des véhicules à moteur" ha bon, vous connaissez des véhicules sans moteur ?
cocotenpapier
23/02/18 18:33
n'ayez pas une lecture approximative des informations qui vous sont données...il est écrit "le déclin des véhicules à moteur diesel " et non "le déclin des véhicules à moteur"...au profit des véhicules essence, hybrides, électrique...il n'y a donc pas d’ânerie ni de connerie d'écrite...juste une mauvaise lecture...

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