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La croissance du produit intérieur brut britannique a ralenti à 0,3% au premier trimestre, suggérant que l'économie pourrait être rattrapée par les incertitudes liées au Brexit, a annoncé l'Office des statistiques nationales (ONS) vendredi.
Cette hausse par rapport au quatrième trimestre est la plus faible depuis début 2016, précise l'ONS. Elle est en outre plus modeste que prévu par les économistes qui tablaient sur une croissance plus vigoureuse de 0,4% selon Bloomberg.
Ce ralentissement intervient alors que jusqu'à présent l'activité économique britannique tenait bon depuis le vote pour le Brexit en juin dernier. La croissance avait encore atteint 0,7% au quatrième ce qui en avait fait la plus vigoureuse des pays du G7.
Le Royaume-Uni a cette fois-ci été affecté par l'accès de faiblesse du puissant secteur des services qui représente une grande majorité de l'activité du pays. Il a progressé de seulement 0,3% par rapport à 0,8% au quatrième trimestre.
L'ONS explique que les secteurs dépendants de la consommation des ménages traversent une mauvaise passe, au moment où la hausse des prix réduit les dépenses des Britanniques.
Alors que ces derniers mois la consommation avait été le moteur principal de la croissance, ce dernier commence à s'enrayer en raison de la poussée de l'inflation, consécutive à la faiblesse de la livre qui renchérit considérablement le prix des biens importés.
Les autres secteurs de l'économie ont progressé de manière très mesurée, avec la production industrielle (+0,3%), la construction (+0,2%) et l'agriculture (+0,3%).
Cette faiblesse de la croissance "est probablement à mettre sur le compte du Brexit", explique Alan Clarke, économiste chez Scotia Bank.
"Les craintes quant au Brexit étaient que la croissance ralentisse en raison d'une baisse de la confiance, des embauches et de l'investissement. Ce n'est pas ce qui se passe. Ce qui s'est passé c'est que la baisse de la livre a soutenu l'inflation et a pesé sur les dépenses de consommation", résume-t-il.
Howard Archer, économiste chez IHS Markit, craint quant à lui que les milieux d'affaires redoublent à leur tour de prudence à mesure que les négociations sur le Brexit tout juste lancées entrent dans le vif du sujet.
"Les entreprises vont probablement être plus prudentes sur l'investissement et l'emploi alors que l'économie montre des signes de ralentissement et que les incertitudes sont renforcées par les négociations sur le Brexit", selon lui.
© 2017 AFP
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