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Plusieurs dizaines de salariés de General Electric Hydro de Grenoble bloquaient lundi matin leur entreprise pour exprimer leur "exaspération" par rapport à la manière dont se déroulent les négociations du plan social avec leur direction, a-t-on appris auprès de l'intersyndicale.
"Voilà, c'est reparti. C'est la volonté des salariés de montrer leur exaspération", a déclaré à l'AFP Claude Villani (CGT). "C'est le personnel qui a tout pris en main. C'est une initiative surprise", a renchéri Nadine Boux (CFE-CGC).
Le site avait déjà été bloqué pendant neuf jours en octobre, puis deux jours la semaine dernière au moment des annonces du PDG John Flannery pour restructurer General Electric.
Le conglomérat américain, dont la capitalisation boursière a fondu de plus de 100 milliards de dollars depuis janvier, va recentrer ses activités sur trois branches (aéronautique, santé et énergie) et supprimer des milliers d'emplois à travers le monde pour réduire ses coûts.
Jeudi et vendredi dernier, la direction de GE Hydro s'était rendue sur le site grenoblois de fabrication de turbines hydroélectriques, où un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) menace 345 des 800 postes. L'intersyndicale (CFE-CGC, CFDT et CGT) avait alors présenté un plan alternatif comportant seulement 100 à 150 suppressions de postes pour pérenniser le site.
Direction et syndicats n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur la prolongation des négociations. Les syndicats avaient demandé deux mois pour étudier leur propositions, mais la direction avait prorogé unilatéralement jusqu'au 22 décembre seulement.
"La direction ne veut rien savoir de nos alternatives, ils ne démordent pas de leur réorganisation", a ajouté M. Villani.
La présentation aux salariés, vendredi après la fin des réunions avec la direction, "d'un état des lieux du PSE a fait réagir les salariés: ils ont vu à quelle sauce ils vont être mangés et beaucoup ont l'impression d'être pris pour des jambons", a déclaré à l'AFP Mme Boux.
Contactée lundi matin, la direction de GE Hydro n'était pas immédiatement joignable.
© 2017 AFP
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