(CercleFinance.com) - Interviewé par le Financial Times daté d'hier, Patrick Thomas, le gérant d'Hermès, est revenu sur les perspectives du groupe. Il a précisé que l'achat du groupe britannique Asprey n'était pas à l'ordre du jour, pas plus que la sortie des actionnaires familiaux.

Selon le FT, le rythme d'ouverture des nouveaux magasins du groupe de luxe reste actuellement d'une douzaine par année. Hermès s'attend à une 'légère contraction' de son résultat opérationnel en 2009, alors qu'il était de 449 millions d'euros l'an dernier.

Certes, Hermès vient d'acheter les locaux londoniens de New Bond Street occupés par le joaillier Asprey. Le montant n'a pas été précisé, mais le FT l'évalue à environ 73 millions de livres (79 millions d'euros). 'M. Thomas a indiqué qu'il s'agit d'un investissement immobilier et que Hermès n'a aucunement l'intention de faire une offre sur tout ou partie d'Asprey', écrit le journal.

Par ailleurs, Patrick Thomas reconnaît que le 'timing' de son récent partenariat pour fabriquer un yacht à 100 millions d'euros avec l'italien Wally peut paraître déroutant. 'C'est une idée folle', a-t-il déclaré, 'mais c'est pour cela que nous l'avons fait, parce qu'être déraisonnable de temps à autres débouche sur des ventes bien réelles. Donc pourquoi pas ?'

Enfin, selon le FT, le PER très élevé de l'action Hermès - 36 pour 2010, deux fois plus que son secteur - 's'explique principalement par des anticipations selon lesquelles Hermès est une cible potentielle d'OPA'. Et Patrick Thomas d'indiquer : 'la famille n'est pas sur le point de vendre. Je ne dirai jamais 'jamais', mais honnêtement, ce ne sera pas pour cette génération.'


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